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Crise des migrants : les 28 limitent les concessions faites à la Turquie
©Reuters

Prise de position

Après des heures de négociations, les Européens sont tombés d’accord sur les propositions qui seront faites à Ankara.

Ahmet Davutoglu risque de faire grise mine. Le Premier ministre turc espérait obtenir le maximum des Européens, en échange de l‘endiguement de la crise migratoire, qui part de Turquie. Finalement, les 28 pays de l’UE ont décidé de limiter les concessions, après d’âpres négociations dans la nuit de jeudi à vendredi. Les pays n’ont d’ailleurs pas signé d’accord mais plutôt une ‘’position commune.’’

Parmi les points sensibles, celui de la suppression du visa pour les séjours de moins de 90 jours pour les Turcs. Si elle est toujours prévue pour juin, elle est désormais conditionnée à un ensemble de mesures techniques et politiques indispensables qu’Ankara aura bien du mal à remplir en si peu de temps. L’adhésion de la Turquie à l’Union européenne est aussi un facteur de crispation. Certains Etats, à commencer par Chypre sont prêts à sortir le véto contre l’accord.

Ce sont d’abord trois représentants de l’UE (Donald Tusk, président du Conseil européen, Jean-Claude Juncker, patron de la commission et Mark Rutte, Premier ministre néerlandais qui assure la présidence tournante de l'Union européenne) qui rencontreront le chef du gouvernement turc ce vendredi matin. Les chefs d’Etat se retrouveront probablement dans l’après-midi, en fonction des progrès obtenus.

"Alors que la Turquie accueille trois millions (de migrants), ceux qui sont incapables de faire de la place à une poignée de réfugiés et qui, au cœur de l'Europe, maintiennent des innocents dans des conditions honteuses, doivent d'abord regarder chez eux" a pesté le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Lu sur Le Figaro

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