Rosetta : les plus belles images de la sonde qui va se poser sur la comète 67P <!-- --> | Atlantico.fr
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La sonde Rosetta devrait atterrir autour du 11 novembre
La sonde Rosetta devrait atterrir autour du 11 novembre
©REUTERS/ESA/NASA/Handout

Des étoiles dans les yeux

10 ans après son lancement, l’Agence spatiale européenne a indiqué que l’atterrissage se ferait autour du 11 novembre. Mais il n’est pas sans risque…

Ça se bouscule du côté de l’Agence spatiale européenne. Et pour cause, tout est fait pour que la sonde, qui répond au doux nom de Rosetta, atterrisse dans les meilleures conditions sur la comète, 67P/Churyumov-Gerasimenko, ou "Chury", autour du 11 novembre. Les scientifiques et les ingénieurs se sont d’ailleurs récemment réunis pour choisir l’endroit précis où Philae, le "lander" de Rosetta conçu il y a 20 ans, tentera de se poser. Le site, intitulé site "J", situé sur la tête de la comète, a remporté tous les suffrages. "Aucun des sites d'atterrissage retenusne répondait à 100 % aux critères définis par les ingénieurs, mais c'est finalement le site J qui présente le moins de risques et devrait satisfaire l'intérêt des scientifiques", a expliqué Fred Jansen, responsable de la mission Rosetta à l’ESA. La sonde aura probablement des difficultés avec la géométrie irrégulière de la comète. 

Lancée il y a dix ans

Rosetta est une sonde spatiale lancée dix ans auparavant par l’ESA. Elle a atteint le 6 août dernier le corps céleste de 4 kilomètres d’envergure issu de la famille des comètes de Jupiter. Le but est d’étudier le comportement de cette dernière vis-a-vis du soleil et recueillir des données sur la composition de son noyau. Les ingénieurs expliquent qu’un programme scientifique débutera "par la réalisation d’un panorama complet, à 360°, du site d’atterrissage", d’après l’agence. En cas d’échec de la mission, si près du but, l’Agence spatiale européenne aura déjà accompli quelque chose d’inédit. "N'oublions pas que tout ce que nous avons fait depuis deux mois avec Rosetta est déjà une première mondiale. Personne n'avait jamais réussi à survoler d'aussi près et pendant aussi longtemps le noyau d'une comète", souligne Fred Jansen. 

En revanche, un succès de la mission serait un bond en avant. "C‘est une occasion unique d'analyser la composition de la couche de matériaux réfractaires très sombres qui recouvrent le noyau", note Jean-Pierre Bibring, planétologue à l'Institut d'astrophysique spatiale d'Orsay et responsable scientifique de Philae sur Le Figaro. Ces molécules contenant du carbone avec des combinaisons variables d'hydrogène, d'oxygène et d'azote, sont des témoins uniques du grand nuage de gaz qui a donné naissance à la Terre et aux autres planètes du Système solaire il y a 4,5 milliards d’années." L’attente risque de se faire longue avant le 11 novembre…

Images prises par l'Agence spatiale européenne (ESA)

Lu sur The Atlantic

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