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Le Royaume-Uni choisit de quitter l'Union Européenne, David Cameron partira en octobre, sommet des chefs d'Etat européens à venir
©REUTERS/Toby Melville

Leave !

Le Brexit l'emporte avec 51,89% des voix tandis que la livre sterling a dévissé de 10%. "Je crois que je ne peux plus être le capitaine qui mène ce vaisseau" a expliqué le Premier ministre.

Ce qu'il faut savoir : 

  • Le Brexit l'emporte avec 51,89% des voix, avec 72% de participation.
  • David Cameron va quitter le pouvoir en octobre après avoir assuré une transition. Boris Johnson, ancien maire de Londres et leader de la campagne pro-Brexit, est considéré comme son remplaçant probable, même s'il n'a rien annoncé.
  • Le Royaume-Uni ne sortira pas immédiatement de l'UE. Le pays doit d'abord en effectuer la demande auprès des autorités européennes. David Cameron a déclaré que son successeur le ferait à partir d'octobre, mais Martin Schulz veut que le Royaume-Uni parte le plus vite possible. En attendant la négociation de la sortie, le Royaume-Uni reste membre de l'Union, avec tout ce que ça implique.
  • La livre sterling a chuté de 10%, au plus bas depuis 1985, les bourses sont dans le rouge.
  • L'Ecosse a largement voté en faveur du Remain, et le Premier ministre écossais dit qu'un nouveau référendum d'indépendance est probable.
  • Bruxelles accepte la décision du peuple britannique, mais craint désormais une contagion.
  • Nicolas Sarkozy a proposé la création d'un nouveau traité, avec une "vraie subsidiarité", pour mettre mieux la construction européenne en adéquation avec la volonté des peuples européens. 

NOTRE DIRECT CI-DESSOUS...

21h32 : "Bienvenue sur l'île Boris", titre le quotidien britannique The Independent

La Une de l'édition Internet du journal The Independent ne manque pas de rappeler les rumeurs selon lesquelles l'ancien maire de Londres, Boris Johnson, fervent pro-Brexit, serait pressenti pour remplacer David Cameron au poste de Premier ministre en octobre prochain. "Welcome to Boris Island", peut-on lire sur la Une du quotidien.

21h22 : Pour Vladimir Poutine, le Brexit est la conséquence de "l'arrogance" du gouvernement britannique

Le président de la fédération de Russie a estimé ce vendredi, lors d'une réunion en Ouzbékistan, que le vote des citoyens outre-Manche était "compréhensible", d'abord parce que "personne ne souhaite entretenir et subventionner des économies plus faibles que soi", a-t-il déclaré.

"De toute évidence, le peuple n'était pas satisfait des politiques de sécurité, qui se sont rapidement détériorées en raison d'un fort afflux de migrants", a-t-il ajouté. Pour M. Poutine, le "leave" n'est que le résultat d'une "arrogance" de la part des dirigeants anglo-saxons, et de leur "approche superficielle des problèmes vitaux de leur pays et de l'Europe en général."

21h00 : Jean-Claude Juncker souhaite entamer "immédiatement" les négociations de sortie avec le Royaume-Uni

Le président de la Commission européenne souhaite engager au plus vite le processus effectif du Brexit, sans attendre le mois d'octobre, et un éventuel nouveau Premier ministre britannique.

"Les Britanniques ont décidé hier qu'ils voulaient quitter l'Union européenne. Cela n'a aucun sens d'attendre jusqu'au mois d'octobre pour tenter de négocier les conditions de ce départ", a-t-il annoncé sur la chaîne de télévision allemande ARD. "J'aimerais que cela démarre immédiatement", a-t-il ajouté en parlant de la procédure de négociation de sortie du Royaume-Uni de l'UE, visé par l'article 50 de la Constitution européenne, et prévu par le traité de Lisbonne.

20h52 : Barack Obama reste confiant d'une sortie "sans heurts" du Royaume-Uni de l'UE

"David [Cameron] a été un ami et partenaire extraordinaire", a déclaré le président des États-Unis au sujet du Premier ministre britannique, après lui avoir passé un coup de fil au cours duquel il a évoqué l'importance de rester "concentré sur la croissance économique et la stabilité financière".

20h50 : Daniel Cohn-Bendit parle d'une "victoire du mensonge"

"Le passé a décidé de l'avenir", a regretté l'ancien eurodéputé écologiste sur le plateau du JT de 20 heures de France 2 vendredi soir. Interrogé sur sa position sur un éventuel "Frexit" (sortie de la France de l'UE), "Danny le rouge" a clairement exprimé son opposition : "la France ne peut exister que dans la souveraineté européenne", a-t-il expliqué à Laurent Delahousse.

20h27 : Valéry Giscard d'Estaing estime que le fondement de l'Europe n'a pas été touché par ce Brexit

L'ancien Président de la République, rédacteur de la dernière Constitution européenne appelle à la remobilisation autour du noyau dur des États-membres de l'UE : "Il faut regrouper les pays fondateurs qui sont d'accord pour avancer, et les pays voisins qui partagent leurs idées. La Grande-Bretagne n'est pas un pays fondateur.", déclare-t-il au journal de 20 heures de TF1 ce vendredi.

20h13 : Echanges boursiers records pour la banque américaine JPMorgan Chase

Ce vendredi à la clôture des marchés, JPMorgan devrait enregistrer des volumes d'échanges boursiers monétaires trois fois supérieurs à la normale, d'après une note interne de son PDG Jamie Dimon, après la baisse record de la livre Sterling, actuellement en repli de 8% par rapport au dollar. Depuis la victoire du Brexit, JPMorgan a effectué plus de 1.000 opérations d'échanges monétaires par seconde au plus fort de la journée, estime M. Dimon, qui remercie au passage ses équipes pour leur mobilisation.

20h07 : François Bayrou favorable à un referendum sur le Frexit, Alain Juppé y est opposé

Sur BFMTV ce vednredi matin, le président du MoDem avait déclaré, évoquant la possibilité d'un referendum sur une sortie de la France de l'Union européene : ""J'ai dit que je n'avais pas peur du peuple. Je n'ai pas peur de répondre à la question et de la faire avec mes concitoyens et quelle que soit la situation dans laquelle ils se trouvent parce que, s'il y a un ennemi que nous devons affronter, c'est cette paroi de verre qui s'est avec le temps bâtie entre ceux qui se sentent peuple et ceux qui se croient élite."

En opposition, Alain Juppé (LR) a estimé sur les ondes d'Europe 1 que l'organisation d'un "référendum aujourd'hui en France, c'est offrir une victoire sur un plateau à Madame Le Pen. Le référendum doit être un aboutissement. Il faut que les gouvernements assument leurs responsabilités.", a-t-il martelé.

18h10 : Pour Michel Sapin, il n'y a pas d'inquiétude particulière à avoir vis-à-vis de la croissance Française

"Les conséquences sur les marchés sont extrêmement maîtrisées car nous nous étions préparés à l'hypothèse du Brexit" a assuré le ministre des Finances au cours d'une conférence de presse.

"Nous étions préparés au niveau du G7 à mettre en œuvre une coordination suffisante" a expliqué le ministre. "La BCE a su prendre, encore une fois, les bonnes décisions. Il est très important que tout le monde ait en tête que la zone Euro n'est plus celle de 2010-2011 car elle dispose d'outils, l'Eurogroupe reste prêt s'il doit prendre des décisions", a-t-il ajouté.

18h03 : Martin Schulz veut que le Royaume-Uni parte vite

Martin Schulz, président du Parlement européen, a déclaré qu'il fallait que le Royaume-Uni sorte de l'Union bientôt, afin de mettre fin à "l'incertitude" déclenchée par le Brexit. 

Si David Cameron a déclaré que ce serait au prochain Premier ministre britannique, nommé en octobre, de déclencher la procédure de l'article 50, Martin Schulz ne veut pas attendre aussi longtemps que cela. 

"Je doute que ça soit seulement entre les mains du gouvernement du Royaume-Uni. Nous devons prendre note de cette déclaration unilatérale qu'ils veulent attendre jusqu'à octobre, mais ça ne doit pas être le dernier mot." En clair : ouste, et plus vite que ça.

17h58 : Plongeon des bourses européennes, baisse moins forte de la Bourse de Londres

Les bourses européennes ont dégringolé. Paris à -8,04%, la chute journalière la plus forte depuis la faillite de Lehman Brothers en 2008. -12,48% pour la Bourse de Milan, -12,35% pour la Bourse de Madrid, -6,82% pour le Dax, qui a frôlé les -10% pendant la journée avant de se rétablir. 

A contrario, et peut être paradoxalement, la Bourse de Londres a eu une baisse relativement faible de 2,76%.

17h46 : Déclaration de Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon s'est exprimé à propos du résultat. Citations : 

"Chaque fois que l'on pose la question aux peuples de savoir s'ils acceptent ce qui est proposé par l'Europe, la réponse est Non. Quelle que soit la pression qui s'effectue, quelle que soit la mobilisation des médiacrates et des appareils politiques de chaque pays. Il est temps d'en tirer la leçon. Car s'il est évident que nous sommes dans une situation d'échec de l'Union européenne, il n'en est pas moins évident que la situation comporte de nombreux dangers qu'il faut juguler, notamment celui du nationalisme et de l'opposition des peuples entre eux, car c'est au fond ce que l'Europe aura le mieux provoqué entre les peuples de l'Union européenne."
"Le refus des peuples n'est pas le refus de la paix, n'est pas le refus de l'union et de la bonne entente. C'est le refus de l'Europe des privilégiés. C'est le refus de l'Europe des faces de pierre de la Commission européenne. C'est le refus des troïka et autres proconsuls qui viennent organiser le pillage lorsque la Commission l'a décidé."
"Il est normal que les gens qui n'ont qu'une vie, et qui tâchent de la vivre dignement, disent non à une organisation pareille."

"C'est l'échec de cette Europe qui a une adresse, celle du gouvernement allemand, qui depuis des années, de traité en traité, de rencontre en rencontre, à la faveur d'une soumission incompréhensible, notamment des présidents de la République française. [...] Le gouvernement allemand a fait la politique conforme à ses intérêts qui n'est pas conforme à l'intérêt de l'Europe. C'est cette Europe du capital et cette Europe du gouvernement allemand qui est en échec aujourd'hui et rien de plus--naturellement, rien de plus à condition qu'on fasse face. Je crois que c'est une occasion extraordinaire pour la France de revenir sur le devant de la scène et de proposer de toutes autres méthodes."

17h30 : Contagion ? Effondrement de la Bourse d'Athènes

La Bourse d'Athènes a clôturé en chute de 13,42%. Et surtout, l'indice des banques a perdu 29,68%. Une des questions autour du Brexit est la possibilité d'une contagion, et la Grèce fait évidemment figure de maillon faible, une hypothèse prise en compte par les marchés financiers.

17h28 : Compte-rendu du Conseil des ministres extraordinaire

A l'issue du Conseil des ministres extraordinaires qui vient d'avoir lieu au sujet du Brexit, Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement, a présenté un bref compte-rendu et pris quelques questions. Rien de vraiment nouveau n'est sorti. 

Il a rappelé que si la France désapprouvait le Brexit, qu'il a décrit comme un "choc" il fallait respecter la volonté du peuple britannique. Il a également rappelé que François Hollande participerait à la réunion organisée par Angela Merkel avec Donald Tusk et Matteo Renzi. 

Répondant implicitement à Xavier Bertrand, qui avait demandé à la France de dénoncer ou au moins de renégocier les accords du Touquet par lesquels la France garde les migrants qui veulent aller au Royaume-Uni, Le Foll a précisé qu'en tant qu'accord bilatéral avec le Royaume-Uni, qui ne fait pas partie de l'espace de Schengen, ce traité n'est pas remis en cause par le Brexit.

17h22 : Réaction neutre d'Hillary Clinton

La candidate démocrate présumée a déclaré qu'il fallait respecter le choix du peuple britannique, et a souligné son engagement en faveur de l'alliance des Etats-Unis, à la fois avec le Royaume-Uni et avec l'Europe.

17h18 : La question la plus googlée au Royaume-Uni après les résultats : "Qu'est-ce que l'Union européenne ?"

Google Trends, le service de Google qui recense les tendances dans les recherches effectuées par les gens sur Google, Google News et YouTube, a recensé un fait, cocasse ou tragique selon son point de vue : les recherches sur "Qu'est-ce que l'Union européenne ?" ont triplé après la fermeture des bureaux de vote et les résultats du référendum...

17h09 : Le Parlement britannique devra étudier une pétition sur un second référendum

Après le référendum, des opposants au Brexit ont lancé une pétition demandant un second référendum, qui a obtenu plus de 100 000 signatures en un jour. Or la loi britannique dispose que les pétitions qui récoltent plus de 100 000 signatures doivent faire l'objet d'un débat au Parlement. 

La pétition demande un second référendum au motif que le premier aurait eu un score inférieur à 60% dans un sens ou dans l'autre, et une participation inférieure à 75% (la participation a été de 72%).

17h05 : Xavier Bertrand demande la dénonciation de l'accord sur les migrants de Calais

Xavier Bertrand, président Républicain de la région des Hauts-de-France, demande la dénonciation des accords du Touquet, par lesquels la France retient les migrants qui veulent aller au Royaume-Uni. 

"C'est au gouvernement français de saisir cette nouvelle situation, de renégocier les accords du Touquet. [Les migrants] ne veulent pas rester en France, donc c'est aux Anglais de redéfinir de nouvelles conditions d'accueil. Nous ne pouvons plus assumer cette charge qui est à leur nom", a-t-il expliqué sur BFM TV.

"Les anglais ont voulu reprendre leur liberté, ils doivent reprendre leur frontière", a-t-il tweeté.

16h58 : Le FTSE100 remonte à son niveau du début de la semaine

Beaucoup de partisans du Remain prévoyaient un krach boursier à la suite du Leave. Après l'annonce des résultats, le FTSE100, l'indice boursier britannique principal (équivalent de notre CAC 40) s'est effectivement effondré. Mais au cours de l'après-midi, il est revenu à son niveau du début de la semaine... Il semblerait pour l'instant que les marchés financiers ne soient pas si terrifiés que cela par le Brexit.

16h05 : Début du Conseil des ministres extraordinaire consacré au Brexit

Les ministres se réunissent pour évoquer le référendum britannique et ses conséquences, notamment sur la France. Il y avait déjà eu une réunion interministérielle ce matin avec Jean-Marc Ayrault, Stéphane Le Foll, Harlem Désir et Pierre Moscovici, mais François Hollande avait décidé de convoquer un conseil des ministres extraordinaire pour cet après-midi. Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement, pourra faire une déclaration à l'issue du conseil.

16h01 : Barack Obama réagit au Brexit

La Maison blanche s'est fendue d'un communiqué le plus neutre possible. On se souvient que Barack Obama avait soutenu le Remain. Le gouvernement américain se contente de répéter, dans des termes les plus sobres possibles, qu'il faut respecter la souveraineté populaire, et que la Grande-Bretagne reste un allié clé des Etats-Unis tout comme l'Union européenne. 

15h27 : Nicolas Sarkozy : "Nous ne voulons plus d'une Europe technocratique"

Le président des Républicains prend acte du sentiment britannique et appelle à de réelles modifications du système européen actuel.

"Il y a une civilisation européenne, une identité européenne, une culture européenne, un mode de vie européen, qui repose sur les Nations. Ce sont d’abord elles qui font notre force."

"Ce sentiment de rejet est partagé par de nombreux français."
Il demande "d'élaborer un nouveau traité qui montrera aux peuples de notre continent que l'Europe est décidée à reprendre son destin en main."
Il demande : le contrôle des frontières, gouvernement économique de la zone euro, un fonds monétaire européen, l'application réelle du principe de subsidiarité, fin du pouvoir exécutif de la Commission européenne, soumise au Conseil et au Parlement, et fin du processus d'élargissement de l'Union jusqu'à nouvel ordre.
"Toutes les compétences [non essentielles] doivent être renvoyées aux pays européens."
Une proposition très importante du chef de l'opposition française qui, contrairement à presque tous les autres leaders européens, a appelé à une vraie modification des institutions européennes telles qu'elles existent et qui ont été franchement rejetées par les Britanniques.

15h20 : La Fed aussi au secours du système international

La banque centrale américaine a publié un communiqué indiquant qu'elle "observait la situation" et qu'elle se déclarait prête à fournir des liquidités en dollars aux autres banques centrales en cas de besoin pour maintenir la stabilité du système financier international.

14h21 : Pour le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, il y a "urgence" à engager désormais la procédure de sortie du Royaume-Uni

Jean-Marc Ayrault a jugé ce vendredi que la procédure du Brexit était une "urgence", pour éviter une période d'incertitude "préjudiciable" pour toutes les parties.

"L'urgence aujourd'hui, c'est de respecter le vote du peuple britannique", a-t-il déclaré à la presse en arrivant à Luxembourg pour une réunion informelle de responsables socialistes européens, rapporte Le Figaro.

14h13 : Les seniors britanniques ont voté en majorité pour le Brexit

Selon un sondage YouGov réalisé le 23 juin à la sortie des urnes, 75% des 18-24 ans auraient voté en faveur du maintien contre seulement 44% des 50-64 ans et 39% des 65 ans et plus.

13h14 : Une motion de défiance contre Jeremy Corbyn, chef de l'opposition britannique

Jeremy Corbyn, chef du Parti travailliste et donc de l'opposition britannique, avait soutenu le Remain et avait été très critiqué dans son camp pour son attitude tiède pendant la campagne. Plus généralement, issu de la gauche de la gauche, il est clivant au sein de son parti. 

Aujourd'hui, deux députés travaillistes ont déposé une motion de défiance contre lui. C'est au président du groupe parlementaire de l'évaluer et, si il l'accepte, celle-ci sera soumise à un vote du groupe parlementaire.

13h09 : L'effondrement de la Livre Sterling

Ce graphique de Bloomberg, qui compare l'effondrement de la Livre ce matin au "Lundi Noir" où la Grande-Bretagne est sortie du serpent monétaire européen, est très parlant...

13h04 : Avec le Brexit, l'Espagne veut récupérer Gibraltar...

Arguant que le Brexit rendrait la vie impossible pour Gibraltar, avec l'imposition d'une nouvelle frontière, l'Espagne a proposé la création d'une "souveraineté partagée" entre la Grande-Bretagne et l'Espagne pour l'enclave britannique au sud de la péninsule ibérique. Sous Franco, l'Espagne avait fait un blocus contre Gibraltar pour forcer la restitution de la ville.

Les britanniques de Gibraltar sont massivement en faveur de leur maintien dans le Royaume-Uni, mais ils ont également massivement voté en faveur de Remain...

12h54 : Frédéric Oudéa, Fédération bancaire française : "Les banques françaises seront parmi les moins impactées"

Frédéric Oudéa, patron de la Société générale, qui a dévissé en Bourse ce matin, mais également préisdent de la Fédération bancaire française, a déclaré que "les banques françaises seront parmi les moins impactées" par le Brexit.

Les banques françaises auraient, selon lui, "deux pieds à la fois à Paris et à Londres". "Nous sommes prêts à gérer et à nous adapter à ce nouveau cadre institutionnel". 

12h53 : Manuel Valls : "Il faut rebâtir le projet européen"

"Ce choix des Britanniques est un choc, une déflagration et c'est aussi leur choix libre et souverain qu'il ne faut surtout pas nier ou mépriser mais le respecter et en tirer toutes les conséquences", a déclaré le Premier ministre.
"On m'a souvent fait le reproche de parler avec gravité ces derniers temps parce que je disais que l'Europe pouvait être tragique", a-t-il ajouté. 
Le Premier ministre veut "rebâtir le projet européen en répondant aux questions des valeurs, de l'identité, des frontières"'. 
Pour conclure, il a déclaré: "je suis profondément patriote, j'aime mon pays la France, je crois en cette nation, je suis pleinement européen par mes racines et mes convictions".

12h47 : Angela Merkel appelle au calme

Angela Merkel s'est exprimée depuis la Chancellerie à Berlin. Le résultat est "un contre-temps pour l'intégration européenne". Il faut "analyser la situation calmement et ne pas prendre de décisions trop rapidement." Les pays de l'Union européenne ne pourront défendre leurs intérêts dans le monde que "ensemble." 

Elle a affirmé qu'elle voulait que le Royaume-Uni et l'UE aient des relations "proches" après le Brexit.

"Encore et encore nous avons face à nous des gens qui ont des doutes sur la direction prise par l'UE. [...] Nous devons nous assurer que les gens sentent que l'UE peut contribuer à leurs vies."

Elle a déclaré avoir invité François Hollande, Donald Tusk et Matteo Renzi à Berlin pour un sommet.

12h36 : Un deuxième référendum d'indépendance écossais est "hautement probable"

Nicola Sturgeon, Premier ministre de l'Ecosse, s'est exprimée. L'Ecosse a votée très fortement en faveur de Remain. 

Elle a déclaré qu'elle "regrette profondément" la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne, et qu'il est "démocratiquement inacceptable" que l'Ecosse, qui a voté pour rester dans l'UE, "doive maintenant envisager d'être retirée de l'UE contre notre point de vue."

En conséquence, l'option d'un nouveau référendum d'indépendence de l'Ecosse "doit être sur la table". Il y a eu "un changement de circonstances significatif" depuis que l'Ecosse a voté pour rester en 2014 ; et le gouvernement écossais "va commencer à préparer la législation qui est requise" pour entreprenere un deuxième référendum. 

Un référendum est "hautement probable".

12h32 : François Hollande appelle à un "sursaut" de l'Union européenne

Le président français s'est exprimé à propos du Brexit. Il a appelé à un "sursaut" de l'Union européenne, et a déclaré que "le danger" est "immense face aux extrémisme et aux populismes."

"C'est un choix douloureux et je le regrette profondément (…) il faut prendre conscience lucidement des insuffisances du fonctionnement de l'Europe."

12h30 : Les dirigeants européens acceptent le fait du Brexit, demandent le début de la procédure "le plus vite possible"

Les dirigeants des institutions européennes--Donald Tusk, président du Conseil européen, Martin Schulz, président du Parlement, Mark Rutte, président du Conseil de l'UE, et Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne--ont publié un communiqué commun : 

Cette situation est sans précédent, mais nous sommes unis dans notre réaction. Nous resterons debout, forts, et nous maintiendrons les valeurs fondamentales de l'EU, de promouvoir la paix et le bien-être de ses peuples. L'Union de 27 Etats-membres continuera. Nous attendons maintenant que le Royaume-Uni donne effet à cette décision du peuple britannique aussi vite que possible, aussi douloureux que puisse être le processus. Tout délai prolongerait l'incertitude plus longtemps que nécessaire. Nous sommes prêts à commencer rapidement les négociations avec le Royaume-Uni sur les termes et conditions de son retrait de l'Union européenne. Jusqu'à la fin de cette procédure de négociation, le Royaume-Uni reste un membre de l'Union européenne, avec tous les droits et devoirs qui en découlent.

Dans une conférence de presse suivant la publication du communiqué, Jean-Claude Juncker a précisé qu'il était confiant à l'orée des négociations et que "nous espérons avoir [le Royaume-Uni] comme partenaire proche de l'Union européenne à l'avenir."

12h18 : Boris Johnson s'exprime

Boris Johnson, ancien Maire de Londres, chef de la campagne Leave, et considéré comme beaucoup comme probable futur premier ministre après la démission de David Cameron, s'est enfin exprimé. Il a salué le bilan de son ami et collègue David Cameron. 

Il s'est surtout adressé aux jeunes, dont il sait qu'ils ont massivement voté Remain, et insisté sur le fait que, pour lui, le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne ne veut pas dire que le pays va se refermer sur lui-même ou s'isoler, mais qu'au contraire il restera ouvert avec l'Europe, et fera toujours partie de l'Europe. "Le Royaume-Uni restera une puissance européenne", a-t-il déclaré. 

12h05 : Déjà les représailles

Le député européen allemand Elmar Bork a déclaré que le Parlement européen va demander à Jean-Claude Juncker de retirer immédiatment ses résponsabilités au commissaire européen britannique.

12h02 : Donald Tusk : "Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort."

Philosophe, le président du Conseil européen cite Nietzsche... (via Pascale Tournier)

11h59 : La Belgique réclame un "conclave" des 27 après la "claque" du Brexit

Charles Michel, le Premier ministre belge, a réclamé l'organisation d'un "conclave" des 27 dirigeants de l'UE, "dès le mois de juillet" et "sans la Grande Bretagne", afin de "donner des orientations claires pour le futur de l'Europe." 
"L'objectif serait de définir certains engagements que nous devrions prendre concernant le marché unique, l'agenda numérique, l'approfondissement de l'union monétaire et économique, ainsi que la sécurité intérieure et extérieure".

11h49 : Marine Le Pen s'exprime

Dans une vidéo publiée sur Facebook, Marine Le Pen s'est félicitée du résultat, évidemment, et a appelé à un référendum similaire en France. 

"Pour tous les patriotes, ce jour est un jour de joie. Ce n'est pas l'Europe qui est morte, c'est l'Union européenne qui vacille, et ce sont les nations qui renaissent. Elles doivent former entre elles un nouveau projet européen, celui de la coopération." 

"Les lubies fédérales et anti-démocratiques des artisans de l'Union européenne actuelle ne sont pas viables, ne sont plus tenables. Ecoutez-les tous attentivement dans les jours qui viennent. Vous verrez alors le vrai visage de l'Union européenne et de ses défenseurs."

11h35 : La BCE prête à agir

"La BCE observe de près les marchés financiers à la suite du référendum britannique, et est prête à fournir de la liquidité supplémentaire en cas de besoin", a déclaré l'institution. 

11h29 : Pour Donald Trump, le Brexit est "une bonne chose"

Donald Trump, en voyage au Royaume-Uni pour l'ouverture d'un terrain de golf de la marque Trump, a déclaré à BBC News que le Brexit est "une bonne chose." Il a même rajouté que c'est "une chose fantastique."

11h11 : S&P se prépare à dégrader la note du Royaume-Uni

S&P a déclaré qu'ils se préparent à baisser la note du Royaume-Uni, actuellement triple A, rapporte Bloomberg. S&P baissera la note "d'au moins un cran", a déclaré Moritz Kraemer, responsable des notes souveraines dans l'agence de notation. 

11h01 : Une sortie d'ici à 2020, selon un responsable britannique

Chris Grayling, Leader of the House of Commons--équivalent du ministre chargé des Relations avec le Parlement--et membre important de la campagne Leave, a déclaré que la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne devra être finie avant les prochaines élections législatives britanniques, c'est-à-dire avant 2020.

10h57 : Pour Tony Blair, le Brexit est "très triste"

Pour l'ancien premier ministre travailliste, s'exprimant sur Sky News, la décision du Brexit aura "d'énormes conséquences." Le résultat est "très triste pour notre pays, pour l'Europe, pour le monde."

10h50 : Selon les observateurs politiques, l'indépendance de l'Ecosse n'est pas à l'ordre du jour

L'Ecosse a voté Remain massivement, et les résultats ont donné à beaucoup de nationalistes écossais l'idée de demander un nouveau référendum sur l'indépendance, puisque les Ecossais ne veulent pas de cette nouvelle direction pour le Royaume-Uni. 

Mais selon de nombreux observateurs politiques, comme John McTernan du Daily Telegraph, ce n'est pas à l'ordre du jour, pour plusieurs raisons : 

  • Des raisons pratiques et de calendriers. D'ores et déjà, personne ne sait comment la Grande-Bretagne va sortir du royaume uni. Rajouter un processus d'indépendance de l'Ecosse, puis d'adhésion à l'UE--avec quelle monnaie?--avant la fin de la sortie du Royaume-Uni, qui prendra plusieurs années, serait un cauchemar diplomatique, juridique et technique.
  • Nicola Sturgeon, dirigeante actuelle du parti nationaliste écossais, le SNP, est dans une bonne position, son parti contrôlant le parlement écossais et la majorité des sièges parlementaires écossais. Demander un nouveau référendum serait un énorme risque--une nouvelle défaite assurerait la fin du mouvement pour au moins une génération, et, n'étant pas parieuse, elle ne demandera pas un référendum sans être sûre de le gagner, ce qui n'est pas le cas à l'heure actuelle.

10h46 : Scènes de chaos autour de la maison de Boris Johnson

Le chef de la campagne Leave, dont beaucoup pensent qu'il pourrait être le prochain Premier ministre britannique après la démission de David Cameron, ne s'est toujours pas exprimé. Il est sorti de chez lui ce matin sans parler aux médias ou à ses militants, et il y a eu des scènes de chaos à la sortie de son domicile, rapporte la BBC

10h40 : Une fracture générationnelle très nette sur le Brexit

Les 18-24 ans ont voté Remain à 64%, alors que les 65 ans et plus ont voté Leave à 58%.

Via Thierry Solère.

10h39 : Hier soir, BHL avait twitté un peu trop tôt...

Oups.

10h35 : Les marchés attendent une réaction de la BCE

Frédérik Ducrozet, économiste chez Pictet Wealth Management et observateur très fin de la politique monétaire, anticipe les prochaines réactions de la BCE. Selon lui : amélioration du TLTRO (opérations de refinancement) avec augmentation de la taille du financement et baisse du coût, expansion du Quantitative Easing (rachats d'actifs) ou au moins réévaluation des paramètres. Par contre, une baisse de taux est selon lui "indésirable et potentiellement contre-productive", même si en théorie le taux de refinancement pourrait passer à un taux négatif.

10h33 : JP Morgan annonce réévaluler sa position au Royaume-Uni.

JP Morgan "devra peut être changer la structure de son entité juridique européenne" et "devra peut être changer la localisation de certains emplois", déclare la firme financière dans un communiqué

L'idée que le Brexit ferait fuir les entreprises, notamment financières, était un des arguments du camp Remain.

10h31 : La vertinigeuse chute de la Livre Sterling après le Brexit

Image du Financial Times

10h28 : Des leaders populistes européens appellent à des référendums dans leurs pays

Dans la plupart des pays européens, les populistes se réjouissent, et veulent suivre le chemin tracé par le Royaume-Uni. Marine Le Pen a appelé à un référendum similaire en France, ainsi que Geert Wilders, chef du parti anti-immigration des Pays-Bas. 

10h15 : La Banque d'Angleterre prête à injecter de l'argent

La Banque d'Angleterre est prête à débloquer 250 milliards de livres pour assurer le fonctionnement des marchés, a déclaré le gouverneur de l'institution. La banque est aussi "également capable de fournir des liquidités considérables en devises étrangères, en cas de besoin".

10h08 : 6 ministres des Affaires étrangères à Berlin, samedi

"Le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier recevra samedi 25 juin les ministres des Affaires étrangères français (Jean-Marc Ayrault), néerlandais (Bert Koenders), italien (Paolo Gentiloni), belge (Didier Reynders) et luxembourgeois (Jean Asselborn) pour des discussions" et un "échange sur les thèmes actuels de la politique européenne" selon un communiqué.

10h05 : François Bayrou, inquiet pour le Royaume-Uni

10 h : La Banque de France "mobilisée et déterminée"

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau a réagi de façon lapidaire, assurant que l'institution était "mobilisée et déterminée."

9h55 : L'UE "déterminée à garder son unité à 27", assure Donald Tusk

"L'Union européenne est déterminée à garder son unité à 27", a déclaré à Bruxelles Donald Tusk, président du Conseil européen. "Il s'agit d'un moment historique mais assurément ce n'est pas un moment pour des réactions hystériques."

9h50 : quid des migrants ?

La question des migrants de Calais se pose désormais. Plusieurs personnalités politiques comme Xavier Bertrand, réclament la renégociation des accords du Touquet qui oblige la France à maintenir les migrants sur son sol.

9h40 : Eurotunnel perd 34% à la bourse

L'exploitant du tunnel sous la Manche est une des victimes du Brexit même si l'entreprise affirmait dans un communiqué, avant l'ouverture des bourses, que son activité ne serait pas impactée.

9h25 : David Cameron va démissionner en octobre

"Je crois que je ne peux plus être le capitaine qui mène ce vaisseau" a déclaré le Premier ministre David Cameron. "Je ne peux pas à ce stade vous préciser un calendrier, mais je crois que vous aurez un nouveau Premier ministre d'ici octobre (...) Je suis fier d'avoir été Premier ministre pendant six ans. Je crois que nous avons fait de grands progrès (...) Un nouveau Premier ministre devra engager des négociations avec l'Union européenne. Je pense que ce nouveau chef du gouvernement prendra la décision de déclencher l'article 50."

"Le peuple britannique a voté pour quitter l'Union européenne et sa volonté doit être respectée. Il faut parfois prendre des décisions difficiles, (...) c'est pourquoi nous avons décidé la tenue de ce référendum. Nous devons désormais entamer des négociations avec l'Union européenne. Je voudrais rassurer les marchés, l'économie britannique est forte."

9h20 : la bourse de Londres chute aussi de 7,5%, les banques s'effondrent 

9h15 : le CAC 40 perd 7,5%

La bourse de Paris s'est ouverte dans le rouge avec une chute de près de 8%. "Il ne faut pas surinterpréter ce qui va se passer dans les heures qui viennent", a déclaré Stéphane Boujnah, le patron d'Euronext.

La livre sterling, de son côté, dévisse complètement et atteint des records de faiblesse.

8h50 : Le patron des Travaillistes annonce "des jours difficiles"

"Il y aura des jours difficiles à venir" a déclaré le Jeremy Corbyn. "Nous devons faire tout ce qui est possible pour protéger les emplois et les conditions de travail." Il avait fait campagne pour le Remain. 

8h45 : les unes des journaux britanniques

8h35 : l'Ecosse dans l'incertitude

L'Ecosse a largement voté en faveur du Remain. Un nouveau référendum d'indépendance plane donc dans le pays. La première ministre de l’Ecosse, Nicola Sturgeon, a prévenu ce matin que l’Ecosse voyait "son avenir au sein de l’Union européenne" sans apporter plus de précisions.

8h32 : "une route difficile" attend le RU, affirme le président du Parlement européen

"Le Royaume-Uni a décidé de tracer sa route de son côté" a déclaré l'Allemand Martin Schulz. "Je pense que les indicateurs économiques indiquent ce matin que cela va être une route difficile. Je m'attends à ce que les négociations débutent rapidement."

8h30 : David Cameron à 9h

David Cameron devrait s'exprimer à 9 devant le 10 Downing Street. François Hollande se prononcera à la même heure tandis que le premier ministre irlandais dont le pays est indirectement très impacté prendra la parole plus tard dans la journée.

8h25 : Alain Juppé appelle au changement

8h20 : les résultats en pourcentages

Irlande du Nord : 55,8 % en faveur du maintien
Ecosse : 62 % en faveur du maintien
Pays-de-Galles : 52,5 % en faveur de la sortie
Angleterre : 53,4 % pour la sortie

8h15 : "Je suis effondré affirme le leader du Parti Libéral-Démocrate

"Je suis effondré et en colère" a lancé Tim Farron. "Aujourd'hui, nous nous réveillons dans un pays profondément divisé. La vision de l'Angleterre de Nigel Farage a triomphé, mais ce n'est pas une vision que je partage. Les jeunes ont voté pour rester dans l'UE avec une confortable avance, mais ils ont été battus. Ils ont voté pour leur futur mais il leur a été dérobé".

8 h : voici les résultats définitifs

Le Royaume-Uni vote pour la sortie de l'Union européenne à 51,9%, selon les résultats définitifs.

Angleterre
Leave : 15,188,406
Remain : 13,266,996

Irlande du Nord
Leave : 349,442
Remain : 440,437

Ecosse 
Leave : 1,018,322
Remain : 1,661,191

Pays de Galles
Leave : 854,572
Remain : 772,347

En jaune, le Remain, en bleu le Leave : 

7h55 : pour résumer ?

7h50 : le Brexit ? une "chance" pour Bruno Le Maire

"C'est une chance historique pour la France de reprendre le leadership de la construction européenne" a expliqué le député sur France Info. "Lorsque l'Europe ignore les peuples, les peuples se vengent de l'Europe."

7h45 : les bourses asiatiques chutent lourdement

Les conséquences du Brexit se font sentir en Asie où toutes les bourses ont lourdement chuté. La bourse de Tokyo est à -8%, celle de Hong Kong à -4%. 

7h40 : François Hollande à 9h

Le président de la République François Hollande a convoqué une réunion ministérielle à l'Elysée et s'exprimera à 9h, ce matin.          

7h30 : Un départ sous deux ans ?

Le patron du Parti populaire européen, le groupe majoritaire, estime que le départ de l'Union européenne devra être négocié dans les deux ans. "Un départ est un départ" affirme Manfred Weber.

7h25 : le Front national se félicite de ce vote et appelle à un vote similaire en France

7h15 : La presse pro-Brexit fête la victoire

La presse britannique soutenait en majorité la sortie du Royaume-Uni, en particulier les tabloïds dont les unes se dévoilent ce matin.

7h10 : les résultats actuels

Alors que tous les bulletins ne sont pas encore dépouillés, le Brexit obtient 52% des voix tandis que la participation atteint un taux de72,09%.

7h02 : La victoire de Nigel Farage

Le Brexit est avant tout une victoire pour le parti Ukip qui réclame la sortie du Royaume-Uni de l'Europe depuis longtemps. "Nous avons récupéré notre pays. Merci à tous" a déclaré son leader Nigel Farage.


7h : les marchés financiers s'alarment

La livre sterling a dévissé ce matin de plus de 10% pour arriver à son niveau le plus faible depuis 1985. L'ouverture de la bourse sera scrutée avec attention.

Précédemment...

22h30 : 61,1% pour le maintien dans l'UE

Selon une étude de l'université d'Oxford et de Manchester, dont les détails viennent d'être rendus publics, 61,1% des moins de 40 ans avaient l'intention de voter pour rester dans l'Union européenne.

22h15 : l'heure de la vérité approche

Le vote se termine à 22 h (23 h heure française). Cependant, aucun sondage de sortie des urnes ne sera donné. Après la fermeture des bureaux l’institut YouGov dévoilera un sondage réalisé en ligne et non à la sortie des urnes. Il est donc considéré comme beaucoup comme non significatif. Il faudra attendre minuit (1 h heure française) pour connaître les premiers résultats, peu significatifs, de Gibraltar et des îles Scilly. Les résultats de Londres seront également proclamés rapidement, vers 00 h 45 (1 h 45 heure française). Selon l’analyse de JP Morgan’s, le camp du « remain » devrait rester en tête des résultats jusqu’à environ 3 h du matin (4 h à Paris) quelle que soit l’issue définitive du scrutin.

18h17 : les investisseurs sont confiants pour le maintien dans l'UE

La Bourse de Londres finit ce jeudi historique sur un bond de 1,23%. Un témoignant de la confiance des investisseurs en un maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. En effet, la livre sterling a été en hausse toute la journée. Les Bourses européennes ont suivi la même tendance, avec +1,85% pour Francfort, +3,71% pour Milan et + pour +1,96% Paris.  

17h45 : à Londres, des queues devant les bureaux de vote

Malgré les intempéries qui frappent le sud du Royaume-Uni, les électeurs sont nombreux à aller voter. Selon The Guardian, il y a la queue devant plusieurs bureaux de vote de la région de Londres, réputée favorable à l'Europe. 

16h26 : One Direction motive les Britanniques

Sur Twitter, Niall Horan des One Direction, appelle ses compatriote à aller voter. «Utilisez votre vote», écrit l'artiste. Son message a été retweeté plus de 28.000 fois ce jeudi en début d'après-midi, et aimé plus de 48.000 fois.

12h43 : 52% pour le maintien dans l'UE 

Selon le sondage de l'institut Ipsos-Mori réalisé mardi et mercredi pour l'Evening Standard, 52% des sondés sont pour le maintien du Royaume – Uni dans l'UE, contre 48% pour le Brexit.

10h47 : le Premier ministre David Cameron et son épouse Samantha ont voté à Londres

Sur fond de rumeurs de démission en cas de Brexit, les analyses vont bon train sur le fait que David Cameron pourrait jouer son avenir politique à l'issue du referendum, laissant éventuellement sa place à Boris Johnson, pro-Brexit et ancien maire de Londres..

09h30 : Michel Rocard pour le "Leave"

Michel Rocard est donc pour le Brexit, "parce que la Grande-Bretagne ne conçoit pas l'Europe comme une entité politique... Elle ne souhaite pas qu'elle soit un pouvoir de régulation mondiale. Or l'Europe est en train de disparaître, elle est absente de cette partie du monde où un milliard d'hommes pensent "musulman", et qui est la source de notre alimentation en pétrole. La présence de la Grande-Bretagne depuis 1972 dans l'Union européenne nous interdit d'avancer. Donc, je souhaite le Brexit. ", indique l'ex-Premier ministre français dans une interview accordée au Point ce jeudi. "Mais il n'est pas sûr que nous sachions en profiter", ajoute-t-il.

6h36 : le suspense est à son comble alors que les sondages restent contradictoires

Un dernier sondage de l'institut YouGov donne le camp du maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne gagnant à 51 % contre 49 %. Hier 22 juin, le même institut donnait le camp du "Brexit" vainqueur à 44%.

"Nous sommes plus fort dans l'Europe", clame le Premier ministre britannique David Cameron encore ce mercredi soir sur les réseaux sociaux :

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