Trop parfait pour être vrai ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
People
Trop parfait pour être vrai ?
©

On va s'ennuyer

Alors que s'achève sur Canal+ la série des "Tudors", les Windsor proposent en avril un événement populaire de nature à faire péter l'audimat planétaire. William, le fils de notre Lady Di adorée, apporte un peu de lumière dans le gris de nos existences de gueux en épousant la jeune et jolie Kate Middleton.

Laurence Lasserre

Laurence Lasserre

Laurence Lasserre est spécialiste de la communication publique et des medias.

 
 
Voir la bio »

Pas besoin de prendre l'Eurostar pour tomber sur le dernier chic anglais. Outre le business qu'il génère (commercialisation de sacs à vomi et de préservatifs à l'effigie des futurs mariés), et l'effervescence médiatique qu'il produit (ah! le suspense insoutenable sur la robe de mariée de Kate), le mariage royal prévu en avril prochain est avant tout un chef d'œuvre de communication. Le compte twitter de Clarence House abreuve sans relâche le bon peuple de tout ce dont il a besoin pour rêver, et le feuilleton à l'eau de rose distillé chaque jour par le site web The Royal Wedding nous fait tomber, nous les filles, en pâmoison, ce qui nous distingue irrémédiablement du genre masculin.

Le casting est impeccable : William, futur roi d'Angleterre, qui est presque aussi beau que Jonathan Rhys Meyers, est le fils de l'héroïne moderne la plus extraordinaire de tous les temps, notre icône royale, la très regrettée Princesse Diana. Blond, propre, bien élevé, chic et décontracté, il nous gratifie en toutes circonstances d'un sourire à la blancheur lumineuse et d'un regard toujours profondément amical et plein de confiance. Quand à la promise, Kate Middleton, c'est une jeune fille qui, bien que roturière, côtoie la perfection. Saine et sportive, la cuisse ferme et la réputation intacte, elle porte à merveille le trench Burberry's et arbore une bague de fiançailles tellement grosse qu'elle pourrait appartenir à Liz Taylor. La probable future reine d'Angleterre peut aussi s'enorgueillir, bien qu'elle soit d'une parfaite modestie, d'avoir une poupée Barbie à son effigie.


En ce moment, Kate et William visitent leur futur royaume et multiplient les signes amicaux de la main à l'adresse de leur sujets. Sur leur passage, les muffins et les interviews se multiplient, et chacun scrute attentivement la silhouette de la future mariée. Est-ce qu'au moins elle se nourrit correctement cette petite? Tout le poids de la monarchie britannique ne risque-t-il pas de la stresser au point qu'elle en perde l'appétit? Tiendra-t- elle le coup? Nous sommes tenus en haleine et retenons notre souffle.


Sinon, rien d'autre à signaler, pas de frasques au programme, leur couple est exemplaire et s'intègre parfaitement à la collection universelle des plus merveilleuses histoires de Princes et de Princesses. Elizabeth II, qui en bavé des ronds de chapeau pendant toute la durée de son interminable règne, peut dormir sur ses deux oreilles : sauf incident majeur de parcours, sa succession est assurée. Il suffisait de zapper ce pauvre Charles et son atroce Camilla pour montrer au reste de l'humanité ce que la civilisation anglaise peut offrir de mieux, en dehors bien sûr de Sir Paul Mac Cartney.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !