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Kadhafi mis hors jeu
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Libye

Le Conseil national de transition libyen est officiellement reconnu comme "l'autorité gouvernementale légitime" du pays.

[Mise à jour à 15h30]

Le "groupe de contact" sur la Libye réuni ce vendredi 15 juillet en Turquie a officiellement reconnu le Conseil national de transition comme "l'autorité gouvernementale légitime" du pays. En cela, les membres de l'OTAN et les puissances arabes qui composent ce groupe demandent aux rebelles de mettre sur place un gouvernement de transition et communiqueront sous peu les étapes souhaitables du prochain départ du colonel Kadhafi.

Le ministre français des Affaires étrangères a indiqué que des avoirs libyens allaient pouvoir être débloqués au bénéfice du CNT. Alain Juppé a également expliqué que les pays arabes membres du "groupe de contact" ne voyaient pas d'objections à ce que les bombardements de l'OTAN se poursuivent pendant la période du ramadan, qui devrait débuter aux alentours du 31 juillet.

[Le 15 juillet]

Il n'en est plus à une provocation ou à un coup de bluff près.

Le colonel Kadhafi aurait menacé, selon le Haut représentant de la Russie pour l'Afrique, de raser Tripoli si les rebelles parvenaient à prendre la ville. Mikhaïl Marguelov explique : "Le Premier ministre libyen m'a dit à Tripoli : « si les rebelles prennent la ville, nous la couvrirons de missiles et la ferons sauter ». (...) Je pense que le régime de Kaddafi a bien un plan suicidaire de ce genre ».

The Telegraph précise que le colonel Kadhafi n'a pas utilisé de missiles sol-sol pour l'instant, et qu'il dispose de réserves de munitions substantielles. Le quotidien britannique explique en revanche que le régime libyen aurait quasiment épuisé ses réserves de pétrole nécessaires pour alimenter sa machine de guerre.

Autre provocation du dirigeant libyen : ses propos à l'égard de Nicolas Sarkozy, retransmis à la télévision d'Etat. Le dirigeant libyen a accusé le président français d'être un "criminel de guerre" qui aurait "entaché l'histoire de la nation française".

Les agitations de M. Kadhafi interviennent alors que les rebelles, cantonnés aujourd'hui à une centaine de kilomètres de la capitale libyenne, prévoient de poursuivre leurs efforts de guerre pendant le ramadan. Le jeûne ne serait donc pas pour l'heure susceptible de constituer un terrain favorable pour l'ouverture de réelles négociations diplomatiques. Une quatrième réunion du "groupe de contact" sur la Libye s'est toutefois ouverte ce vendredi en Turquie, en présence de Hillary Clinton. "Nous avons déjà dit que Kadhafi avait perdu sa légitimité et qu'il devait partir, et (...) on se demande évidemment ce que sera le régime suivant", indique un diplomate américain.

D'autres sources précisent qu'un émissaire officieux du Guide aurait expliqué à des diplomates qu'il partirait "avec les honneurs", et qu'une demande d'un groupe de personnalités internationales en ce sens (des Prix Nobel, mais aussi le pape) pouvaient y contribuer...

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