JP. Petit (Mc Donald's), JF. Roubaud (CGPME), Daniel Tirat (Les 2 Vaches)... Le best-of des interviews Atlantico Business<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-François Roubaud (CGPME), Daniel Tirat (Les 2 Vaches) et Jean-Pierre Petit (Mc Donald's France)
Jean-François Roubaud (CGPME), Daniel Tirat (Les 2 Vaches) et Jean-Pierre Petit (Mc Donald's France)
©DR

Best-of du jour de l'an

Le président de Mc Donald's France expose sa stratégie future, "Les 2 Vaches" veut devenir leader de son marché et le président de la CGPME tire la sonnette d'alarme... : best-of des interviews d'Atlantico Business de ces dernières semaines.

Jean-Pierre Petit : "Dans les années à venir, nos clients personnaliseront à leur manière le produit"

Le PDG McDonald’s France expose sa stratégie pour les années à venir. Je pense que l'on restera dans le métier du hamburger, les entreprises ont un ADN, elles sont réputées pour faire quelque chose. Nous, c'est le hamburger. Par contre, je crois que la personnalisation, l'individualisation est une tendance lourde, tout secteur confondu, et que l'on se doit d'aller là-dessus dans les années à venir. McDonald's va beaucoup évoluer en allant vers plus de personnalisation. On le verra d'une part sur la gamme de produits qui pourra s'élargir, avec plus de variétés, on laissera des produits comme le Double-cheese ou le Big Tasty en permanence. Et, d'autre part, nos clients auront aussi le choix de la personnalisation du produit, si quelqu'un veut un hamburger à sa manière, on saura le faire. Notre volonté, c'est vraiment d'aller vers plus de proximité avec l'usage et le goût de chacun. Lire l'interview

Daniel Tirat : "On sera leader un jour du yaourt bio, nous ne sommes pas pressés"

Le président de la marque de produits laitiers biologiques "Les 2 Vaches" ambitionne de devenir leader de son marché. Si l'on regarde ces positions de leader dans la durée, les marques nationales sont autour de 30% et les marques distributeurs (MDD) 40%. Nous, nous avons lancé Les 2 Vaches bien après ces leaders historiques et on est déjà à 18%. C'est-à-dire que l'on a fait 60% du chemin. Nous sommes plutôt dans une logique de construire tranquillement notre marché. Notre volonté, c'est surtout d'être dans une démarche respectueuse de la filière. Contrairement à d'autres, je pense que la vraie innovation elle est dans les modèles de production et pas sur la 25ème variété qui va attirer plus de client. Un de nos axes majeurs, c'est la réappropriation et la simplification des produits. La vraie attente de nos consommateurs, c'est de redonner du sens, du plaisir et de la transparence. Tout cela prend du temps, on sera leader un jour, nous ne sommes pas pressés. Lire l'interview

Jean-François Roubaud  : "Il ne faut pas nier la réalité, la situation est grave"

Le président de la CGPME estime que la situation actuelle pour les entreprises est "grave". Je crois que la situation est grave, il ne faut pas nier la réalité. Ce que dit le rapport de l'OCDE c'est que les charges sont trop pesantes sur les entreprises et que les trois piliers de la croissance, la consommation, l'investissement et l'exportation sont en replis complet. C'est exactement ce que disent les patrons qui sont en colère. Mais ce qui est, à mon avis, le plus inquiétant aujourd'hui c'est l'absence d'investissement des entreprises : en ralentissement depuis 7 trimestres consécutifs, à cause du manque de confiance de nos chefs d'entreprise. Ils n'ont pas de visibilité à moyen terme, ils voient une avalanche de fiscalité qui devient très contraignante, ils se disent qu'ils ne vont pas pouvoir investir et embaucher. On voit également que les marges sont de plus en plus faible, donc moins de capacité d'investissement. Il faut que le gouvernement recentre son action de manière forte pour pouvoir baisser nos charges. Il faut qu'il avance sur la baisse des dépenses publiques, on est à 57% du PIB français, un des chiffres les plus élevés du monde, on ne peut pas continuer ainsi. Lire l'interview

Laurent Grandguillaume : "Apporter de la visibilité et de la simplicité à l’auto-entrepreneur"

Le député de Côte-D'or détail son rapport sur l'auto-entreprise. Je pars d'un schéma de simplification globale, avec un statut juridique unique et deux régimes fiscaux et sociaux. Le but, c'est de permettre la fluidité du passage entre un régime simplifié et le régime réel. De fait, la question des plafonds de chiffre d’affaires se posent moins par exemple, c’est pour cela que je conseil de ne pas tellement les modifier. Mais n'oublions pas que dans les propositions que je fais au gouvernement, il y a la question de la vérification renforcée, que ce soit des assurances ou des compétences. C’est important surtout pour le secteur des artisans. Je crois qu'il est essentiel d'apporter plus de vérification sur ceux qui entrent en concurrence avec eux. C'est aussi important de le faire ne serait-ce que pour une question de sécurité du consommateur. Enfin, je me suis intéressé aux problématiques fiscales, sociales et juridiques. Ce n'était pas l'objet du premier texte mais cette problématique est incontournable. Lire l'interview

François Chambaud : "Nous n'aurions pas produit 75.000 costumes sur-mesure si nous n’avions pas innové"

L'innovation au coeur du business des "Nouveaux Ateliers". Cette cabine 3D installée dans tous nos magasins nous permet, en moins d'une seconde, de reproduire le corps de nos clients là où un tailleur traditionnel va prendre 45 minutes pour prendre une vingtaine de mesure. Le client se fait "scanner", cela réalise un patronage sur notre ordinateur créant un avatar de notre client. On peut ainsi voir, par effet de transparence, comment lui va le vêtement, les zones de pression etc. Cela permet de respecter deux points essentiels pour nous : le style et l'aisance. Ainsi, la prise de mesure intervient une seule fois, lors du premier passage en boutique. Cet algorithme créant le patronage est un brevet que l'on a déposé, l'innovation est donc là aussi. Le système va permettre également de décliner automatiquement toute la garde robe de notre client, donc pas besoin de reprendre systématique les mesures.Lire l'interview

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