Christine Lagarde évoque "la possibilité" d'une sortie de la Grèce de l'UE

Alors que le risque de faillite se rapproche pour la Grèce, les négociations se tendent sérieusement entre les deux parties prenantes. De son côté, Athènes affirme que l'accord est proche mais semble peu encline à lâcher du lest sur ses revendications, notamment les départs en retraite. De son côté, l'Union européenne et le FMI jouent la montre pour tenter de faire céder Syriza.

Jeudi, c'est la directrice du FMI Christine Lagarde qui a brandi la menace, évoquant "la possibilité" d'une sortie de la Grèce. Pire, selon elle, cela ne "signifierait pas la fin de l'euro" même si l'ancienne ministre "espère que les Européens n'y seront pas confrontés."

C'est la première fois qu'un haut dirigeant évoque publiquement un tel scénario. Jusqu'à présent, un consensus existait pour assurer qu'il n'y "avait pas de plan B." En revanche, le FMI a accepté de laisser à la Grèce jusqu'à la fin du mois de juin pour régler ses dettes, date limite à laquelle le pays ferait officiellement défaut.