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Alstom et Siemens : Bercy donne son feu vert pour une fusion
©FRANCOIS LO PRESTI / AFP

Fleuron industriel

La fusion entre Siemens et Alstom pourrait être actée très prochainement. Bercy vient de donner son accord pour cette opération.

Alstom et Siemens pourraient donc bien enfin fusionner avant la fin de l'année 2018. Le ministère français de l’Economie vient officiellement de donner son feu vert. Le constructeur ferroviaire Alstom pourrait fusionner avec les activités mobilité de l’entreprise allemande Siemens. Cette information a été révélée par les deux firmes par le biais de communiqués. Alstom et la division transport de Siemens ont signé fin mars un accord de rapprochement.

L'annonce du projet de fusion, en septembre dernier, avait fait couler beaucoup d’encre en France. La possible prise de contrôle par un groupe allemand d’un fleuron de l’industrie française a suscité beaucoup d’inquiétudes. 
Cette éventuelle fusion fait craindre le pire sur le front de l’emploi. Des suppressions de postes ou des fermetures de sites en France sont notamment redoutés. Une assemblée générale d’Alstom doit se tenir le 17 juillet prochain. Les actionnaires devront se prononcer sur ce rapprochement avec la firme allemande.   
Siemens doit apporter ses activités ferroviaires et la signalisation à Alstom, en échange de la moitié du capital du français. Siemens pourra d’ailleurs dépasser les 50,5% du capital après quatre ans. Henri Poupart-Lafarge, le PDG d'Alstom, sera le patron opérationnel de cette future société qui doit devenir le numéro un mondial de la signalisation ferroviaire et le numéro deux du matériel ferroviaire roulant. La société sera basée à Saint-Ouen, comme Alstom.

La méfiance des organisations syndicales 

Les syndicats européens d'Alstom et de Siemens Mobility ont orchestré, ce mercredi 30 mai, une journée de mobilisation afin de revendiquer des garanties sur l'emploi et concernant la stratégie du futur groupe.
Les syndicats remettent en cause le projet de fusion des deux entreprises, annoncé le 26 septembre 2017. Les organisations syndicales dénoncent notamment « un manque de visibilité sur la stratégie à long terme de la fusion et sur ses conséquences industrielles et sociales [et un] manque de communication sur l’accord conclu entre le gouvernement français et Siemens ».
Cet épineux dossier risque donc de donner de nouveaux cheveux blancs à Bruno Le Maire dans les semaines et les mois à venir dans le cadre des multiples tractations avant que cette fusion devienne véritablement opérationnelle. 
Lu sur Le Telegramme

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