Réchauffement climatique : les Nations Unies alertent contre ses risques irréversibles <!-- --> | Atlantico.fr
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Selon un rapport des Nations Unies que s'est procuré Bloomberg, le réchauffement climatique affecte déjà "tous les continents et tous les océans".
Selon un rapport des Nations Unies que s'est procuré Bloomberg, le réchauffement climatique affecte déjà "tous les continents et tous les océans".
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Alerte rouge

Selon un rapport des Nations Unies que s'est procuré Bloomberg, le réchauffement climatique affecte déjà "tous les continents et tous les océans".

S'ils ne mettent pas très rapidement en place des actions pour limiter les émissions de combustibles fossiles, les humains risquent d'abimer irréversiblement la planète. C'est le message d'alerte lancé par les Nations Unies lors de la première Conférence mondiale sur la santé et le climat, qui s'est ouverte mercredi 27 août au Siège de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève. La Conférence rassemblait plus de 300 participants, dont des ministres, des chefs de secrétariat d’organismes des Nations Unies, des responsables de grandes villes, des membres de la société civile et d’éminents experts de la santé, du climat et du développement durable. Le réchauffement climatique affecte déjà "tous les continents et tous les océans" et la pollution résultant des gaz augmente les risques d'impacts "irréversibles et sévères" sur les humains et les écosystèmes, selon un document des Nations Unies sur le réchauffement climatique que s'est procuré Bloomberg.

Les pertes économiques provoquées par un réchauffement climatique de 2,5 degrés Celcius de plus qu'avant le niveau pré-industriel pourraient affecter 2% du revenu global, selon le document qui admet toutefois que ces estimations sont encore "incomplètes". Or les températures ont déjà augmenté de 0,85 degrés de plus qu'en 1880. Soit un changement de climat plus rapide que celui qui avait provoqué la fin de la dernière période glaciaire il y a environ 10 000 ans. Le rapport admet également qu'empêcher les températures d'augmenter de 2 degrés Celcius (l'objectif fixé par les NU) a un coût. Cela pourrait engendrer des pertes globales de 1,7% en 2030, 3,4% en 2050 et de 4,8% en 2100. "Ces risques existent mais ils n'impliquent pas les mêmes dangers que le réchauffement climatique, qui n'apporte des bénéfices qu'à court terme", est-il écrit.

Les changements permanents possibles dûs au réchauffement climatique incluent, entre autres, la fonte des glaces au Groenland. Cela ferait augmenter le niveau de la mer de 7 mètres et menacerait alors les villes côtières du monde entier ainsi que les îles. Toutefois, selon les scientifiques, pour en arriver à un tel désastre il faudrait que le climat ait augmenté d'au moins 4 degrés Celicus, ce qui prendrait un millénaire. Le rapport évoque également des risques comme l'adicification des océans ou encore une réduction des denrées alimentaires si les productions de blé, de riz ou de maïs dans les tropiques venaient à être abîmées.

lu sur bloomberg

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