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Le dernier discours de Barack Obama à l'Assemblée générale de l'ONU
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Le clap de fin

Le présidant des États-Unis a notamment invité les pays donateurs à augmenter leur aide aux huit principaux pays d’accueil des réfugiés dans le monde.

Dès l’introduction, Barack Obama a mis en garde contre "un populisme grossier", allusion directe à Donald Trump, le candidat républicain à la Maison Blanche. "Nous ne pouvons ignorer ces visions. Elles reflètent un mécontentement chez trop de nos citoyens", a-t-il déclaré. Cependant, a-t-il ajouté, "elles ne peuvent offrir la sécurité et la prospérité sur le long terme". "Une nation qui se ferme sur elle-même est une nation se limitant à elle-même", a-t-il déclaré. 

Barack Obama a aussi vanté les bienfaits de démocratie et a souligné que c'est grâce à elle qu'il a réussi à être élu président des États-Unis : "La vraie démocratie reste le meilleur chemin."  

Le respect de la religion 

Ensuite, le président américain a appelé au respect de toutes les religions. "Si on est discriminé pour notre religion, alors les liens fragiles de notre civilisation vont s'effriter", a-t-il déclaré. 

En ce qui concerne l'islam, Barack Obama a déclaré : "Nous devons rejeter toute forme de fondamentalisme ou de racisme."

La crise syrienne 

Pour le président des États-Unis, il n’existe pas de solution militaire en Syrie, il faut au contraire persévérer dans "le difficile travail de la diplomatie qui vise à mettre fin à la violence et à apporter de l’aide à ceux qui en ont besoin".

 "Si nous n'agissons pas vigoureusement, nous aurons à payer le prix de migrations massives, de villes submergées, de personnes déplacées, de réserves alimentaires qui fondent et de conflits générés par le désespoir », a déclaré Barack Obama. Il doit y avoir un sens de l'urgence dans la mise en oeuvre de l'accord et dans l'aide aux pays les plus pauvres pour qu'ils aillent au-delà des forces d'énergie destructives".

Sans mentionner directement le fragile cessez-le-feu négocié avec Moscou qui est en train de voler en éclats, le président des États-Unis a dénoncé avec force l'attitude de la Russie qui tente de retrouver sa gloire passée grâce à la force. Sur la durée, cela diminuera son rang dans le monde et rendra ses frontières moins sûres, a-t-il mis en garde.

La crise des migrants 

Pour tenter d’apporter une nouvelle solution à la crise des migrants, Barack Obama a invité les pays donateurs à augmenter leur aide aux huit principaux pays d’accueil des réfugiés dans le monde, notamment dans les domaines de l‘éducation et de l’emploi. "Nous devons faire plus", a-t-il déclaré. "Nous devons nous imaginer ce que cela serait si cela arrivait à nos familles, à nos enfants", a-t-il insisté.

L'inégalité économique 

Selon Barack Obama, "le monde où 1 % de la population contrôle autant de richesses que les 99% restants, ne sera jamais stable". Le président des États-Unis a appelé l'économie "à travailler pour tout le monde et non seulement pour une élite". "Une société qui demande moins à ses oligarques qu'aux citoyens ordinaires va pourrir de l'intérieur", a-t-il annoncé. 

Cop21

Le président américain a aussi exhorté les pays signataires de l'accord de Paris sur le climat à le mettre en œuvre dès que possible pour ne pas laisser ces questions aux générations suivantes.

"Si nous n'agissons pas vigoureusement, nous aurons à payer le prix de migrations massives, de villes submergées, de personnes déplacées, de réserves alimentaires qui fondent et de conflits générés par le désespoir", a-t-il déclaré. "Il doit y avoir un sens de l'urgence dans la mise en œuvre de l'accord et dans l'aide aux pays les plus pauvres pour qu'ils aillent au-delà des forces d'énergie destructives".

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