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Loi famille : l'UMP bataille pour faire supprimer plusieurs dispositions, l'amendement "anti-fessée" reporté
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A l'assaut

La secrétaire d'Etat à la Famille, Laurence Rossignol, a quant à elle défendu devant les députés "une loi du quotidien", "utile" et qui n'a "pas d'arrières pensées".

Depuis lundi soir, la loi sur la famille est examinée à l'Assemblée nationale. Et la proposition de loi émanant des socialistes et des écologistes fait des remous. Les débats ont eté tendus ces dernières heures, l'UMP livrant bataille en ayant déposé un nombre record d'amendements, environ 600. Représentée dans l'hémicycle par des membres de la conservatrice Entente parlementaire pour la famille, elle entend bien supprimer plusieurs des premières dispositions de la proposition de loi relative à "l'autorité parentale et l'intérêt de l'enfant".

Finis les débats sur la PMA, ce texte est centré sur les conséquences des séparations pour les enfants. Un projet que la secrétaire d'Etat à la Famille, Laurence Rossignol, a défendu devant les députés évoquant "une loi du quotidien", "utile" et qui n'a "pas d'arrières pensées". Mais dans l'opposition on gronde déjà. Les premiers articles, qui visent à développer l'exercice conjoint de l'autorité parentale, notamment en cas de séparation, ont été analysés lundi soir. 

Plusieurs députés UMP se sont insurgés contre des "négociations perpétuelles" qui vont s'ouvrir dans les familles, y compris quand les parents sont restés en couple, avec en cas de désaccord la saisine possible du juge. Le porte-parole de l'UMP sur le texte, Philippe Gosselin, a même fait de "l'intérêt supérieur de l'enfant" son leitmotiv. Les députés, qui doivent poursuivre jusqu'à mercredi l'examen de la proposition de loi, devraient discuter mardi de ces co-accords en cas de déménagement d'un parent, une disposition qui a suscité des critiques dans et à l'extérieur de l'Assemblée.

Autre point : la question de l'interdiction des châtiments corporels tels la fessée ou la gifle aux enfants. Les députés ont décidé de ne pas trancher repoussant à un texte ultérieur qui pourrait être déposé au Sénat. Par ailleurs, la proposition de loi à l'étude à l'Assemblée entend en outre reconnaître le rôle des beaux-parents et favoriser le recours à la médiation familiale.

Autre mesure litigieuse, le principe d'une double domiciliation pour les enfants en cas de séparation des parents, sans préjuger du temps passé chez l'un et l'autre (50/50 ou 70/30 etc.), afin qu'aucun ne se sente "supra" ou "infra-parent". La question du partage égal des temps entre parents suscitent toujours autant de débats chez les psychiatres, psychologues ou professionnels de l'enfance.

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