Claude Guéant ou le syndrome du cardinal<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
On surnommait Claude Guéant « le cardinal ».
On surnommait Claude Guéant « le cardinal ».
©

CONFIDENTIEL

Le ministre de l'Intérieur a dérapé trois fois en moins d'une semaine. Devenir ministre après des années passées dans l'ombre tourne manifestement la tête...

Pourquoi Claude Guéant qu’on surnommait « le cardinal », le « vice-Premier ministre », « l’homme le plus puissant de France » lorsqu’il était secrétaire général de l’Elysée, dérape-t-il tous les deux jours depuis qu’il a été nommé premier flic de France ? Un membre du gouvernement qui tient à conserver l’anonymat l’explique par ce qu’il appelle « le syndrome du SG » :

« J’ai observé Dominique de Villepin, Philippe Bas et Glaude Guéant franchissant le Rubicon : ça a toujours été compliqué. Dans ses fonctions, le SG de l’Elysée engueule les ministres, les fait souvent patienter dans l’antichambre… Au fond, il s’entraîne à les mépriser. Puis un jour, arrivé au sommet de sa carrière dans la fonction publique, il se dit qu’il ne peut pas être plus mauvais que ces courtisans dont il s’est fait une piètre opinion et demande à entrer au gouvernement. La proximité qu’il a avec le chef de l’Etat fait qu’il obtient généralement ce qu’il demande. Mais il n’a aucune expérience politique, ne connaît pas le peuple, ne domine pas son sujet en matière médiatique et  de surcroit, il n’écoute personne parce que pendant des années, ce sont ses conseils qu’on a écoutés. Forcément, il se plante ». Avertissement transmis à Xavier Musca, le discret SG choisi par Nicolas Sarkozy pour succéder à Guéant…


En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !