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Attentats de Paris : aucun des 5 000 tirs du Raid lors de l'assaut à Saint Denis le 18 novembre n'a touché Abaaoud ni sa cousine
©Reuters

Indiscrétions

Le Monde fait de nouvelles révélations ce jeudi après-midi. On apprend notamment que Hasna Aït Boulahcen est morte asphyxiée.

Nouvelles révélations du Monde sur les attentats du 13 novembre. Ce jeudi, le journal donne des détails sur l'assaut qui a eu lieu à Saint-Denis le 18 novembre, 5 jours après les attaques terroristes à Paris. Dans ce long récit, il est par exemple indiqué qu'aucun des 5 000 tirs du Raid n'a touché Abdelhamid Abaaoud ni sa cousine. 

Hasna Aït Boulahcen est en réalité morte asphyxiée selon le rapport d'autopsie. Quant au coordinateur des attentats, il a été touché par des boulons. "Sa mort a été le résultat de la mise en œuvre d'un dispositif explosif, le corps ayant subi un effet de blast et de polycriblage notamment par éléments métalliques" dit le document. Le terroriste est donc mort des suites de l'explosion du troisième homme qui s'est fait sauter à l'aide d'une ceinture d'explosifs à l'intérieur de l'appartement. "Il n'est pas caractérisé de lésions évocatrices de blessures par arme à feu" explique encore le rapport.

Le Monde explique encore qu'il est impossible pour le moment d'établir l'identité du troisième homme. Une autre zone d'ombre demeure puisqu'un pistolet semi-automatique alors que le patron du Raid avait déclaré que ses hommes" avaient été accueillis par des tirs nourris". Le journal raconte aussi qu'Hasna Aït Boulahcen, qui était amoureuse de son cousin depuis l'âge de 16 ans et qui avait failli l'épouser, a une conversation avec lui alors qu'elle est allé le chercher "dans un buisson à Aubervilliers, dans lequel il s'est caché quatre jours"

Enfin un gérant de cybercafé qui a vu Abaaoud le soir des attentats a dit aux policiers que l'homme paraissait être drogué. "Ce qui m'a interpellé, c'est que cet homme avait l'air d'avoir bu ou consommé de la drogue. Son visage et ses yeux étaient gonflés. Il ressemblait à un des nombreux toxicomanes que l'on rencontre à Chateau-Rouge" avait-il livré aux enquêteurs. 

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