Déchéance de nationalité : des militants socialistes saisissent la Haute autorité éthique du PS<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Déchéance de nationalité : des militants socialistes saisissent la Haute autorité éthique du PS
©Reuters

Toujours tendu

Ils dénoncent les propos de Manuel Valls qui a défendu le projet dans une tribune publiée lundi sur Facebook.

Le projet d'élargissement de la déchéance de nationalité continue de faire débat à gauche. Ce mardi matin, des militants socialistes ont annoncé saisir la Haute autorité éthique du PS. Ils dénoncent les propos de Manuel Valls qui a défendu le projet dans une tribune publiée lundi sur Facebook. "Cette déclaration de Manuel Valls et l'action de ce gouvernement sont en contradiction avec les valeurs telles que définies par les textes du parti", estiment les auteurs de la saisine.

Il y a quelques heures, Manuel Valls avait défendu son projet estimant que la déchéance de nationalité ne "concernera heureusement qu’un nombre limité de personnes". Il expliquait qu'elle "symbolisera l’exclusion définitive du pacte national de ceux qui ont commis des crimes terroristes, dans le respect des principes du droit international auxquels nous sommes attachés, qui interdisent de créer des situations d'apatridie". "Face au terrorisme, aujourd’hui, préserver l’unité nationale et le rassemblement, c’est respecter le discours du président de la République applaudi sur tous les bancs du Congrès" disait aussi le Premier ministre. 

Invité de France Info, ce mardi, Didier Guillaume a pris position pour le projet de l'exécutif. Pour le député PS, la déchéance de nationalité "ne met pas en cause le droit du sol". "C'est une réponse aux terroristes qui veulent mettre à mal la nation" a-t-il indiqué. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !