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Les hommes qui idéalisent les grosses poitrines ont le plus tendance à être hostiles envers la gent féminine.
Les hommes qui idéalisent les grosses poitrines ont le plus tendance à être hostiles envers la gent féminine.
©Reuters

Histoire de physique

Une étude montre que certaines préférences physiques sont la manifestation d’un sexisme latent.

Les préférences physiques peuvent en fait se révéler n’être que les manifestations d’u sexisme latent. C’est en tout cas ce que montrent les deux chercheurs Viren Swami et Martin Tovée à l’Université de Manchester and Newcastle.

Les deux universitaires ont ainsi cherché à savoir pourquoi les idéaux physiques sont justement des idéaux et surtout pourquoi ils conduisent les hommes et femmes à dépasser les bornes.

Pour mener leurs recherches, les deux universitaires ont ainsi demandé à 361 hommes britanniques blancs de noter le physique d’images de femmes en 3D. La seule différence entre toutes ces femmes étaient la taille de leur poitrine. Si la majorité des hommes préférée les poitrines de taille médium, ils devaient également remplir un questionnaire sur leur attitude envers la gent féminine.

Les chercheurs ont alors comparé les différents résultats et se sont rendu compte que « les hommes qui soutiennent le plus fortement une attitude sexiste envers les femmes, qui les traitent le plus comme des objets, et qui sont le plus hostiles à la gent féminine sont ceux qui idéalisent les fortes poitrines ».

Viren Swami et Martin Tovée ne donnent toutefois pas de raisons à ce phénomène et ne proposent que des hypothèses mettant en avant les représentations par les médias, les facteurs culturels, les préférences pour le choix d’une partenaire viable…

Lu sur The Atlantic

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