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Comment apprendre à maîtriser sa voix peut vous permettre d’être plus apprécié des autres
©PASCAL PAVANI / AFP

Bonnes feuilles

Julien Boutiron et Jean-Claude Saada viennent de publier "Le Petit Livre pour plaire à (presque) tout le monde" (First éditions). Ce guide pratique vous aidera à maintenir des relations de qualité. Grâce aux conseils, exemples et anecdotes de ce livre, vos rapports avec votre conjoint, vos amis, votre famille, votre patron et vos clients seront d'une fluidité absolue ! Extrait 1/2.

Google et Yahoo, internet

Julien Boutiron

Julien Boutiron  est avocat au barreau de Paris. Il pratique le droit du travail au quotidien depuis plus de dix ans.

Il a écrit Le droit du travail pour les nuls, et tient un site internet.

 

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Jean-Claude Saada

Jean-Claude Saada

Jean-Claude Saada est consultant en relations humaines depuis plus de trente ans. Il est l'auteur de Pourquoi les hommes plaisent aux femmes (2014).

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Les mots les mieux adaptés prononcés d’une voix plate manqueront à coup sûr leur cible parce que l’attention sollicite autant le fond que la forme. La technique enseignant les inflexions de la voix se nomme la prosodie. Elle fait partie de l’enseignement des comédiens et de tous ceux et celles qui ont à s’exprimer. Toutefois, la prosodie ne sera pas identique selon que l’on se trouve sur une scène pour jouer la comédie, devant une équipe sportive à motiver, dans le bureau d’un client ou dans une réunion amicale ou sociale. Mais, dans tous les cas, les inflexions vocales devront souligner ce qui est dit.

Tout le monde en est plus ou moins conscient, cependant nous ne sommes pas tous naturellement doués pour cela.

Nous vous soumettons quelques indications qui vous serviront probablement à affiner votre pouvoir d’attraction.

La vitesse. Modulez la vitesse de votre parole, c’est-à-dire donnez du rythme et de la vie pour appuyer ce que vous dites. Un débit lent, calme, avec des pauses confère aplomb, gravité et solennité à nos mots. Un débit rapide, saccadé, précipité, signifie volubilité, empressement ou agacement. Un débit régulier sans oscillation supprime les ressources de l’intonation et fait de la diction une mécanique sans âme. Les changements de vitesse stimulent l’écoute et s’imposent comme un code : entre autres une accélération apparaît pendant une anecdote, un ralentissement s’opère au cours d’une explication ou lorsque l’on pose une question.

Les pauses. Elles ont la valeur d’un silence qui va encadrer un mot, contribuant à lui donner de l’importance. Vous avez vu une pièce de théâtre, un film, lu un livre qui vous a transporté(e), vous souhaitez transmettre votre enchantement, utilisez les pauses pour souligner votre idée : « Ce spectacle était tout simplement…// grandiose… » La légère pause devant « grandiose » va amplifier votre message et automatiquement appeler une réaction. On n’utilise pas suffisamment les pauses avant ou après certains mots, et c’est regrettable parce que ces pauses légères soulignent formidablement le mot et apportent de l’épaisseur à l’idée que l’on veut signifier. « Je veux te remercier de ton aide… J’ai été…// très sensible…// à ton geste… Merci ! » Voilà comment deux pauses encadrant un mot banal vont lui donner une grande valeur et une portée émotionnelle.

Le relief oral. C’est justement l’inflexion de la voix. Il n’existe aucun critère en la matière : une même exclamation peut être, selon l’inflexion, soucieuse, agressive, amicale, hésitante, ironique, etc. Le relief oral rend compte le plus souvent de la charge affective, elle peut être ouvrante ou fermante.

Extrait du livre de Julien Boutiron et Jean-Claude Saada, "Le Petit Livre pour plaire à (presque) tout le monde", publié chez First éditions. 

Lien direct vers la boutique : ICI

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