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Rassemblement

Alain Juppé hué par les partisans de Nicolas Sarkozy à Bordeaux

Le maire de Bordeaux a suscité les sifflets des militants lorsqu'il a évoqué la place des centristes dans l'UMP et l'idée d'une primaire ouverte en vue de 2017, à l'occasion d'un meeting de Nicolas Sarkozy, hier.

Le rassemblement, ce n'est pas encore ça... Alain Juppé a été hué par des militants de l'UMP hier, alors qu'il intervenait en ouverture du meeting de Nicolas Sarkozy dans sa ville de Bordeaux.

Les huées ont débuté lorsqu'il a déclaré : "Je suis convaincu qu'il faut un large rassemblement de la droite et du centre si nous voulons battre la gauche".

Alors qu'Alain Juppé se positionne au centre-droit, Nicolas Sarkozy mène campagne davantage à droite, rappelle-t-on.

Face à l'hostilité du public, le maire de Bordeaux est resté droit dans ses bottes : "Je répète: l'UMP a été constituée sur la base de la droite et du centre. Je continuerai à le dire." Les huées ont redoublé lorsqu'il a ajouté qu'il fallait "préparer une primaire ouverte" en 2016. "Vous me connaissez, et je ne me laisse pas, pour ma part, impressionner par des mouvements de foule", a-t-il alors lancé à la salle, qui regroupait 4000 militants.

À la foule qui l'écoutait à présent en silence, l'ancien président a tout de même répondu à Alain Juppé: «Oui à la droite et le centre mais un centre qui a choisi clairement» son positionnement. Puis à l'adresse de François Bayrou: «Comme je serais content que François Bayrou reconnaisse qu'il s'est trompé en 2012.»

Le candidat centriste avait réalisé le score de 9% à la dernière présidentielle. Il avait alors annoncé entre les deux tours qu'il voterait personnellement pour François Hollande. Le même François Bayrou affiche aujourd'hui sa proximité avec Alain Juppé.

Revenant à l'UMP, Nicolas Sarkozy a dit que «ce qui s'est passé entre Jean-François Copé et François Fillon (fin 2012), a été indigne», affirmant qu'il refusait de «donner le spectacle des mêmes querelles». «Il n'y a pas d'élection présidentielle en 2014, 2015, 2016. C'est le temps du collectif, pas le temps présidentiel.»

Lu sur Le Figaro

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