Succession de Borloo à la tête de l'UDI : début du scrutin, Fromantin en demande déjà le report<!-- --> | Atlantico.fr
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La succession de Jean-Louis Borloo a débuté mercredi et elle s'annonce compliquée
La succession de Jean-Louis Borloo a débuté mercredi et elle s'annonce compliquée
©Reuters

Bisbilles

Une requête qui intervient alors même que les élections ont débuté mercredi matin et doivent se terminer le 14 octobre.

A peine commencé, déjà chaotique. Alors que les adhérents de l'UDI (Union des démocrates et indépendants peuvent depuis mercredi voter afin d'élire d'ici à mi-novembre le successeur de Jean-Louis Borloo, ce scrutin est déjà critiqué. En effet, l'un des candidats au poste, en la personne de Jean-Christophe Fromantin, a déjà demandé le report de ces élections qui doivent normalement se tenir jusqu'au 14 octobre. En lice face à Hervé Morin, Jean-Christophe Lagarde et le couple Yves Jégo et Chantal Jouanno, le député-maire de Neuilly a justifié sa requête en affirmant avoir pointé des "dysfonctionnements", qui pourraient "altérer sérieusement la sincérité du scrutin". Il demande donc que le vote soit repoussé d'au moins deux semaines, comme le souligne Le Figaro.

Selon Jean-Christophe Fromantin, parmi les adhérents appelés à choisir le nouveau président du parti centriste certains auraient ont été expurgés des listings et "ne peuvent pas voter". "Nous ne pouvons pas prendre le risque que la première consultation au sein de notre jeune mouvement politique soit entachée de suspicion sur la qualité des votes et la légitimité de son futur président", juge-t-il.

En cause, selon Le Figaro, le travail de la Commission nationale d'arbitrage et de transparence (CNAT) de l'UDI qui a validé cet été la liste des électeurs. Problème, toujours selon le quotidien national  :  27 355 militants ont été jugés conformes sur les quelque 31 000 présentés.  "La Gauche moderne a présenté un fichier contenant près de 1 000 noms et la CNAT en a rejeté 950", assure notamment un parlementaire centriste au Figaro. Les autres formations (Nouveau Centre, Force européenne démocrate, Parti radical…) ont vu entre 10 et 30  % de leurs "adhérents" être recalés, croit savoir le quotidien national.

D'après des sources concordantes, les quelque 27 000 adhérents de l'UDI appelés à voter se répartissent comme suit : 9 200 adhérents directs, 6 300 au Parti radical, 5 800 à la Force européenne démocrate, 5 300 au Nouveau Centre, 450 à l'Alliance centriste, 50 pour la Gauche moderne. Pourtant pour éviter toute accusation de fichiers trafiqués les dirigeants de l'UDI avaient  choisi de recourir à un huissier, qui a passé au peigne fin toutes les listes. Insuffisant à en croire Jean-Christophe Fromantin.

lu sur Le Figaro

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