Terrorisme : "les djihadistes ont la mémoire longue" prévient David Thomson<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Terrorisme : "les djihadistes ont la mémoire longue" prévient David Thomson
©Reuters

Avertissement

Menacé de mort, le journaliste a décidé de tourner la page du terrorisme mais prévient des risques que représentent les retours en France des djihadistes.

Après un long silence médiatique, le journaliste David Thomson, spécialiste des activités djihadistes, a donné une longue interview au Figaro. Il justifie notamment son retrait par des menaces de mots, qui l'ont contrit à quitter la France. "À partir de l'été 2016, les menaces de mort se sont intensifiées, de plus en plus personnalisées et circonstanciées" raconte-t-il. "J'ai donc dû quitter mon pays, pour commencer un nouveau cycle journalistique aux États-Unis (…) On ne peut pas passer sa vie à sonder le pire de l'âme humaine."

Interrogé sur les djihadistes de retour en France, il prévient : "les revenants reviennent déçus mais, pour la plupart, fidèles au courant djihadiste de l'islam sunnite" explique-t-il. "Les djihadistes ont la mémoire longue et opèrent patiemment sur le temps long, surtout quand ils sont en prison. C'est moins le cas de la justice française. On estime que plus de 50 % des détenus terroristes déjà condamnés sont censés sortir de prison d'ici à 2020."

Concernant la déradicalisation institutionnelle, il la juge comme une "chimère". Pour cette raison, les revenants restent un danger. "A mes yeux, un détenu terroriste n'est pas un détenu comme un autre. Il est impossible de s'assurer de la sincérité du repentir d'un djihadiste" tranche-t-il. Et les enfants ne sont pas moins dangereux.                

Lu sur le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !