La France va-t-elle manquer d'électricité ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Consommation
La France va-t-elle manquer d'électricité ?
©

Blackout

Selon l'Observatoire européen des marchés de l'énergie de CapGémini, les risques de panne seront réels cet hiver.

L'hiver dernier déjà, la production d'électricité dans l'Hexagone n'a pas été suffisante pour couvrir les besoins français. La France avait alors dû faire appel à l'Allemagne pour importer de l'électricité. Le problème, précise une étude annuelle de l'Observatoire européen des marchés de l'énergie de CapGémini, c'est que depuis l'Allemagne a amorcé sa sortie du nucléaire et coupé huit de ses réacteurs. Cette année, notre voisin produira donc 8000 mégawatts en moins. Exactement ce que la France a importé l'an dernier pour faire face aux pics de consommation hivernaux.

Cet hiver, dans les moments où le réseau sera saturé, la France ne pourra donc plus se reposer sur la production allemande. Le risque de panne est donc plus important que jamais, notamment en Bretagne et autour de Nice, les deux zones les plus exposées car les plus éloignées des centrales nucléaires françaises.

Europe 1 a interrogé EDF sur le risque réel de panne. L'entreprise ne communique pas officiellement sur le sujet, mais selon les syndicats, c'est l'inquiétude qui domine. "On ne sait pas si on pourra alimenter la totalité de nos clients", avertit Paul Nembi, délégué syndical Force Ouvrière à Réseau transport électrique, la filiale d'EDF en charge du dossier. "Tout va dépendre du climat de cet hiver, des moyens de production qui seront rattachés au réseau. Aux heures de pointe, on est limite au niveau production. La moindre panne, la moindre avarie sur les lignes électriques ou les moyens de production pourra nous poser problème".

Lu sur Europe 1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !