Mort d'Hervé Gourdel : l'émotion et la colère du maire de son village<!-- --> | Atlantico.fr
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Hervé Gourdel avait 55 ans
Hervé Gourdel avait 55 ans
©Facebook Hervé Gourdel

Tristesse

Henri Giuge, l'élu de Saint-Martin-Vésubie a réagi quelques minutes après l'annonce de la décapitation de l'otage français.

Hervé Gourdel a été décapité ce mercredi par le groupe djihadiste Jund al-Khilafah rallié à l'Etat Islamique. Ce dernier a posté une vidéo, nommée "Message de sang pour le gouvernement français" qui montre la mort de l'otage français enlevé dimanche en Algérie de la région de Tizi Ouzou. Quelques minutes après l'annonce de cette information, Henri Giuge, le maire de Saint-Martin-Vésubie, village du guide de haute montagne a réagi.

"J'imagine que la population est dans le même état de choc que nous tous. Mes premières pensées sont adressées à la famille (...), je pense en premier à son épouse, ses parents, son père âgé, son jeune enfant inscrit au lycée de la montagne, sa fille" a d'abord confié l'élu très ému. Puis il a ajouté : "j'avais une lueur d'espoir, par le fait que cet ultimatum de 24 heures était passé. J'avais dit dans les médias qu'en cas de détention qui aurait duré dans le temps, Hervé Gourdel – montagnard chevronné – avait les capacités morales et physiques pour affronter cette terrible épreuve. Mais la barbarie de ces terroristes n'a pas voulu qu'il en soit ainsi. C'est en ce sens que je suis effondré."

Henri Giuge a ensuite exprimé sa colère. "On ne peut pas mettre des drapeaux en berne et ne rien avoir fait pour qu'Hervé Gourdel subsiste. Je suis en colère contre tout le monde. La négociation n'est pas la voie choisie par le gouvernement français. C'est un regret. N'est-ce pas aussi la porte ouverte à d'autres prises d'otage ? J'ai peur pour la France. Peut-être ne fallait-il pas s'engager dans ce conflit" a-t-il indiqué pointant du doigt la stratégie de François Hollande. 

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