Le budget de La Lanterne, lieu de villégiature du président, a augmenté de 25% sous Hollande, mais nul ne sait pourquoi <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Le budget de La Lanterne, lieu de villégiature du président, a augmenté de 25% sous Hollande, mais nul ne sait pourquoi
©IAN LANGSDON / POOL / AFP

Monarchique

Au domaine de La Lanterne, on ne manque de rien, sauf de transparence.

Gentilhommière d'un prince sous Louis XV, le pavillon de La Lanterne est devenu, à partir de 1945, le lieu de villégiature des Premiers ministres. Jusqu'à ce qu'un certain Nicolas Sarkozy, tombé sous le charme du lieu lorsqu'il y était invité en tant que ministre de l'Interieur, la réquisitionne pour les présidents à son arrivée à l'Elysée. 

Sauf à se faire élire à la présidence ou d'être un proche du pouvoir, difficile donc de savoir ce qui s'y passe. La journaliste Emilie Lanez publie donc un livre ("La garçonnière de la République", éd. Grasset) sur les secrets du pavillon où "les élus vivent comme des Rois". 

"Réminiscences de la Cour, vestiges de l'absolutisme versaillais, la Lanterne prolonge l'héritage, elle incarne notre identité politique irrésolue", écrit-elle.

Elle décrit les petits et grands secrets du lieu, à la fois mondains (les fêtes bien arrosées autour de Thomas Hollande ou, naguère, de Claude Chirac ; les funérailles du chien des Balladur (qu'Alain Juppé fit déterrer) ; les manières hautaines de Françoise Fabius avec le personnel...), people (l'exil de Valérie Trierweiler), économiques (les enveloppes d'argent remises aux gardiens) ou plus polémiques. C'est ainsi que la journaliste révèle que le budget du domaine (260.000 euros par an) a augmenté de 25% sous François Hollande. Problème : nul ne veut dire pourquoi. Un mutisme bien monarchique...

Lu dans le JDD

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !