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Donald Trump : Escalade de violences autour de ses meetings
©Chris Keane / Reuters

"J'ai peur"

Le milliardaire américain a annulé son dernier meeting à Chicago à cause des violences.

Donald Trump continue de faire controverse, et la sauce n'arrête pas de monter. Le milliardaire a récemment reporté un meeting de campagne à Chicago, alors que l'événement était sur le point de commencer, mais était perturbé par de nombreuses manifestations, et des débordements violents. Dernier épisode d'une suite d'événements violents autour de la campagne de Donald Trump, accusé d'en jouer. 

Aux Etats-Unis, il y a presque toujours au moins quelques manifestants à l'extérieur d'un meeting politique, quelqu'il soit. Mais il y a toujours eu plus de manifestants aux meetings de Trump, et il y a souvent eu des épisodes de violence. A un meeting récent, un membre du service de sécurité aurait agrippé un journaliste par la gorge avant de le projeter violemment au sol. Plus récemment, à un autre meeting, un fana de Trump a agressé un manifestant noir, l'attaquant par derrière avec un coup de poing. Juste une poignée d'échauffourrées dont Trump est tenu pour responsable, au moins en partie, car il refuse de les condamner, et les encouragerait même. A un meeting récent, alors que des manifestants étaient évacués par le service d'ordre, il déplora qu'il n'y avait plus de "conséquences" au fait de manifester. 

Son dernier meeting, prévu à Chicago, a vite été pris par des scènes de chaos. De nombreux manifestants étaient rentrés dans l'arène où devait avoir lieu le meeting, occupant plusieurs gradins, et s'étaient mis à scander des slogans. Il y avait également de nombreux manifestants à l'extérieur. Lorsqu'il fut annoncé que pour des raisons de sécurité Trump ne viendrait pas, des affrontements ont éclaté entre pro- et anti-Trump. "J'ai peur", a déclaré un participant du meeting au micro de CNN.

Pendant ce temps, les incidents de violence entre l'apareil Trump et les journalistes se multiplient. Dernière au tableau de chasse, Michelle Fields, journaliste à Breitbart News, site de l'ultra-droite américaine qui pourtant soutient Trump. Alors que Trump quittait une salle après s'être exprimé, elle s'est approchée de lui pour lui poser une question, et le directeur de campagne de Trump, Corey Lewandowski, l'aurait violemment agrippée par le bras, au point de laisser des bleus, et l'aurait projetée au sol. Lewandowski nie formellement les faits--alors qu'un autre journaliste a été témoin, et qu'il y a un enregistrement audio et un enregistrement vidéo qui corroborent les allégations de Fields. Dans une culture politique où des membres de staff de candidats ont été poussé à la démission pour des incartades beaucoup plus anecdotiques, Trump soutient complètement son directeur de campagne.

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Lu sur CNN.com

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