Mondial au Qatar: Sepp Blatter accuse Nicolas Sarkozy et le président allemand de l'époque d'être intervenus<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président de la Fifa, Sepp Blatter.
Le président de la Fifa, Sepp Blatter.
©Reuters Pictures

Déballage

Joseph Blatter accuse la France et l’Allemagne d’être intervenues politiquement avant le vote d’attribution des Mondiaux 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar, dans une interview au journal allemand Welt am Sonntag.

Le président de la Fédération internationale de football, Joseph Blatter, ébranlé par les affaires de corruption qui touchent l'institution, ouvre son sac. "Avant l'attribution des Mondiaux au Qatar et en Russie, il y a eu deux interventions politiques", déclare-t-il ce dimanche dans la presse allemande. "Messieurs Sarkozy et Wulff [Christian Wulff, président allemand de 2010 à 2012],  ont essayé d’influencer le vote de leur représentant [le patron de l’UEFA, Michel Platini, et l’ex-icône allemande Franz Beckenbauer]. C’est pourquoi nous avons maintenant une Coupe du monde au Qatar", déclare-t-il.

"Ceux qui l’ont décidé [de confier l’organisation du Mondial au Qatar] doivent prendre leurs responsabilités pour cela", ajoute-t-il. A l'époque, 14 des 22 membres du Comité exécutif de la FIFA avaient voté pour le Qatar.

Il estime que la Fédération allemande de football (DFB) a voté pour le Qatar en raison "d’intérêts économiques". "Regardez les entreprises allemandes ! Deutsch Bahn, Hochtief et beaucoup d’autres compagnies avaient des projets au Qatar bien avant que la Coupe du monde soit attribuée", accuse-t-il.

L'accusation contre Nicolas Sarkozy éclabousse Michel Platini, rappelle le Monde. En 2014, Sepp Blatter avait déjà fait allusion à un déjeuner organisé à l’Elysée par Nicolas Sarkozy le 23 novembre 2010, soit dix jours avant l’attribution du Mondial 2022. Ce jour-là, l’émir du Qatar, Al-Thani, et son premier ministre, ainsi que Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital, alors propriétaire du Paris-Saint-Germain, et Michel Platini étaient réunis autour de la table du président français.

Lu dans Le Monde

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