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Islam : François Hollande s'oppose à un financement public
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Laïcité

Il recadre ainsi Manuel Valls, qui avait évoqué l'hypothèse.

François Hollande a exclu l'hypothèse d'un financement public des mosquées, et veut maintenir les principes de la loi de 1905 sur la séparation des cultes et de l'État. Pour financer l'islam de France, le président de la République évoque la piste de la Fondation des oeuvres de l'islam de France. Cette fondation avait été créée en 2005 pour financer le Conseil français du culte musulman, mais, selon Le Monde, "les rivalités entre les grandes fédérations qui composent le CFCM, et qui sont liées aux gouvernements des pays dont sont originaires la majorité des migrants musulmans (Maroc, Algérie, Turquie), l’ont vite paralysée." Pour le chef de l'État, ce financement doit se faire sans subventions publiques. Les financements étrangers pourraient être envisagés, dans la mesure où, passant par la Fondation, où siègeraient des représentants de l'État, ils seraient contrôlés. François Hollande a évoqué le nom de Jean-Pierre Chevènement pour présider la Fondation. 

Avec ces prises de positions, le chef de l'État recadre son Premier ministre, qui avait évoqué l'idée du financement public dans un entretien avec Libération, prenant également position pour l'interdiction des financements des mosquées par des pays étrangers. "Dans ce combat contre l’islamisme radical, on entend encore trop souvent "cela n’a rien à voir avec l’islam". Littéralement, c’est vrai, mais ceux qui tuent en France s’en réclament, dans une forme dévoyée. C’est un défi immense, nous devons aider les musulmans de France à le relever. Même si ce n’est qu’une partie de la solution, nous voulons être plus volontaristes sur l’organisation de l’islam de France", avait déclaré le Premier ministre. 

Laurence Rossignol, quant à elle, estime qu'il vaudrait mieux mettre à la tête de la Fondation "quelqu'un de culture musulmane, qui ait une connaissance de la subtilité humaine de l'islam, quelqu'un de laïc et peut-être, le meilleur profil, ce serait une femme", rapporte Le Lab Europe 1. Donc pas Jean-Pierre Chevènement. 

A LIRE AUSSI : La France pays modéré en Europe : ce que les Français pensent de l’Islam et des musulmans et pourquoi cela n’est pas la même chose

Lu sur Europe 1

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