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François Hollande : "Malgré les larmes, cette génération est devenue le visage de la France"
©Reuters

Hommage

La France rendait hommage ce vendredi matin aux victimes des attentats de Paris et du Stade de France.

L'émotion était vive dans la cour des Invalides. Les familles des victimes, les politiques de tous bords, des représentants des services de secours et de la police... Tous étaient là, debout dans le froid matinal, tandis que la garde républicaine jouait Haendel, en attendant l'arrivée du Président de la République. Puis le silence, intense, pour accueillir François Hollande, à 10h30.

Après la Marseillaise, les chanteuses Camilia Jordana, Yael Naim et Nolwenn Leroy ont entonné ''Quand on a que l'amour'', de Jacques Brel, suivi de l'interprétation de ''Perlimpinpin'' de Barbara par Nathalie Dessay. Puis ce furent des noms des victimes d'être lentement égrenés, devant un président visiblement très ému.

''Vendredi 13 novembre, ce jour que nous n'oublierons jamais, la France a été frappée lâchement. Une horde d'assassins a tué 130 des nôtres et en a blessé des centaines au nom d'une cause folle et d'un dieu trahi" a déclaré François Hollande. "La plupart avaient moins de 35 ans. Ils étaient encore des enfants lors de la chute du mur de Berlin. Ils n'avaient pas eu le temps de croire à la fin de l'Histoire. Elle les avait déjà rattrapés quand survint le 11 septembre 2001. Ils avaient compris que le monde était guetté par de nouveaux périls. Les attentats de janvier les avaient bouleversés."

"Les terroristes veulent nous diviser, nous opposer, nous jeter les uns contre les autres. Ils échoueront" a promis le Président de la République."Ils ont le culte de la mort, mais nous avons l'amour de la vie". François Hollande a aussi rendu hommage aux forces de l'ordre et aux militaires, impliqués dans plusieurs conflits contre le terrorisme. ''Nous mènerons ce combat jusqu'au bout et nous le gagnerons,'' soulignant les ''forces'' de la nation comme la ''laïcité'' ou encore ''l'humanité''. Et d'asséner : ''nous ne changerons pas, nous serons unis sur l'essentiel. Si l'on cherche un mot pour qualifier cet élan, ce mot existe, c'est la fraternité." 

Lui qui demandait aux Français de ''pavoiser'' s'est aussi exprimé sur ''le patriotisme que nous voyons aujourd'hui se manifester avec ses drapeaux fièrement arborés, ces rassemblements spontanés, ces foules qui chantent la Marseillaise '', qui n'ont ''rien à voir avec je ne sais quel instinct de revanche ou rejet de l'autre. Ils sont le symbole de notre union, de notre inaltérable résistance face aux coups qui peuvent nous être portés."  Et de conclure : "Aujourd'hui malgré les larmes, cette génération est devenue le visage de la France," 

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