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Laurent Wauquiez sur BFMTV : "Mon souci est d'unir l'Europe et pas de la diviser comme veut le faire le président de la République"
©GUILLAUME SOUVANT / AFP

LR

Le président des Républicains était l'invité de Ruth Elkrief sur BFMTV-RMC

Laurent Wauquiez était l'invité de Ruth Elkrief sur BMFTV-RMC ce jeudi 6 septembre. Interrogé au début de l'émission sur les déclarations de Gérard Collomb du matin sur la même chaîne, le chef de file des Républicains a assuré que les problèmes ne consistaient pas seulement en l'affaire Benalla ou la démission de Nicolas Hulot. Pour lui, la question qui se pose est surtout sur les résultats du président Macron après un an et demi d'exercice du pouvoir. "Les Français ne demandent pas de métamorphose du jour au lendemain mais constatent que la situation ne s'est pas améliorée" déclare-t-il avant d'inviter "le gouvernement à se pencher" sur les "vrais" problèmes que sont les charges et le gaspillage d'argent public.

Les déclarations d'Emmanuel Macron que Ruth Elkrief comme un "mea culpa", Laurent Wauquiez les jugent comme étant "une posture", "un coup de com'". "Si Emmanuel Macron nous dit qu'il écoute les Français mais augmente la CSG, dégrade la compétitivité des entreprises. Où est l'écoute?" explique-t-il avant d'asséner que la chute d'Emmanuel Macron dans les sondages est avant tout "un problème de résultat".

Interrogé ensuite sur le maintien du prélèvement à la source pour janvier 2019, Laurent Wauquiez répond que cela "sera aux entreprises de payer" ce changement alors que du côté des Républicains "on a fait une proposition de mensualisation intégralement gérée par l'administration fiscale qui permettrait les mêmes économies et l'on a eu une fin de non-recevoir. C'est inquiétant".

Sur l'Europe et la campagne des européennes, le président des Républicains a affirmé ses différences avec Salvini même s'il concède des ressemblances, des points communs, notamment sur la question migratoire. Sur l'élection, il l'assure, la distinction se fera entre ceux "qui veulent protéger les frontières contre ceux, comme Macron, qui disent qu'il faut accueillir toujours plus de migrants". "L'attitude de notre président consiste à opposer… C'est une erreur et une faute historique car l'Europe est face à des difficultés immenses. Mon soucis est d'unir l'Europe et pas de la diviser comme veut le faire le président de la République".

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