Des modifications chimiques de l'ADN pourraient révéler notre espérance de vie<!-- --> | Atlantico.fr
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Quatre études indépendantes ont suivi près de 5000 personnes âgées pendant 14 ans
Quatre études indépendantes ont suivi près de 5000 personnes âgées pendant 14 ans
©Reuters

Etude

Les personnes dont l'âge biologique est plus élevé que l'âge réel seraient susceptibles d'avoir une durée de vie plus courte.

Combien de temps allez-vous vivre?  Des scientifiques ont identifié une horloge biologique qui pourrait aider à prédire notre espérence de vie. Ces chercheurs ont étudié les changements chimiques de l'ADN pour établir l'âge biologique d'individus qu'ils ont comparé avec leur âge réel.

Les chercheurs ont mesuré l'âge biologique de chaque personne en étudiant une modification chimique de l'ADN, appelé méthylation. La modification ne modifie pas la séquence d'ADN, mais joue un rôle important dans les processus biologiques et peut influencer la façon dont les gènes sont activés ou au contraire inactifs. Les changements de méthylation peuvent affecter de nombreux gènes et se produisent tout au long de la vie d'une personne.

Résultats, ils ont constaté que les personnes dont l'âge biologique était supérieur à leur âge véritable ont davantage de risques de mourir plus tôt que ceux dont l'âge biologique et l'âge réel concordent. Les chercheurs ont constaté que le lien entre une horloge biologique plus rapide et une mort prématurée était vrai même en tenant compte d'autres facteurs tels que le tabagisme, le diabète et les maladies cardiovasculaires.

Quatre études indépendantes ont suivi près de 5000 personnes âgées pendant 14 ans. L'étude a impliqué des chercheurs de l'Université d'Edimbourg, en collaboration avec des chercheurs en Australie et aux États-Unis.

"Cette nouvelle recherche augmente notre compréhension de la longévité et du vieillissement. C'est passionnant car nous avons identifié un nouvel indicateur du vieillissement, ce qui améliore la prédiction de la durée de vie au-delà de la contribution des facteurs tels que le tabagisme, le diabète et les maladies cardiovasculaires", a commenté le professeur Ian Deary, de l'Université d'Édimbourg.  

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