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Mario Draghi laisse penser
que la BCE pourrait agir
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Mystérieux

Le président de l’institution rappelle que le programme d’achat d’obligation est temporaire et limité, mais n’exclut pas d'autres pistes d'actions.

Tout en nuance. D’abord, Mario Draghi, qui s'exprimait jeudi devant les eurodéputés réunis à Bruxelles, a nettement insisté sur le fait que la BCE avait un mandat et qu’elle devait le respecter. En somme, il n’est pas dans ses attributions de multiplier les interventions sur les marchés pour racheter des obligations d’Etat en difficulté.

"Il y a un traité. On ne doit pas demander à la BCE de faire des choses hors du traité", a déclaré Draghi, soulignant que le programme de rachat d’obligations publiques était "temporaire" et "limité". Voilà des propos qui vont refroidir Nicolas Sarkozy, fervent partisan d’une intervention plus poussée de la Banque centrale européenne pour rassurer les marchés et tenter d’enrayer la spirale négative dans laquelle est engouffrée la zone euro. A l’inverse, Angela Merkel appréciera sans doute, alors que l’Allemagne s’oppose fermement à une intervention.

Néanmoins, Paris et Berlin avaient fini, lors de leurs dernières discussions, par trouver un accord malgré leur position antagonistes. La BCE n’interviendrait pas par rachat d’obligations, mais pourrait néanmoins prendre quelques mesures pour rassurer les marchés. Notamment une baisse des taux d’intérêt, qui pourrait être annoncée le 8 décembre. Ce à quoi Mario Draghi n'a pas fermé la porte jeudi. En estimant que les 

Le président de la BCE a noté que "les risques baissiers en termes de perspectives économiques se sont accrus", ce qui, pour plusieurs analystes, laisse la porte ouverte à une baisse des taux d'intérêt. D'autant que la BCE doit rendre la semaine prochaine ses prévisions de croissance et d’inflation, qui pourraient être revues à la baisse.

Enfin, selon Les Echos, il n’est pas exclu que la BCE élargisse la gamme des actifs qu’elle  accepte à ses opérations de prêts. Une façon de prendre, malgré ce que peut dire Mario Draghi, quelques latitudes avec les traités, pour secourir une économie en panique. 

Lu sur Les Echos

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