Affaire Tapie : mise en examen, Christine Lagarde ne démissionnera pas du FMI<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Christine Lagarde mise en examen dans l'affaire Tapie
Christine Lagarde mise en examen dans l'affaire Tapie
©Reuters

Justice

La directrice générale du FMI vient d'être mise en examen, ce mercredi, pour "négligence".

Christine Lagarde, la directrice générale du FMI a été mise en examen, ce mercredi 27 août, pour "négligence" dans l'affaire dite Tapie, concernant l'arbitrage en faveur de Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. L'ancienne ministre de l'Economie avait été entendue mardi 26 août pour la quatrième fois, pendant plus de 15 heures, par les magistrats de la Cour de justice de la république (CJR). Ces derniers sont habilités à enquêter sur les membres du gouvernement pour les faits commis dans l'exercice de leur fonction. Interrogée par l'AFP juste après que la nouvelle de sa mise en examen est tombée, Christine Lagarde a exclu de démissionner de son poste à la tête du Fonds monétaire international."Je retourne travailler à Washington dès cet après-midi", a-t-elle précisé au cabinet de son avocat Me Yves Repiquet. "La commission d’instruction de la CJR a décidé ma mise en examen sur le fondement d’une simple négligence", a-t-elle ajouté.

"Après trois années d’instruction, des dizaines d’heures d’audition, la commission s’est rendue à l’évidence que je n’avais été complice d’aucune infraction et a donc été réduite à alléguer que je n’aurais pas été suffisamment vigilante lors de l’arbitrage opposant la société CDR au liquidateur du groupe et des époux Tapie", a-t-elle déclaré. "J’ai demandé à mon avocat d’exercer tous les recours contre cette décision que je considère comme totalement infondée", a-t-elle poursuivi.

Dans le même temps, Stephane Le Foll, porte-parole du gouvernement, a indiqué que le "choix" de maintenir Christine Lagarde à la tête du Fonds monétaire international (FMI) "incombe" à cette institution. "Le gouvernement n'a pas de commentaire à faire sur des choix qui incombent au FMI et aucun commentaire à faire sur des décisions de justice", a-t-il déclaré devant la presse.

L'affaire porte sur la sentence arbitrale qui avait été prononcée en 2008 afin de mettre un terme au litige qui opposait Bernard Tapie au Crédit Lyonnais sur la revente d'Adidas. L'homme d'affaire avait alors bénéficié de 400 millions, dont 45 millions d'euros au titre du préjudice moral. 

Lu sur bfmtv.com

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !