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Savez-vous qu'en France les femmes qui portent la burqa sont fouettées et celles qui insistent pour mettre un burkini sont lapidées ?
©MIGUEL MEDINA / AFP

Notre modeste contribution à l'émancipation féminine

Non, vous ne le saviez pas. Car les médias mensongers vous cachent tout.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Amnesty International est une ONG bien sous tout rapport et unanimement respectée. Elle se bat depuis toujours pour la liberté de tous. Et récemment, pour la liberté de toutes...

Amnesty vient de poster sur son compte twitter une vidéo courageuse et combative. Elle nous ouvre enfin les yeux sur une réalité qu'on nous dissimulait. On y voit des femmes en burqa et en hijab. D'autres qui sont habillées "normalement" (j'ai le droit d'écrire ça ?). Elles sont belles, radieuses. En tout cas celles qui ne portent pas la burqa. Car s'agissant de ces dernières, on ne sait pas car on ne voit pas. Tout cela accompagné d'un slogan qui sonne comme un appel au combat : "les femmes ont le droit de s'habiller comme elles veulent !".

Amnesty International doit être affectée par un strabisme divergent qui lui permet de voir sur les côtés. Ainsi, cette organisation peut regarder en même temps et l'Iran et la France. A Téhéran les filles qui portent une jupe courte peuvent être fouettées. Et quand leur jupe est au ras du bonbon, elles sont parfois - rarement il est vrai - lapidées. A Paris, le hijab, la burqa, le burkini, sont, parallélisme oblige, tout aussi sauvagement réprimés.

A Téhéran règne l'ayattolah Ali Khameini. Chez nous c'est l'ayattolah Ali Macron. Tous deux, si on suit le raisonnement d'Amnesty, entendent régenter la tenue vestimentaire des femmes.

Une solution sympathique se dessine pourtant. Que celles qui chez nous sont adeptes de la burqa partent pour l'Iran : elles y seront bien accueillies. Que les Iraniennes soupirant après la minijupe viennent en France : elles y seront les bienvenues. Voilà un échange de population qui nous parait éminemment avantageux. En effet, les Iraniennes sont réputées belles.

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