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La Croatie passe à droite, l'Europe de l'est durcit le ton
©Reuters

A droite toute !

Les élections législatives en Croatie ont été remportées d'une courte tête par la droite qui pourrait prendre la tête d'une coalition.

Hongrie, Pologne, Croatie... L'Europe de l'est prend doucement glisse vers la droite dure. Ce dimanche, les Croates ont voté en majorité pour l’Union démocratique croate, parti nationaliste. Si l'avance n'est pas suffisante pour gouverner seul, le parti espère bien s'allier au centre droit pour en terminer avec le gouvernement social-démocrate arrivé en deuxième position. Cette victoire de la droite dure n'est pas vraiment une surprise et la crise des migrants a évidemment servi Tomislav Karamarko, son chef, ancien ministre de l'Intérieur et suspecté d'avoir été membre des services secrets yougoslaves.

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Attaché aux "valeurs chrétiennes," hostile au mariage gay et anti-immigration, il rejoint ainsi plusieurs autres pays de l'est, adepte de la politique nationaliste. Le chef de file est évidemment Viktor Orban en Hongrie, mais aussi Jaroslaw Kaczynski, le chef du parti polonais devenu président grâce à des promesses eurosceptiques et très traditionalistes, fin octobre. En 2014, c'est la Bulgarie qui met à la tête du pays une coalition de droite, au sein de laquelle on retrouve des nationalistes et des populistes. Sans compter la (pas si) lointaine Russie et la Turquie, passée vers un système autoritaire.

Et d'autres pays pourraient être tentés. En Roumanie, le Premier ministre socialiste a dû démissionner après des scandales de corruption et un grave incident meurtrier à Bucarest. Là-aussi, la crise des migrants est devenu un des grands enjeux.

Lu sur Le Monde

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