La curiosité mal placée des gardiens de HLM<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
La curiosité mal placée
des gardiens de HLM
©

T'es fiché !

La CNIL a mis en demeure l'office Paris Habitat pour atteinte à la vie privée.

"Séropositif", "alcoolique", "dépressif". Certains gardiens publiaient des informations personnelles sur les locataires sur le serveur interne de l'office Paris Habitat (OPH). Si le locataire se trouvait dans un immeuble directement géré par le gardien, celui-ci avait accès à des informations confidentielles sur les contentieux avec l'OPH, les échéances de loyers et les RIB du locataire. Le système de messagerie a été détourné pour informer la hiérarchie sur des éléments de vie privée, ce qui est illégal: "alzeimer", "cancer", "vit ailleurs, accusé de viol par Mme et a gagné le procès", "hôpital psychiatrique", "personne cardiaque", "pas de nationalité française".

Si il est normal que l'OPH ait accès à des données médicales pour aménager les appartements de personnes handicapées, la collecte de détails sur la vie psychique ou les maladies n'est pas autorisée. Ces infractions ont semblé tellement graves à la CNIL qu'elle a mis en demeure l'OPH pour atteinte à la vie privée. 120.000 logements à Paris et dans le Val-de-Marne devront se mettre en règle sous deux mois. Pour la première fois de son histoire, la CNIL a décidé de rendre publique cette mise en demeure, qui, si elle n'est pas respectée, pourra donner lieu à une sanction.

Lu sur le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !