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Mario Monti à la tête
du nouveau
gouvernement italien
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Super Mario au pouvoir

Mario Monti, le nouveau Premier ministre italien a été chargé par Giorgio Napolitano de former le nouveau gouvernement italien.

[Mis à jour le 14 novembre à 10h45]

Le portrait de Mario Monti.

[Mis à jour le 14 novembre à 6h30]

A peine nommé Premier ministre, Mario Monti s'est exprimé sur la situation économique très difficile de l'Italie. Grâce un "effort" collectif, le pays peut "vaincre" la crise, a-t-il estimé, avant d'ajouter que l'Italie "doit redevenir un élément de force, non de faiblesse, dans une Union européenne dont avons été parmi les fondateurs". L'ancien commissaire européen a également "remercié" le président de la République Giorgio Napolitano pour la "confiance" qu'il lui a accordée "dans un moment de difficulté particulière pour l'Italie".

Mario Monti a dix jours pour obtenir la confiance du Parlement. Il doit annoncer dans les prochains jours la composition de son gouvernement, dont le chef du Pari démocrate, principal parti d'opposition, Pierluigi Bersani a demandé qu'il "soit totalement nouveau, à forte composante technique, et mette l'Italie en condition d'affronter l'urgence".

De son côté, malgré sa démission, Silvio Berlusconi n'a pas l'intention de quitter la vile politique italienne. Dès dimanche soir, il s'est dit "prêt à favoriser les efforts du président pour donner immédiatement au pays un gouvernement au profil technique". A 75 ans, le Cavaliere a par ailleurs assuré qu'il "redoublerait son engagement au Parlement et dans les institutions pour rénover l'Italie". La retraite est donc loin pour Berlusconi, qui a ajouté : "je ne me rendrai pas tant que je n'aurai pas rénové l'architecture de l'Etat

[Mis à jour le 13 novembre à 20h00]

Sans surprise, c'est Mario Monti qui a été désigné par le président de la République italienne, Giorgio Napolitano. Sa nomination doit être approuvée dans les dix jours par les deux Chambres du Parlement.

Moins de 24 heures après la démission de Silvio Berlusconi, la nomination devrait permettre de rassurer les marchés et les partenaires internationaux.

[Mis à jour le 13 novembre à 09h50]

Le président de la République italienne entame dimanche des consultations publiques pour désigner le successeur de Silvio Berlusconi. C'est Mario Monti, l'ex-commissaire européen qui devrait obtenir le poste. La Constitution italienne imposent ces entretiens. Giorgio Napolitano rencontrera d'abord Renato Schifani, le président du Sénat, puis Gianfranco Fini, le président de la Chambre des députés.Il recevra ensuite les délégations des différents groupes parlementaires et les anciens présidents de la République. L'annonce de la nomination est attendue en fin d'après-midi ou lundi.

[Mis à jour le 12 novembre à 22h30]

Les députés italiens ont voté samedi le plan d'austérité promis aux autres Etats de l'Union européenne lors du sommet du 27 octobre. Silvio Berlusconi s'est rendu dans la foulée au palais du Président de la République à Rome pour lui remettre sa démission comme il s'y était engagé. La démission du Cavaliere a été rendue officielle aux alentours de 21h45. Humiliation pour l'homme fort de la politique italienne depuis 1994, des milliers d'Italiens s'étaient massés devant le Palais pour huer le chef du gouvernement démissionnaire, forçant celui ci à quitter le Palais et le devant de la scène politiqueà la dérobée.

[Mis à jour le 12 novembre à 18h30]

Les députés italiens ont adopté les mesures d'austérité proposées par Silvio Berlusconi, ce samedi. Résultat du vote : 380 voix pour, 26 contre, deux abstentions. Le Parti démocrate, principal parti d'opposition, n'a pris part au vote.

Les Italiens attendent maintenant le départ annoncé du Cavaliere.

[Pépite du 12/11/11 à 15h30]

Le compte à rebours à commencé. D'ici quelques jours, l'Italie aura un nouveau président du conseil. Ce devrait être Mario Monti, économiste et ancien commissaire européen à la concurrence. Nommé sénateur à vie mercredi dernier, il est pressenti pour former un gouvernement de technocrates censé sortir le pays de la crise dans laquelle il s'est enfoncé.

Silvio Berlusconi, qui a annoncé son départ mardi, a promis de démissionner à l'issue du vote qui se tient samedi après-midi à la chambre des députés. Le scrutin porte sur la loi de stabilité financière, des mesures d'austérité déjà approuvées par le Sénat vendredi. L'équipe gouvernementale sortante doit ensuite se réunir à 18h pour un dernier conseil des ministres.

L'homme qui a déjà gouverné l'Italie trois fois depuis 1994 pourrait ensuite remettre sa décision au président italien, Giorgio Napolitano. La pression est forte sur le pays, et il ne devrait pas rester longtemps sans gouvernement : sa composition pourrait être annoncée avant la fin du week-end.

Lu sur TF1news

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