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Fessenheim : Emmanuelle Cosse évoque la fermeture de la centrale avant 2017, Ségolène Royal tempère
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Polémique en vue

Sur France Info ce vendredi matin, la secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts a expliqué avoir reçu des garanties de François Hollande.

Cafouillage, couac, problèmes de communication... On ne sait plus très bien où va le gouvernement et ses alliés. Ce vendredi nouvel exemple avec le dossier Fessenheim. Sur France Info, Emmanuelle Cosse a affirmé être certaine de la fermeture "avant 2017" de la centrale nucléaire du Bas-Rhin. Reçue lundi par François Hollande, elle a indiqué en avoir reçu les garanties du président de la Républiqe. "Fessenheim fermera, nous en avons aussi parlé avec le président de la République. C'est ce qu'il a dit. Je suis peut-être la seule en France à le croire mais Fessenheim fermera, c'est un engagement du président de la République. J'entends bien les pressions d'EDF, des syndicats, les sorties de Ségolène Royal et de Stéphane Le Foll. Sauf que je vous dis que Fessenheim fermera" a-t-elle dit.

Emmanuelle Cosse a encore ajouté : "Si Fessenheim ne ferme pas, ça veut dire que la France n'est pas capable de répondre à la question de la sûreté nucléaire. Cette centrale est sur la nappe phréatique la plus importante d'Europe. En plus, Fessenheim est en panne toutes les semaines".

Seulement voilà, quelques minutes plus tard, sur iTélé, Ségolène Royal a tempéré les déclarations de la représentante des Verts soutenant que Fessenheim n'était qu'une "hypothèse". La ministre de l'Ecologie a encore expliqué que "ce qui est sûr, c'est que deux réacteurs fermeront" avec l'ouverture de Flamanville. La fermeture de Fessenheim "c'est l'hypothèse aujourd'hui qui a été avancée dans le cadre de la campagne présidentielle (....) Pour l'instant, il n'y a pas d'autre d'hypothèse sur la table".

"L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) nous dira, au moment où il faut fermer, quels sont les réacteurs les plus dangereux ou ceux qui nécessitent le plus lourd investissement public. Est-ce que c'est Fessenheim ? Est ce que c'est d'autres réacteurs ? À ce moment-là, en fonction de la proposition de l'entreprise, on examinera la situation et EELV, comme nous, examinera aussi la situation en fonction de la réalité de ce qui est dit par l'Autorité de sûreté nucléaire", a-t-elle terminé. 

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