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Echec scolaire : le gouvernement dresse une carte détaillée
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Où vous situez-vous ?

Selon Le Parisien, pour la première fois, le ministère de l'Education dévoile les "zones à risque d'échec scolaire" déterminées par plusieurs critères (chômage, diplôme des parents...).

Où a-t-on le plus de chances de réussir sa scolarité ? Où mettre son enfant à l'école pour qu'il s'en sorte ? Dans quelles régions de France les élèves sont-ils le plus en échec scolaire ? Autant de questions qui n'avaient jusque là pas de réponse - ou du moins pas officiellement. Mais c'est désormais de l'histoire ancienne car comme le relate ce mardi Le Parisien, pour la première fois, le ministère de l'Education publie une carte détaillée canton par canton des zones à risques en s'appuyant sur sept critères : les revenus des foyers, le taux de chômage et de précarité de l’emploi, le niveau de diplôme des parents, la part des familles nombreuses (plus de quatre enfants) et monoparentales, ainsi que les conditions de logement. Ce nouvel outil pourrait permettre aux académies de mieux répartir les moyens sur le territoire, indique le journal.

Comme le relaie France Tv Info, parmi les zones touchées figurent des cantons où l'on observe un "cumul de fragilités économiques, familiales et culturelles en milieu urbain", comme la Seine-Saint-Denis ou Roubaix ou Montbéliard. Ici, le chômage y est plus élevé qu'ailleurs, les conditions de vie plus difficiles (familles monoparentales, nombreuses, logements sociaux...) et les 45-54 ans sans diplôme sont plus nombreux. De manière générale, comme l'indique L'Express, d'un canton à l'autre, la part de "décrocheurs" sans diplôme varie fortement. Ainsi, dans certaines zones, moins de 20% des 15-24 non scolarisés n'ont pas de diplôme. Pire "dans certains secteurs d'Ile-de-France, cette proportion dépasse les 60%". 

Concrètement, le risque d’échec est élevé dans les milieux très urbains où les difficultés familiales sont importantes. Il est également important dans les zones où il y a une fragilité culturelle avec une forte proportion de parents non diplômés, tout comme dans les régions à dominante rurale. En revanche; ce risque devient faible dans les zones qui se situent dans un "milieu rural vieillissant". Enfin, ce risque est extrêmement faible dans les territoires favorisés, où les revenus et les diplômes des parents sont conséquents.

lu sur Le Parisien

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