Affrontements
Violences jeudi 28 avril en marge des manifestations contre la loi Travail
Peu de temps après le départ des cortèges à Nantes et à Rennes, explosions, dégradations de biens publics, et fumigènes ont émaillé les manifestations contre la loi El Khomri.
A Paris, en fin d'après-midi, c'est en marge des défilés que de violents affrontements ont pris place entre les forces de l'ordre et "300 manifestants cagoulés" selon la Police : jets de bouteilles, d'extincteurs ou de pavés contre gaz lacrymogènes.
La manifestation a été interrompue, et cinq personnes ont été interpellées au niveau du pont d'Austerlitz entre Gare de Lyon et la gare d'Austerlitz, dans l'Est de la capitale. Vers 18 h les violences se sont déplacées un peu plus loin, dans le quartier de la place de la Nation, bouclée par les forces de Police.
De part et d'autre, on se renvoie la responsabilité.
"Manifester est un droit, ça ne doit pas être une prise de risque à cause d'un usage disproportionné de la force par la police", écrit le président du syndicat étudiant Unef, William Martinet depuis son compte Twitter.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve recense 24 policiers ou gendarmes blessés dont 3 très grièvement à Paris et 124 interpellations dans toute la France. À Lyon, le ministre de l'Intérieur a condamné "les violences commises par des casseurs" dans la journée.
Manuel Valls a également condamné fermement ces violences. Le Premier ministre a rappelé qu'elles étaient l'œuvre d'une minorité.
Je condamne avec force les violences d'une MINORITÉ d'irresponsables.Ils devront rendre des comptes devant la justice. Soutien aux policiers
— Manuel Valls (@manuelvalls) 28 avril 2016
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