Crash du vol AH5017 d'Air Algérie : l'avion est tombé "à grande vitesse" et s'est désintégré en s'écrasant<!-- --> | Atlantico.fr
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Le vol AH5017 d'Air Algérie s'est crashé au Mali il y a deux semaines
Le vol AH5017 d'Air Algérie s'est crashé au Mali il y a deux semaines
©Reuters

Tragédie

Deux semaines après l'accident au Mali, les enquêteurs français ont pu établir un premier scénario de la tragédie.

Il y a deux semaines, le vol AH5017 d'Air Algérie s'écrasé au Mali faisant 116 morts dont 54 Français. Dépêchés sur les lieux de la tragédie, les experts du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) ont retracé avec minutie les derniers instants de l'avion. Ce jeudi, ils vont révélé un premier scénario du drame. Pour eux, l'avion est tombé "à grande vitesse" et s'est désintégré en s'écrasant, avec des débris dispersés sur plusieurs centaines de mètres.

Après analyse des boîtes noires retrouvées le lendemain du crash, il semble que le McDonnell Douglas MD83 soit tombé à la verticale. "L'avion est tombé avec une très grande vitesse verticale, parce qu'il s'est littéralement pulvérisé. Le choc a été quasi instantané. On est persuadé, au vu de la nature du choc, que les passagers n'ont pas pu souffrir un seul instant" a indiqué le colonel Patrick Touron qui a ensuite évoqué l'identification des victimes. "Nous avons procédé à un peu plus de 1 000 prélèvements. Scientifiquement, nous avons une forte probabilité d'identifier toutes les personnes" a-t-il expliqué. 

Il faudra attendre ce jeudi après-midi et le point presse qui se tient au lendemain du retour, en France, des gendarmes français, envoyés sur la zone d'accident, dans le nord-est du Mali pour  en savoir davantage.  Le BEA a mené une enquête purement technique qui n'avait pas pour but de rechercher et de déterminer les responsabilités pénales, qui elles, sont du ressort de la Justice. Sur le volet judiciaire, trois enquêtes ont été ouvertes : au Mali, en France et au Burkina Faso.

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