No señor
Catalogne : après l'élection, Mariano Rajoy refuse de dialoguer avec Carles Puigdemont
Le président catalan destitué par Madrid avait proposé de rencontrer le chef du gouvernement espagnol hors d'Espagne.
La situation en Catalogne semble plus que jamais inextricable. Les partis indépendantistes catalans ont conservé jeudi leur majorité au parlement régional, mais doivent composer avec parti libéral anti-indépendance Ciudadanos, qui obtient 37 sièges, devenant la première force politique de la province. De son côté, le Premier ministre espagnol Rajoy semble être le grand perdant de l’élection, son Parti populaire ayant perdu huit sièges.
Exilé à Bruxelles depuis plusieurs semaines, Carles Puigdemont a déclaré ce vendredi qu'il était "prêt à rencontrer Mariano Rajoy", hors d'Espagne, dans n'importe quel pays européen. "On ne peut pas faire de la politique sans dialogue", a ajouté le président catalan destitué. Mais cette main tendue n’a pas été acceptée par Mariano Rajoy.
Lors de la conférence de presse qu’il a donnée au siège du gouvernement espagnol, La Moncloa, vendredi, le dirigeant conservateur n’a même pas mentionné une seule fois le nom de Puigdemont. Interrogé sur la proposition de dialogue, le Premier ministre a rétorqué : "la personne avec laquelle je devrais m’asseoir, c’est celle qui a remporté les élections, Madame Arrimadas", la jeune tête de liste du parti Ciudadanos.
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