L'Europe se rapproche encore du pape François, et lui remet le prix Charlemagne<!-- --> | Atlantico.fr
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Le pape François reçoit, juste avant la remise de son prix Charlemagne, la chancelière allemande Angela Merkel en audience privée au Vatican, le 6 mai 2016.
Le pape François reçoit, juste avant la remise de son prix Charlemagne, la chancelière allemande Angela Merkel en audience privée au Vatican, le 6 mai 2016.
©REUTERS/Alberto Pizzoli

En mal de soutien

Les trois plus hautes instances de l'Union européenne se sont rendues vendredi à Rome pour remettre au souverain pontife un prix destiné à ceux "ayant œuvré pour l’unification européenne".

Visite au Vatican le 6 mai pour l'Union européenne. La Commission et le Conseil européen de Bruxelles, représentés respectivement par leurs présidents Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, ainsi que le président du Parlement européen de Strasbourg, Martin Schultz entendent décerner au pape François le prix Charlemagne.

Parmi les autres invités État de la Cité du Vatican ce vendredi, la chancelière allemande Angela Merkel, le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini ,et le roi Philippe VI d'Espagne.

Créé en 1948, la cérémonie de remise du prix Charlemagne, qui distingue les personnages "ayant œuvré pour l’unification européenne" se tient traditionnellement à Aix-la-Chapelle, en Allemagne. A personne d'exception, protocole d'exception, le pape argentin a reçu sa distinction au Saint-Siège, à Rome.

Parmi les auréolés du prix Charlemagne avant lui, Donald Tusk, Jean-Claude Juncker et Martin Schultz.

Pour l'occasion, MM. Juncker et Schultz, qui avaient déjà reçu le pape à Strasbourg le 25 novembre 2014, se sont vus ouvrir une tribunedans le journal Le Monde :

"Certains pourraient se dire, en ricanant, que l’Union européenne doit aller bien mal pour en être au point de se tourner vers le pape, tandis que d’autres pourraient se demander pourquoi décerner à un pape argentin un prix pour l’unification pacifique de l’Europe…", peut-on y lire.

A cette assertion, Juncker et Schultz développent : "Nous sommes convaincus que le pape François mérite cette distinction, pour le message d’espoir qu’il adresse à l’Europe."

De son côté, le pape François a enjoint l'Europe "aujourd'hui plus que jamais, à construire des ponts et à abattre des murs", comme l'ont fait les pères fondateurs de l'Union européenne, selon le souverain pontife. "Les projets des Pères fondateurs, hérauts de la paix et prophètes de l'avenir, ne sont pas dépassés", a ajouté le saint Père, qui a aussi mentionné le problème du chômage au sein de l'Union, particulièrement chez les jeunes, a-t-il précisé.

Dans leur tribune du Monde, Jean-Claude Juncker et Martin Schultz reconnaissent la "crise multiple" que travers l'Europe en ce moment, citant le pape qui affirme " les difficultés peuvent devenir des facteurs puissants d’unité".

"Il est donc grand temps pour les Européennes et les Européens de se lever et de lutter pour l’Europe qui est notre bien commun", concluent les présidents de la Commission et du Parlement européen.

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Lu sur Le Monde

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