Sarkozy œuvre à un accord LR/ Macron post présidentielle, Zemmour à des cadeaux fiscaux, Marine Le Pen à un recentrage économique; Pécresse : les militants n’y croient plus; Cette paix que les démocraties ont perdu après avoir gagné la guerre froide<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Point a enquêté sur la défense à l'occasion de la guerre en Ukraine. L'Obs décrypte la campagne d'Emmanuel Macron.
Le Point a enquêté sur la défense à l'occasion de la guerre en Ukraine. L'Obs décrypte la campagne d'Emmanuel Macron.
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : Guillaume Larrivé (LR) pour une majorité avec Macron.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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« Sait-on encore se défendre ? » s’interroge Le Point à propos de la France et de l’Europe. « Chine-Russie Ceux qui veulent défaire l’Occident » accuse la Une de l’Express. « Ce qu’il ne dit pas, Education, Retraites, Défense » avec une photo d'Emmanuel Macron à la Une de l’Obs.

Sarkozy ne soutiendrait pas Pécresse

Selon Le Point « Nicolas Sarkozy ne devrait pas soutenir Valérie Pécresse. Ni officiellement Emmanuel Macron, du moins c’est peu probable avant le premier tour. Mais l’ancien chef de l’État mise sur une réélection de l’actuel locataire de l’Élysée. Alors, dans la coulisse, le dernier grand fauve de la droite joue les entremetteurs pour créer les conditions d’un accord entre Les Républicains – ou ce qu’il en restera après la présidentielle – et Emmanuel Macron en vue des élections législatives. »

Zemmour veut faire des cadeaux fiscaux

Éric Zemmour promet au moins 64 milliards de baisse d’impôts souligne Le Point : «  Le candidat d’extrême droite prévoit même un choc de compétitivité pour les entreprises françaises, en leur garantissant un allègement de 30 milliards d’euros d’impôts de production. Une mesure ambitieuse, compensée, pour un tiers, par la suppression de 10 milliards d’euros d’aides aux entreprises, mais dont le financement n’est pas vraiment assuré, sauf à creuser le déficit et la dette. D’autant qu’à cela il ajoute 28 milliards de baisse d’impôts pour les ménages, entre la réduction de la CSG pour favoriser les travailleurs et les retraités modestes, la défiscalisation du versement de la prime de participation, la suppression des frais de notaire pour les primo-accédants et des droits de succession pour 95 % des Français, ainsi que de la redevance audiovisuelle. »

Marine Le Pen se recentre

Pour Le Point, « L’adversaire la plus probable pour le chef de l’État sortant reste, en l’état actuel des sondages, Marine Le Pen. La candidate du Rassemblement national, qui espère mobiliser les classes populaires, a tout fait pour gommer les points les plus controversés de son projet présidentiel de 2017. Symbole de ce recentrage : son discours sur la dette publique. La fille de Jean-Marie Le Pen estime qu’il faudra l’honorer. Surtout, elle ne compte plus sortir de l’euro, un point qui avait créé le doute sur ses compétences économiques dans l’entre-deux-tours tant ses positions avaient fluctué sur le sujet. L’impôt sur la fortune immobilière serait remplacé par un impôt sur la fortune financière qui frapperait les très hauts patrimoines, mais la « flat tax » à 30 % sur les revenus du capital serait maintenue. »

Pécresse, troisième défaite fatale aux Républicains ?

Aux yeux du Point : « Il n’y a plus guère que Pécresse pour promettre encore une « surprise » à son camp. « François-Xavier Bellamy se marre : elle va finir comme lui, sous la barre des 10 % [le candidat LR a atteint 8,5 % aux européennes de 2019, NDLR] », grince un leader de LR. Beaucoup à droite ont acté la défaite et n’ont plus qu’une obsession : se sauver d’une mort quasi certaine.(…)  « Ça va être la Berezina (sic). Le PS a connu ça : il faudra vendre le siège de Vaugirard, comme Solferino », cauchemarde une figure du parti.  (…) Pour les Républicains, l’enjeu n’est plus tant de l’emporter ni de se qualifier au second tour – « Ce serait un exploit », avoue-t-on – que de devancer à tout prix le candidat nationaliste. On comprend, à cette aune, la hargne qui régnait lors du duel Pécresse-Zemmour sur le plateau de LCI le 10 mars. Au-delà de leur sort personnel, tous deux jouaient le destin de leur parti. « Valérie peut limiter la casse. Gagner, non. Si elle arrive troisième derrière Le Pen, c’est un échec mais elle s’en tire. (…) Mais, si elle est cinquième derrière tout le monde, c’est un tsunami », analyse crûment un dirigeant LR. 

Déçus par la campagne de leur candidate, Valérie Pécresse, les adhérents LR n’y croient plus selon l’Obs qui a rencontré, à travers la France, des militants tiraillés entre le ralliement à Macron et la tentation Zemmour.

Guillaume Larrivé (LR) pour une majorité avec Macron

Dans une interview au Point, Guillaume Larrivé député LR,  précise qu’il votera  « loyalement pour Valérie Pécresse le 10 avril, parce qu’il me semble souhaitable, pour la vitalité de notre démocratie, que le second tour propose aux Français deux offres politiques sérieuses et raisonnables, celle des Républicains et celle d’Emmanuel Macron. »

Mais en cas de défaite de son camp à la présidentielle, le député LR appelle « appelle son parti à bâtir « une nouvelle majorité » avec le chef de l’État.

Pécresse excelle dans le débat mais…

Franz-Olivier Giesbert écrit dans Le Point : « s’il y a un genre où Pécresse excelle, c’est bien le débat, comme elle l’a prouvé pendant les primaires de LR ou lors de son face-à-face avec Éric Zemmour, qui en est ressorti lessivé. En revanche, les autres façons de faire campagne ne lui réussissent pas : ainsi, la réunion publique en forme de grand-messe n’est pas du tout son genre de beauté. Elle parle triste, un peu faux, avec le charisme d’un prompteur, contrairement à ces orateurs-nés que sont Mélenchon ou Zemmour. »

Royal flingue Hidalgo

L’Obs souligne : « Le soutien de Ségolène Royal en faveur de Jean-Luc Mélenchon provoque un beau tohu-bohu dans l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo. L’ancienne candidate PS à l’élection présidentielle de 2007 n’y va pas de main morte : elle conseille carrément à la maire de Paris de jeter l’éponge. Le coup est rude. « Ce serait prétentieux de prétendre que mon soutien a fait bouger les lignes, dit Ségolène Royal. En tout cas, Mélenchon a fait un bond dans les sondages depuis mon intervention. La vérité, c’est que je dis tout haut ce que de nombreux militants socialistes pensent tout bas. Désormais, vous avez le choix entre le vote utile et le vote futile. » Anne Hidalgo, vote futile ? » En tout cas, dans les sondages elle est au niveau de Poutou et de Lassalle.

Macron et Pécresse : même programme économique ?

Le Point souligne que « Malgré leurs différences, les programmes d’Emmanuel Macron et de Valérie Pécresse s’inscrivent, au moins sur le plan économique, dans la même logique. Tous deux assument, avec des nuances, le cadre européen et l’ouverture aux échanges, ainsi qu’une volonté affichée de faire diminuer la dette. Tous deux veulent continuer à améliorer la compétitivité des entreprises françaises en baissant les impôts de production. Ce que les économistes appellent la « politique de l’offre » entamée sous François Hollande, surtout à partir de 2014. Tous deux assument l’idée que les Français devront « travailler plus ».

Ce que Macron ne dit pas

Selon l’Obs, « en campagne pour un second mandat, Emmanuel Macron promet un projet clair et une méthode neuve. Mais son programme comporte des blancs et les marqueurs de gauche ont disparu.

« Il y a ce que le président dit et ce que le candidat ne dit pas. Ou ce qu’il faut lire entre les lignes. Officiellement, il veut jouer le match à fond. Il participe à une émission sur TF1, à une autre sur France 3. Et pour la présentation de son programme, il s’attarde quatre heures face aux journalistes pour une séance de questions-réponses – sans relance. Tant pis pour les non-dits dans ses annonces sur les retraites, l’éducation, la santé, la défense. Tant pis aussi si, derrière des propos aux apparences techniques, se cachent de gros blancs. »

L’Obs cite la défense dans les « blancs » du programme Macron mais semble se contredire car : « la députée LREM Laetitia Saint-Paul, qui a rédigé ce programme défense cuvée 2022 : « Il est exact que l’objectif des 50 milliards d’euros de budget, donné par le président dans sa conférence, figurait déjà dans la loi de programmation militaire 2019-2025 que nous avons votée en 2018, admet l’élue du Maine-et-Loire. Mais contrairement à tous les gouvernements qui nous ont précédés depuis vingt ans, nous sommes les seuls à avoir réaugmenté le budget des armées et à avoir tenu à l’euro près nos engagements. » Sur ce point, la députée, par ailleurs officier de carrière et premier militaire en activité à avoir été élu au Parlement depuis 1918, a raison. »

Présidentielle : Jospin se tait

Contrairement à Hollande, l’Obs note que Jospin « est un grand muet de la campagne, vingt ans après celle qui l’avait éliminé du second tour. L’ancien Premier ministre Lionel Jospin vient pourtant de publier un livre d’entretiens avec Emeric Bréhier revenant sur son engagement : « Construire l’alternance. 1971-1997. Militant, élu, responsable d’Etat ». Il a prévu des séances de dédicaces, mais une fois l’élection passée. « Il ne souhaite pas du tout prendre la parole avant le premier tour », explique un de ses interlocuteurs. Pour ne pas avoir à dire qui il soutiendrait ? Le socialiste n’a en tout cas pas appelé à voter pour la candidate de son parti, Anne Hidalgo. »

Les démocraties ont perdu la paix après 1989 

Le Point estime que « L’invasion de l’Ukraine par la Russie acte la fin de l’après-guerre froide et ouvre la grande confrontation entre les empires autoritaires et les démocraties. Alors que le début de l’affrontement était attendu entre la Chine et les États-Unis autour de Taïwan, il est intervenu en Europe, en première ligne tant sur le plan stratégique, avec le retour de la guerre de haute intensité et de la menace nucléaire, que sur le plan économique. La France et l’Europe ne sont pas encore en guerre mais ne sont plus en paix. Elles sont confrontées à une menace existentielle sur leur sécurité, dont elles ont voulu croire, depuis la chute de l’Union soviétique, qu’elle appartenait à un passé révolu. »

« Dans l’illusion d’une paix perpétuelle garantie par le renforcement des échanges commerciaux, les démocraties se sont enfermées dans le déni face à la brutale remontée des périls extérieurs. » 

« Les démocraties ont perdu la paix après 1989 ; elles ne peuvent perdre la guerre face aux empires autoritaires. Et l’issue de cette guerre ne dépend pas seulement des forces armées mais aussi de l’engagement de chacun pour défendre la liberté et en assumer les coûts. Périclès rappelait à juste titre que « ce ne sont pas les murs mais les hommes qui constituent le meilleur rempart des cités » 

Armées : ce qui manque à la France

Selon Le Point, « les indispensables satellites militaires sont menacés. Les États-Unis, la Chine, l’Inde et la Russie ont testé avec succès leur capacité à les détruire dans l’espace. (…) La France ne dispose pas de cette capacité. »

Les Britanniques ont acheté 7 avions américains de transport C-17, capables de transporter 77 tonnes de matériel. Les Français n’en ont pas un seul, ils doivent se contenter de l’Airbus A400 M qui emporte 37 tonnes.

Même souci pour les hélicoptères lourds, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, le Royaume Uni ont des CH-47 Chinook américains, la France n’en a pas un seul.

Autres manques : nous n’avons pas de missiles antiradar contrairement à l’Italie, la Grèce ou le Royaume Uni, ni d’avion de reconnaissance stratégique.

Sur l’Ukraine, Poutine aurait été trompé

Pour Le Point, Poutine « comprend qu’il a été trompé, souligne le spécialiste des questions de sécurité Andreï Soldatov. Ses hommes lui ont dit ce qu’il voulait entendre, de peur de le mettre en colère. » La faute en revient à la « cinquième direction » du FSB, chargée d’opérer en Ukraine. Sa mission d’infiltration, destinée à provoquer un soulèvement de la population, a échoué. En cause ? La corruption. « Le budget alloué aux agents a été détourné, explique le blogueur Vladimir Ossechkine. Des manifestations prorusses de plusieurs milliers de personnes auraient dû éclater dans les grandes villes, mais ce n’est jamais arrivé. Dans le même temps, Poutine recevait des rapports prévoyant que l’armée russe serait accueillie avec des fleurs. »

De quoi déclencher la fureur du chef du Kremlin. Le responsable de la cinquième direction, le colonel général Sergueï Besseda, et son adjoint ont été arrêtés et placés en résidence surveillée. Désarroi, peur, incompétence… 

Chine : la fin de la diplomatie de l’agneau

Dans une interview à l’Express, Lu Shaye, ambassadeur de Chine à Paris, parle clair. « l est l'un des représentants les plusvirulents des "loups guerriers", ces diplomates chinois apparus sous le règne du président Xi Jinping, qui n'hésitent plus, ces dernières années, à tenir des discours très agressifs sur l'Occident. Ou à relayer des fake news sur l'origine de la pandémie de Covid-19, insinuant qu'elle pourrait avoir démarré aux Etats-Unis. Ambassadeur de Chine à Paris depuis juillet 2019, Lu Shaye, 57 ans, s'était déjà distingué lors de son précédent poste, au Canada, en dénonçant "l'égoïsme occidental" et le "suprémacisme blanc". En France, il a accusé, au début de la pandémie, le personnel des Ehpad de laisser "mourir leur personnel de faim et de maladie ».

A l’Express, l’ambassadeur explique : « "En ce qui concerne la diplomatie chinoise, il y a vraiment eu des changements, cs deux dernières années. Nous ne voulons pas continuer la diplomatie de l'agneau, parce que, comme dit la fable, l'agneau finit par être mangé par le loup. Nous subissons des attaques virulentes, notamment depuis le début de la pandémie. Nous sommes stigmatisés sans aucun fondement. »

Comment la Chine espionne la France

« LinkedIn, DGSE, offres faramineuses… Vols d'informations industrielles, retournement d'agents de la DGSE... Le renseignement chinois s'active pour percer les secrets français les plus sensibles. »

L’Express donne l’exemple de deux espions qui sont derrière les verrous : « Fin 2017, Henri M. et Pierre-Marie H., retraités de la DGSE, ont été arrêtés à quelques jours d'intervalle. Sur leurs comptes en banque, les enquêteurs ont trouvé trace de virements suspects de 160 000 euros et 200 000 euros. C'est que, depuis plusieurs années, ces deux sexagénaires rencontraient très discrètement des agents du renseignement chinois, le Guoanbu. »  

« Leur mode d'action peut-être le plus efficace est légal : en 2008, la Chine a lancé le programme "1000 talents", un vaste plan de recrutement de chercheurs étrangers, dans des domaines stratégiques. Pour attirer ces pointures, le gouvernement leur propose des rémunérations extrêmement élevées, "jusqu'à 10 fois ce qu'ils gagnent en France", glisse une source dans le renseignement. »

Le danger des détenus islamistes

Pour Le Point « L’assassinat d’Yvan Colonna repose la question de la gestion des détenus radicalisés. Et de la récidive. »

« Tué pour un mot de trop… Yvan Colonna, 61 ans, est décédé le 21 mars à la centrale d’Arles (Bouches-du-Rhône) des suites de l’agression commise sur sa personne trois semaines plus tôt par un autre détenu, Franck Elong Abé. De son propre aveu, celui-ci a attaqué, le 2 mars, le prisonnier corse dans le gymnase de la prison, avec l’intention de le tuer, parce qu’Yvan Colonna avait « offensé le Prophète ». Âgé de 35 ans, Elong Abé, un Français d’origine camerounaise, est un islamiste passé par l’Afghanistan. Arrêté et livré à la France par les Américains, il avait été condamné en 2015 à une peine de neuf ans pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme ». Malgré un parcours chaotique en détention (prise d’otage d’une interne en psychiatrie, incendie de sa cellule, tentatives de suicide…), il devait sortir en décembre 2023. Sa libération n’est évidemment plus d’actualité, mais son crime met en lumière l’immense défi que constituent les détenus radicalisés en fin de peine. »

Et « À la fin de cette année, la moitié des condamnés français pour des crimes et délits liés au terrorisme islamiste auront été libérés, soit plus de 250 hommes et femmes. » 

La Tunisie touchée par la guerre en Ukraine

Privée de blé ukrainien en raison de la guerre, la Tunisie redoute de nouvelles "émeutes du pain" semblables à celles des années 1980 note l’Express.

Cette guerre est "Une catastrophe pour la Tunisie, qui importe 72% de son blé de l'étranger, dont la moitié d'Ukraine selon la base statistique du commerce de l'ONU, UN Comtrade. Denrée de base (un Tunisien mange 74 kilos de pain par an, contre 58 kilos pour un Français), le blé est entièrement géré par les autorités via l'Office des céréales, qui détient le monopole de l'achat comme de la vente. Or l'Etat, dont les caisses sont vides, n'est plus capable de jouer son rôle de régulateur. Le budget 2022 prévoit un endettement de 20 milliards de dinars (6,2 milliards d'euros), mais faute d'accord avec le Fonds monétaire international, la Tunisie ne peut toujours pas emprunter sur les marchés internationaux à un taux supportable". 

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