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Révélations : Caroline de Haas, la femme qui sait des choses sur François Fillon …
©AFP

À la guillotine !

L’ancienne porte-parole de “Osez le féminisme” connaît des secrets que nous ignorons. Et Fillon en tremble déjà.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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TTout commença par un abominable blasphème de Valérie Pécresse. La présidente de la région Ile-de-France, osa, sur France Inter, la phrase qui suit : ”Trente ans que Fillon gère de l’argent public… Trente ans de vie exemplaire, sans scandales, sans soupçons”. L’horreur de cette déclaration n'échappa pas à Caroline de Haas qui répliqua par un tweet assassin : “Trente ans sans se faire choper surtout” !

Caroline de Haas est une personnalité en vue. Elle a été secrétaire générale de l’UNEF. Conseillère au ministère des Droits de la femme. Porte-parole de “Osez le féminisme”. Et surtout elle a l’audace de dire tout haut ce qu’une partie de la gauche, contaminée par la maladie dite de “la gauche folle”, pense tout bas.

Donc Fillon ne s’est pas fait “choper” ! Ainsi, grâce à la vigilance de Caroline de Haas il est passé du statut de présumé innocent à celui de présumé coupable. Elle doit en savoir des choses sur lui… Et pas seulement sur ses 30 ans de vie publique. Car les vilénies de François Fillon remontent certainement à loin. Déjà enfant il manifestait certainement des tendances fâcheuses et criminelles. Oui le ver était dans le fruit.

Qui sait si le petit Fillon, déjà machiste et sexiste ne tirait pas les nattes des filles de son école ? Qui sait s’il ne piquait pas dans les sacs de billes de ses copains ? Qui sait si plus tard, ayant grandi, il ne trompait pas Pénélope, quitte à aller en bon catholique, se confesser ensuite ? Qui sait s’il n’a pas versé de l’arsenic dans le vin de Philippe Séguin, son mentor pour lui succéder au plus vite ?

Qui sait ? Caroline de Haas sait. Nous attendons avec impatience ses croustillantes révélations. En espérant qu’elle en donnera la primeur à Atlantico et non pas à Médiapart. Maintenant le moment est venu de dire que nous aussi nous savons deux ou trois choses sur Caroline de Haas. Car elle, elle s’est fait “choper”.

La douce Caroline a été manifestement nourrie à deux mamelles. Celle de l’Inquisition et celle des grands procès staliniens. Mais sachant qu’elle n’est pas très catholique nous opterons pour ces derniers. Leur philosophie juridique tenait en quelques mots : “Vous êtes coupables car vous auriez pu l’être”. Mais pourquoi aller chercher si loin ?

La Révolution française, pendant la Terreur, fournit un assez bon modèle pour comprendre Caroline de Haas. A l’époque des Comités de salut public envoyaient des personnes suspectes à la guillotine. Aux audiences de ces tribunaux expéditifs assistaient celles qu’on appelait les “tricoteuses”. Elles hurlaient à la mort. Puis suivaient les charrettes qui emmenaient les condamnés à l'échafaud. Certaines d’entre elles trempaient leurs mouchoirs dans le sang des décapités. Quand Fillon ira à la guillotine que fera Caroline de Haas ? 

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