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Areva : mise en cause par la Cour des comptes, Anne Lauvergeon défend son bilan à la tête du groupe
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Justification

Pour elle, sa gestion a été "une vraie réussite française" ayant rapporté à l'Etat quelque 3 milliards d'euros de dividendes entre 2001 et 2011.

Anne Lauvergeon a été pointée du doigt par la Cour des comptes mardi. L'institution indiquait que la gestion n'avait pas été bonne de 2006 à 2011. Une attaque que l'ex-patronne du groupe ne pouvait laisser passer. Mercredi sur BFM, elle s'est donc défendu évoquant "une vraie réussite française" ayant rapporté à l'Etat quelque 3 milliards d'euros de dividendes entre 2001 et 2011. "Si on veut faire un bilan honnête et équilibré des 10 ans de la création d'Areva (entre 2001 et 2011), c'est une réussite française, un groupe devenu le premier groupe nucléaire mondial, premier producteur d'uranium" a-t-elle indiqué.

Anne Lauvergeon a aussi souligné que le groupe avait durant cette période créé 230 000 emplois. Puis elle a répondu à une autre attaque, celle concernant la capacité d'Areva à construire le réacteur EPR en Finlande, source d'une perte de plus de 3 milliards d'euros pour le groupe, elle a jugé que cette accusation n'avait "aucun sens". "Ce réacteur a été mis au point entre Framatome, Siemens, EDF, RWE et toute sa conception a démarré 10 à 12 ans avant que je n'arrive moi-même dans le jeu" a expliqué l'ex-patronne d'Areva. 

Enfin, concernant sa gouvernance, elle a rejeté les accusations de centralisation du pouvoir.  "Le système Areva a toujours fonctionné de manière très collégiale, avec un comité exécutif, un directoire, un conseil de surveillance et l'Etat, surtout " a dit "Atomic Anne". Anne Lauvergeon reconnait-elle néamoins des errreurs ? "Nous avions aussi le soutien de tous les responsables politiques français" rappelle-t-elle. Pas vraiment un mea culpa.

Lu sur Les Echos

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