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Révélation sur l'affaire Kerviel : un "bluff à 4,9 milliards" ? ; Emmanuel Macron veut son propre mouvement politique, Manuel Valls veut rompre ; Martine Aubry atomisée par le Point, Michel Onfray par l'Express
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Revue de presse des hebdos

"Faut-il brûler Michel Onfray ?" La question de L'Express est violente et reflète bien le papier acerbe, documenté et argumenté, de Christophe Barbier qui reprend ses idées, "souvent pétries de paradoxes" sur l’islam, la politique, les valeurs et tente d’évaluer (avec une méfiance affichée) ce "que vaut la pensée Onfray".

Sandra Freeman

Sandra Freeman

Journaliste et productrice, Sandra Freeman a animé des émissions sur France Inter, LCI, TF1, Europe 1, LCP et Public Sénat. Coautrice de L'École vide son sac (Éditions du Moment, 2009), elle est la fondatrice du média internet MatriochK.

 

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Affaire Kerviel : ces 4,9 millions ont-ils vraiment été perdus ? (Révélations).

« Les Inrockuptibles » proposent cette semaine des « révélations exclusives » sur la fameuse affaire Kerviel et un probable « bluff à 4,9 milliards ». Le propos du magazine culturel n’est pas de se demander si la banque a laissé faire le trader, ou s’il a agi seul, mais de se poser une autre question : entre le 21 janvier (quand Kerviel est renvoyé chez lui et quand Maxime Kahn, « trader senior » est appelé en urgence) et le 24 janvier (date de la conférence de presse de la banque qui annonce « une perte sèche de 4,9 milliards d'euros pour la banque »), est-ce que ces 4,9 milliards ont vraiment été perdus ? 

« Au cours de notre enquête, écrit « Les Inrocks », nous avons pu avoir accès au compte de trading de la Société Générale. Des milliers de pages qui détaillent l'activité de tous les traders de la banque sur le mois de janvier 2008. Ce que nous avons découvert ne colle pas avec la version officielle de la banque et jette un doute sur ce chiffre de 4,9 milliards d'euros déclaré à la justice avec le compte SF581 ».

De fait, récapitule l’article, Jérôme Kerviel jouait essentiellement sur deux indices européens « DAX », et « Euro Stoxx 50 », et, « observant de plus près les chiffres que comportent ces milliers de pages, un autre compte désigné SF594 a attiré notre attention. Pendant les mêmes trois jours du débouclage opéré par Maxime Kahn, et sur les deux mêmes indices (…), un autre trader aurait généré un profit de 1,8 milliards d'euros. »

Le magazine de Mathieu Pigasse propose ainsi une autre piste : « Cela signifie-t-il que les mêmes contrats vendus par Maxime Kahn auraient été rachetés moins chers par un autre trader de la banque qui aurait réussi en tirer profit ? (…) Gagner une telle somme, sur un temps si court et sur les mêmes indices (…) semble a priori incroyable. Pourtant, les chiffres sont là, mais non jamais été présentés à la justice ».

Et moi, qu’est ce que je peux placer dans mon portefeuille ? (Guide pratique).

La finance peut fasciner. Mais, pour les quidam, les « vous et moi », peu experts en opérations financières, « l’Express » propose un « Spécial placement ». Il joue les « Huggy les bons tuyaux » pour vous éclairer sur les stratégies malines en 2016 et « placer intelligemment son argent dans ces périodes troublées ». Car, à lire le magazine, « malgré les agitations actuelles, la bourse mérite sa place dans son portefeuille. Les spécialistes sont unanimes pour dire que c'est dans la période chahutée que l'on trouve des points d'entrée intéressants ». Ainsi, le magazine vante, dans son dossier, « la mise en place de versements automatiques programmés », ce qui « permet de multiplier les achats à des niveaux de marchés différents ». Et de poursuivre : « Il ne faut pas oublier non plus de constituer une épargne retraite via une épargne personnelle ou professionnelle ». Enfin, « pour jouer la décorrélation des marchés financiers, cap sur l'immobilier en direct ou via des SCPI ». Pour plus de détails, « L’Express » faits parler divers experts de la banque, de l'assurance, de la gestion de patrimoine et des fintechs. A vous de jouer. Ou pas.

Cap 2017 : Entre le « laboratoire d'idées » et le « parti politique », Macron va lancer son association !

3.2.1.0… Décollage ? Pour « L’Obs », il n’y a pas de doute. Titrant en couverture cette semaine sur « La fusée Macron », le magazine se penche sur « son plan secret pour 2017 » qui fait place aux grandes manœuvres : « Selon nos informations, avance le magazine, le ministre de l'économie s'apprête à sortir du bois. Sans en avoir averti ni l'Élysée ni Matignon, il va lancer son association - un mouvement à mi-chemin du laboratoire d'idées et des partis politiques ». Il paraîtrait même que « ce n'est plus qu'une question de semaines », selon une « des très rares personnes à être dans la confidence ». « L’Obs » rentre un peu plus dans l’explication de cette forme « d’association ». Macron ne croirait « plus guère aux « partis politiques » au sens classique du terme ». Il préférerait l'expression « club de réflexion ». Et par conséquent, « la forme juridique choisie pour faire fructifier son commerce politique est celle de l'association ».

Emmanuel Macron sur 2017 à « La Tribune » : « vous pouvez compter sur moi » !

Faut-il comprendre que Emmanuel Macron va être candidat pour 2017 ? « Un peu tôt pour le dire sans doute, mais l'idée fait son chemin » écrit « L’Obs ». Il « ne ferme pas la porte à une candidature à la présidentielle en 2017 », mais « tout dépend de François Hollande », que « si le chef de l'Etat postule à sa réélection, nul n’imagine le jeune ministre oser le défi » ; « son ambition serait alors de se rendre indispensable en convaincant François Hollande de reprendre l'intégralité de ses idées. Pour mieux peser sur la suite ». Et au magazine de rajouter « dans le cas contraire, en revanche, si le président renonçait, tout deviendrait possible ».

Le projet a maturé depuis des mois. « L’Obs » explique que tout débute après la rentrée de septembre dernier où il « commence à réunir quelques conseillers ministériels, son épouse, plusieurs industriels ». Ils seraient « moins de 10 » et formeraient, selon les mots de l'un d'entre eux, « le cœur du réacteur ».

Pour le financement ou recruter des soutiens ? Tout a été pensé. L’idée est de « chercher des gens dans les associations et les régions, plutôt que dans les syndicats et les partis » dit un membre de la Dream Team de Macron à « L’Obs ».

Depuis septembre, il y a eu les attentats du 13 novembre qui l’ont obligé « à mettre l'opération sous le boisseau ». À Noël, il aurait fait des propositions à Hollande, peu entendues. À la mi-janvier, il y a eu « la rumeur d'une possible démission » qu’il a démentie « mollement ».

Ce serait donc depuis le remaniement, qu’il aurait finalement remis la machine en route : « la création du club de réflexions, deux livres, la déflagration, tout est à nouveau d'actualité ».

D’ailleurs, interrogé par « La Tribune », ce 25 février, sur la prochaine élection présidentielle, il a répondu à deux reprises : « vous pouvez compter sur moi » !

Et au papier de « L’Obs » de conclure sur une certitude de l’entrepreneur et penseur Mathieu Laine : « Il a compris que seul le Président la République avait le pouvoir de réformer. C'est donc le job à choper. »

Manuel Valls capitule face à la réforme du travail… pour un « envol » vers 2017 ?

De son côté, « Challenges » propose en couverture un « spéciale 60 pages immobilier » pour expliquer que « c'est reparti ! », et que les « tendances du marché sont à la hausse ». Mais niveau pronostique politique PS, le magazine économique choisit un autre dada que Macron. Il s’agit de Manuel Valls, lui aussi confronté à la question « j’y vais - j’y vais pas ». « Challenges » formule clairement sa problématique : « l'enfer de Matignon… ou l'envol ».

En cause, évidemment la réforme du marché du travail que le premier ministre « avait choisi de lancer de manière frontale » voire « brutale » et a finalement dû reporter, « Bloqué à gauche » commente « Challenges » avant de s’interroger si cette stratégie tient d’avantage d’un « sage repli ou d’une capitulation » : « Et si c'était le prétexte pour rompre avec le Président à l'heure où l'après Hollande a déjà sonné…? ».

D’ailleurs, selon un sondage réalisé le 25 février pour « Challenges » pour savoir « qui serait le meilleur candidat pour le Parti Socialiste à l'élection présidentielle de 2017 », François Hollande obtient 30 %, soit moitié moins que Manuel Valls à 65 %.

Et au papier de « Challenges » de faire comprendre que d’après « certains élus socialistes », Manuel Valls aurait peut être, « en effet trouvé là le prétexte à une rupture avec le chef de l'État ». Car Manuel Valls « ne se laissera pas Filloniser ».

« Le Point » en colère face à Madame Aubry : « si elle était capable d'un minimum de curiosité intellectuelle et surtout d'un minimum d'humilité pour remettre en question ses certitudes d'un autre âge… »

Le sujet de la réforme du travail semble, du côté du « Point », réveiller un véritable ras-le-bol de la Gauche qui freine le pays dans sa capacité d’évolution. Ainsi, « les derniers dinosaures » sont en couverture, avec au cœur de la photo, Martine Aubry. Le magazine épingle un certain « Contre emploi », avec ces « opposants à la réforme du travail » qui « prétendent défendre les chômeurs » et ne « sont en fait que leurs pires ennemis ». Pierre-Antoine Delhommais, qui signe le papier, est en colère. Il attaque : « « La gauche progressiste, la gauche moderne, c'est nous ! ». Avec cette phrase, Martine Aubry peut d'ores et déjà postuler - avec de bonnes chances de l'emporter - au prix de l'humour politique de l'année 2016. Elle, dont la pensée économique semble figée au début des années 80, dont la vision du marché du travail date d'avant la mondialisation, sans tenir compte des bouleversements que celle-ci a provoqué. Aucune prise en compte non plus des travaux menés par les économistes spécialistes du sujet (la plupart, étant au moins autant « de gauche » que Madame Aubry), ni des expériences réussies (…) pour faire baisser le chômage de masse ».

Et au journaliste économique de poursuivre dans sa tribune : « N’en déplaise à Martine Aubry et à ses amis, toutes les études économiques menées partout dans le monde arrivent aux mêmes conclusions. Une protection trop grande, trop rigoureuse, de l'emploi présente un impact négatif sur les créations d'emploi (…) Elle crée un marché de travail à deux vitesses, « Dual » comme disent les spécialistes. »

Mais la fâcherie de Pierre-Antoine Delhommais va encore plus loin et ses formules sont sans ménagement : « Si Madame Aubry était capable d'un minimum de curiosité intellectuelle et surtout d'un minimum d'humilité pour remettre en question ses certitudes d'un autre âge sur le fonctionnement du marché du travail et sortir de sa pensée fossile », écrit-il pour l’inciter à se pencher sur la pensée du prix Nobel d’économie Jean Tirole. Il avait expliqué dans « Challenges » que les entreprises ne font plus de CDI car elles n’ont pas assez de visibilité et savent que le licenciement sera très coûteux.

Mais que Martine Aubry se rassure, elle n’est pas la seule épinglée par « Le Point » cette semaine. Le magazine liste « le club des torpilleurs », dont Philippe Martinez, « le roi de la manif », Caroline de Haas, « la reine de la pétition », William martinet, président de l'UNEF « l'apprenti frondeur », et Jacques Attali et son «  principe de l'ambiguïté », puisqu’ « il est sans doute l'opposant le plus inattendu à la réforme du code du travail ».

« L'Express » effrayé par Michel Onfray : « Au secours, il revient ! »

Et voilà que le philosophe normand refait surface en couverture de magazine. « L’Express » lui offre donc sa Une… mais pour le dézinguer : « Faut-il brûler Michel Onfray ? » La question est violente et reflète bien le papier acerbe, documenté et argumenté de Christophe Barbier qui reprend ses idées, « souvent pétries de paradoxes » sur l’Islam, la politique, les valeurs et tente d’évaluer (avec une méfiance affichée) ce « que vaut la pensée Onfray ».

Ce qu’elle vaut ? Pour l’éditorialiste - c’est assez clairement résumé - « il est l'acteur et le symptôme de la crise intellectuelle française, de l'effondrement sur elle-même de la gauche cérébrale et de la grande confusion des valeurs dans la France du Président Hollande ».

Et à Christophe Barbier de démonter la machine Onfray, point par point, (et sans demi-mot) :

A « Pourquoi l'islamophobe Onfray a tout faux ? », Barbier argumente et écrit (cash) : « Adepte du choc des civilisations et du pessimisme lucide, il est ici étrangement benêt, idiot utile de l'islamisme ».

A « Pourquoi l'Homme Onfray attire la sympathie ? », Barbier rappelle que le philosophe a subi, à 28 ans, son premier infarctus et qu’à ce moment là « il s'est avancé vers la mort avec un seul regret : ne pas avoir écrit le livres ». Et depuis, « le sursis accordé par ses dieux, auxquels il ne croit pas, lui permet d'exaucer pleinement ses vœux, et l'ampleur de sa bibliographie rend sympathique celui que Michel Houellebecq surnomme méchamment « l'indigène graphomane » ».

A « Pourquoi le politologue Onfray s'égare ? », Barbier répond que « si Michel Onfray n'a pas de pensée claire de sa Gauche, c'est qu'elle n’existe pas, qu'elle est une terre stérile que des coloquintes pittoresques mais indigestes, modèle Poutou ou Mélanchon ». Et aussi qu’il « patauge dans une mixture gaulliste libertaire, regrettant l'autorité et la grandeur du général, promu nietzschéen d'honneur.

A « Pourquoi le philosophe Onfray échoue ? », Barbier explique que Onfray « s'épuise parce qu'il veut que le XXIe siècle lui donne raison par des effondrements spectaculaires : le monde judéo-chrétien abattu par l’islamisme, le monde libéral détruit par la crise et les populismes. Comme Cassandre, Onfray n’aime l'ennemi que parce qu'il valide sa prophétie ».

« Charlie Hebdo » et Renaud : lui aussi, il revient !

« Chers amis » ! Le chanteur Renaud signe désormais dans « Charlie Hebdo » en deuxième page. Il le fera toutes les deux semaines.

Il s’inquiète dès le début de l’impact de ses signes sur les lecteurs : « Ça va faire plaisir » à certains, « ça va valoir à Charlie quelques ventes et quelques abonnements en plus j'espère », « et pis surtout ça va on en énerver plus d'un, ce qui me met en joie » écrit-il.

Il raconte aussi qu’on s’est inquiété pour lui : « Tous mes amis, mes frangins, mes poteaux ont bien essayé de me dissuader de retaper sur un clavier ma prose approximative pour Charlie », « c'est plus ce que c'était », « ta vie sera un enfer », « tu vas être obligé de te cogner des flics en permanence pour ta sécu », « tu pars en tournée bientôt, tu risques de voir tes concerts perturbés et même annulés pour cause d'alerte à la bombe »… mais non, « rien n'y a fait » !

Et à Renaud, mi-provoc’, mi-naïf, (et aussi un peu déconcertant) d’héroïser la mission : « Puis, tant qu'à mourir, je préférerais infiniment qu’on tue l'auteur de ces lignes, et héros tombé en martyr de la presse libre à 100 sous plutôt qu'au guidon d'une motocyclette qui fait prout-prout ou bouffé par des méchantes métastases très désagréables ».

C’est sûr que ça motive !!!

« Tous Sex-addict »

« Les Inrockuptibles » proposent une couverture assez osée pour sa photo : deux filles en train de se donner du plaisir, l'une d'entre elle regardant en même temps son smartphone. Mais c’est sans doute le propos qui est le plus intéressant : « tous sex addict ». Le magazine met en avant toutes les applis comme Tinder, happn, chemsex qui nous auraient tous rendus « accros ». Au magazine de rappeler que « les accros au plan cul ont toujours existé. Mais la multiplication des applis et sites de rencontres ont renforcé l’addiction de beaucoup d'entre nous ».

Entre témoignages, avis du sexologue, de psys, le papier pèse les « pour » et les « contre » et conclut : « le côté positif de ces applis, car il y en a, c'est qu'elles permettent de dédramatiser. Le côté négatif c'est que ça désacralise tout. On risque de devenir nous-mêmes des objets ».

Tous les ados smartphone addicts !

Dans le registre mode de vie actuelle, « L’Obs » consacre un papier « au portable des ados » pour nous aider à comprendre ce que font les jeunes avec leur téléphone, scotchés du matin au soir, à l'école, à la maison, ou dans leur lit. Et que nous propose cette « plongée dans un univers que les plus de 20 ans ne peuvent pas connaître » ?

Quelques chiffres : 93 % des 12 à 17 ans ont un téléphone portable. 100 % des 12 à 17 ans ont accès à Internet. 79 % des 12 à 17 ans sont inscrits sur au moins un réseau social.  Les 7 à 12 ans passent en moyenne 5h30 sur Internet par semaine. Les 13 à 19 ans passent en moyenne 13h30 sur Internet par semaine.

Quelques lettres : BFF : meilleur ami pour la vie ; BG : Beau Gosse ; Balech ou BLC : "je m'en bas les couilles" ; JSP : je ne sais pas ; JPP : je n'en peux plus ; OMG : oh my god ! Askip : À ce qu’il paraît.

« L’Obs » interviewe à ce sujet le pédopsychiatre Stéphane Clerget :

Il met en garde : « Les réseaux sociaux favoriseraient, de plus en plus, la mésestime de soi, l'insatisfaction, la frustration. On est en train de mesurer les effets de ces technologies du flux, et on est presque sûr que ces jeunes auront plus de difficultés à élaborer des projets sur le long terme, à se projeter dans la durée ».

Alors, comment les parents peuvent-ils limiter les dégâts ? Selon lui, « le rapport obsessionnel des adolescents à leur téléphone peut être contré par un réinvestissement des parents dans des activités avec leurs enfants » ; « le plus efficace pour que ces jeunes ne passent pas leur temps vissés à leur téléphone, c'est de nourrir au maximum leur quotidien familial ».

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