Etat islamique : un adolescent décapité pour avoir écouté de la musique pop<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Etat islamique : un adolescent décapité pour avoir écouté de la musique pop
©Capture d'écran

Horreur

Des adolescents de Mossoul ont été décapités et exécutés par balle pour avoir écouté de la musique pop et raté les prières du vendredi.

L'Etat islamique aurait décapité un adolescent pour avoir écouté de la musique pop, et en aurait éxécuté deux autres par balles pour avoir raté les prières du vendredi, selon les médias kurdes, repris par le journal britannique The Independent. Si c'est confirmé, un nouveau point à la très longue liste des atrocités de l'Etat islamique. Une patrouille aurait trouvé Ayham Hussein, 15 ans, dans la réserve du magasin de son père, entrain d'écouter de la "musique occidentale". Il aurait été traduit devant un tribunal islamique, qui aurait prononcé une sentence de mort. Il aurait été décapité en public avant que le corps ait été remis à la famille.

Il est impossible de corroborer indépendamment ce fait, rapporté par des médias kurdes qui sont opposés à l'Etat islamique. Mais les journalistes de The Independent signalent que l'événement a mené, fait rare, à des protestations publiques. Et ce serait le premier événement de ce genre à Mossoul, où les tribunaux islamiques n'auraient jusque là pas officialisé d'interdiction d'écouter de la musique. 

Indépendamment, deux autres adolescents auraient été exécutés pour avoir raté les prières du vendredi. Ils auraient été publiquement abattus devant la mosquée le dimanche suivant, après la lecture d'une déclaration promettant le même sort à toute personne ratant les prières. 

A LIRE AUSSI : Ces soldats français s'ennuyaient, ils sont partis combattre l'Etat islamique en freelance

Lu sur The Independent

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !