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Comment savoir si on a ou non une intuition ?
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Bonnes Feuilles

L’intuition : Est-ce un don ? Une émotion ? Une expérience ? Un sixième sens ? Quelle est sa nature ? D’où vient-elle ? Est-elle réflexe, instinct « animal »… ou véritable intelligence ? C'est ce que sont demandés Lydie et Bernard Castells dans leur dernier livre, "L'intuition, et si on l'écoutait vraiment ?", publié chez Eyrolles.

Lydie et Bernard Castells

Lydie et Bernard Castells

Lydie Castells a été cheffe d’entreprise pendant 20 ans. Durant ces années, elle a cultivé son goût du questionnement, de l’accompagnement et s’est formée à la numérologie. Elle s’y consacre désormais à travers des consultations, des cours, des conférences et l’écriture. Elle est l’auteure de Numérologie, déjà une référence sur le sujet.
En s’engageant dans une carrière médicale, rien ne laissait supposer que Bernard Castells aurait à réaliser une telle diversité d’expériences et d’actions qui composent son parcours. Trajectoire personnelle qui lui permet de dire aujourd’hui qu’il est « le résultat d’intuitions successives qui [lui] ont permis, à chaque nouvelle étape, de croire que tout pouvait être possible ».

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Elle est spontanée et immédiate !

Histoires vécues : Marie et Éric

Éric travaille dans une société informatique qui vient de fusionner. Lors de la restructuration, son supérieur lui propose de prendre la direction d’un nouveau département. Dès l’annonce, la première idée qui s’exprime dans sa tête, sans y réfléchir, est : « Accepte, c’est fait pour toi ! » Mais en y repensant, Éric mesure que c’est un travail qui va lui demander beaucoup d’engagement, qu’il ne va pas être suffisamment secondé, « ça va devenir difficile », pense-t-il et il refuse la proposition. Il comprendra quelques mois plus tard qu’il a eu tort. Il ressent même de la frustration et de l’animosité envers le collègue qui, lui, a accepté la fonction…

Pour effectuer un travail en commun, Paul présente Luc à Marie. À l’instant où Marie rencontre Luc pour la première fois, une petite voix lui dit instantanément « ne fais rien avec lui ». Paul insiste en indiquant que Luc est un grand professionnel et qu’il peut lui apporter beaucoup. L’envie de développer ses activités et la confiance qu’elle a en Paul lui font penser qu’elle pourrait changer d’avis. Mais Marie va préférer suivre son intuition et considérer que sa première impression, même si elle ne s’appuie sur aucun raisonnement, est la plus juste.

Pour effectuer un travail en commun, Paul présente Luc à Marie. À l’instant où Marie rencontre Luc pour la première fois, une petite voix lui dit instantanément « ne fais rien avec lui ». Paul insiste en indiquant que Luc est un grand professionnel et qu’il peut lui apporter beaucoup. L’envie de développer ses activités et la confiance qu’elle a en Paul lui font penser qu’elle pourrait changer d’avis. Mais Marie va préférer suivre son intuition et considérer que sa première impression, même si elle ne s’appuie sur aucun raisonnement, est la plus juste.

L’attitude à adopter

L’histoire d’Éric démontre comment notre mental, avec ses peurs, peut faire obstacle à une bonne décision, en négligeant l’information obtenue par intuition. Apprenons à être attentif au premier message et nous saurons mieux le différencier des ruminations qui arrivent ensuite et freinent notre évolution. Cela demande de le décider.

Cet extrait est tiré de "L'intuition, et si on l'écoutait vraiment ?" de Lydie et Bernard Castells, publié chez Eyrolles.

Le message à retenir

La première règle absolue : l’intuition est la championne du sprint, elle arrive toujours en premier ! Elle jaillit d’on ne sait où, de façon fulgurante. Dès que nous vivons une nouvelle situation, nous devons être attentif à ce premier ressenti intuitif et rester fidèle à cette information, quels que soient nos résistances, nos peurs et nos doutes !

Ni preuve, ni peur, ni émotion, ni désir, ni durée : l’intuition est neutre !

Histoires vécues : Eva, Sonia et Joy

Eva se lève le matin et reçoit simultanément le message « il va se passer quelque chose de grave » avec une sensation physique, une sorte de boule au ventre désagréable qui disparaît assez vite. Aucune idée, rien de précis, n’est associée à cela, aucune peur ni aucune émotion n’accompagne cette information. Elle ne sait pas comment interpréter ce message et décide d’en parler à son mari : « Je ne sais pas ce qui va se passer, mais j’ai eu comme un mauvais pressentiment… ». Elle apprendra, quelques jours plus tard, que sa sœur vient de subir une rupture d’anévrisme et qu’elle est dans le coma. C’était une intuition.

Les deux exemples ci-dessous illustrent une erreur d’appréciation.

Sonia indique à sa meilleure amie qu’elle pense ne pas partir en vacances car elle a un mauvais pressentiment depuis deux semaines : elle a peur que sa mère meure pendant son absence. Il ne se passera rien ! Elle utilise le mot « pressentiment », ce qui peut faire penser à de l’intuition. Or il n’en est rien, son mental l’induit en erreur. Premièrement, les peurs ne font pas partie de l’intuition, deuxièmement, la sensation produite par l’intuition ne dure pas. Sonia, de nature inquiète, était en train de se persuader que c’était une intuition.
Joy envoie pour la première fois sa fille en colonie de vacances. Elle n’a pas dormi car elle a imaginé toute la nuit que sa fille allait se faire agresser. Le matin du départ, en proie à ses inquiétudes, elle redouble de conseils pour que sa fille puisse l’avertir si un tel événement arrivait. Sa fille passera un séjour magnifique. C’est l’inconscient de Joy qui se manifestait (peur de l’abandon ? besoin de tout maîtriser ?). Comme dans l’exemple précédent, la persistance des ressentis élimine la possibilité que ce soit une intuition.

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