Uber teste la voiture sans chauffeur à Pittsburgh <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Uber teste la voiture sans chauffeur à Pittsburgh
©Reuters

Uberisation ?

D'ici la fin du mois de juillet, la ville de l'acier sera le terrain d'essai des premières voitures sans chauffeurs.

C'est dans la Pennsylvanie, aux Etats-Unis, qu'Uber compte expérimenter ce qui a toujours été son projet : des taxis sans chauffeurs. Les progrès récents des prototypes de Tesla ou Google les ont convaincus d'innover en la matière, et de développer leur propre engin.

Travis Kalanick, le patron d'Uber a annoncé que la phase d'expérimentation scientifique était terminée, et qu'il allait entamer le test commercial. Il ne s'agira bien sûr que de quelques voitures au départ, mais le but est de rapidement monter à 100. La firme d'appuie sur un partenariat avec Volvo dans cette aventure.

Cette commercialisation est la première historiquement, devant Google et les 2,5 millions de kilomètres d'essais de Google Car. Comme la phase entamée est encore expérimentale, la voiture sera malgré tout occupée par un salarié de la firme, chargé de reprendre le contrôle en cas de problème et de collecter des données. 

A plus long terme, Kalanick veut mettre en place une flotte de taxis-robots qui permettrait de casser encore plus les prix et de tuer la concurrence humaine. Le PDG parle d'un million de véhicules dans la région de San Francisco. Le but final étant de rendre l'utilisation d'Uber moins coûteuse que l'achat d'une voiture. 

Evidemment, du côté des chauffeurs en chair et en os, la résistance commence à s'organiser. Une class-action avec des chauffeurs Uber avait abouti à une entente à l'amiable (les chauffeurs réclamant le statut de salarié). Mais un juge vient de faire annuler l'accord. Autant dire que pour Uber, il devient pressant de "remplacer" les chauffeurs.

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !