Choc à retardement : et le roman pour enfant contenant la blague cachée la plus salace est…<!-- --> | Atlantico.fr
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Willy Wonka, un gros pervers ? On en a la preuve.
Willy Wonka, un gros pervers ? On en a la preuve.
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Gros dégueulasse !

Les romans pour enfants font parfois des références cachées à la sexualité, et certaines sont plus osées que d'autres...

Pour les enfants anglophones, "Charlie et la Chocolaterie" est un classique parmi les classiques. Publié dans les années 1960, ce livre a marqué des générations entières. L'excentrique Willy Wonka et ses propos loufoques y sont pour beaucoup :

"La mère de Violet Beauregard : J'veux pas une grosse myrtille pour fille ! Comment va-t-elle concourir ?
Willy Wonka : Vous la présenterez au concours agricole."

"Willy Wonka : Tout se mange dans cette pièce, même moi, mais ça, ce serait du cannibalisme, et c'est très mal vu par la société."

Un des moments les plus cités est celui où le confiseur bizarroïde présente sa dernière invention : le papier peint léchable. Willy Wonka déclare alors : "Léchez une orange. Elle a un goût d'orange. Les fraises ont un goût de fraise ! Lessnozzberries ont un goût de snozzberry !"

Naïfs que nous sommes, nous rions, puisque "snozzberries" est de toute évidence un mot inventé. Et personne ne sait ce que ça veut dire. Sauf Roald Dahl, l'auteur du roman. Surprise, les "snozzberries" désignent... des pénis. Vous avez bien lu,les "snozzberries" sont des pénis. Ce tordu de Willy Wonka fait lécher des pénis aux enfants sur le papier peint !

En 1979, Dahl décida de réutiliser le terme dans son roman non-destiné aux enfants "Mon oncle Oswald". Ce livre débute au moment où le narrateur reçoit plusieurs caisses contenant l'autobiographie de son défunt parent. Ce dernier est un jouisseur richissime qui n'a jamais eu à travailler, et qui a passé sa vie à séduire les femmes.

Yasmin Howcomely, qui accompagne tonton Oswald dans sa dépravation, passe son temps à coucher avec des hommes célèbres... et revend les préservatifs usagés à des femmes qui souhaitent que le géniteur de leur progéniture soit connu. C'est à ce moment-là que je me permets de vous rappeler que Dahl est l'un des auteurs de littérature jeunesse les plus admirés au monde.

Le mot "snozzberry" revient quand Yasmin Howcomely raconte son aventure avec George Bernard Shaw :

- "Comment as-tu réussi à dérouler le truc en caoutchouc sur lui ?

- Il n'y a qu'une seule solution quand ils deviennent violents, répondit Yasmin. J'ai saisi son snozzberry et m'y suis agrippée comme une forcenée en le tordant une ou deux fois.

- Aïe.

- Très efficace.

- J'imagine.

- Tu peux en faire ce que tu veux après.

- J'en suis sûr."

On savait Willy Wonka un peu dingue. On sait désormais que c'est un pervers...

M.S.

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