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Les cadres, premières 
victimes de la crise
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Cols blancs

Une étude de l’Insee publiée ce mercredi dresse le portrait des salariés français selon les chiffres de 2009. Constat : les Français ont des carrières plus instables qu'auparavant et les inégalités salariales entre les hommes et les femmes persistent.

L’Insee a publié ce mercredi une étude sur les Français et l’emploi.

Parmi les points abordés, une surprise : ce sont les cadres qui ont été les plus touchés par la crise. Ils ont vu leur salaire baisser de 1,5%. Une baisse qui s’explique par la chute de la part variable de leur salaire. En clair, les primes à l’intéressement sont plus difficiles à obtenir en période de crise. Chez les ouvriers, les salaires ont légèrement augmenté, mais les ouvriers les moins qualifiés ont été licenciés.

Les salaires de la plupart des travailleurs ont peu augmenté : en moyenne, le salaire a progressé de 2,1%. Une augmentation ridicule comparée à celle des patrons du CAC40 dont les revenus ont augmenté de 34% en 2010 (selon une étude Proxinvest).

Du côté des inégalités hommes-femmes, peu d'évolution. Les femmes gagnent toujours moins que les hommes dans le secteur privé. En moyenne, elles gagnent 20% de moins. "En 2009, le salaire net moyen en équivalent temps-plein des femmes atteint 80% de celui des hommes dans le secteur privé et 87% dans le secteur public" constate l’Institut.

Un écart qui se réduit chez les jeunes cadres "beaucoup moins important chez les moins de 25 ans que chez les seniors". Ces inégalités "sont moins élevées dans les autres catégories socioprofessionnelles".

Selon l’enquête, un travailleur français touche 1605 euros par mois en moyenne qu’il soit fonctionnaire, salarié du privé, à temps plein ou partiel. Lorsque l’on prend les 50% des Français les moins bien payés, cette rémunération tombe à 1441 euros par mois.

Une autre étude de l’Insee montre que les Français ont des carrières de plus en plus instables. A 40 ans, un salarié a eu en moyenne au moins 4 employeurs. La génération précédente, au même âge, avait changé une seule fois d’employeur. Une personne sur deux connait une période de chômage contre une sur dix pour la génération précédente.

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