Le Point a perdu Macron; Marianne veut montrer ses seins; Barnier voit l'Europe changer et personne ne veut payer pour la transition écologique<!-- --> | Atlantico.fr
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A la Une de vos hebdos cette semaine, seul l’Obs pense à vos vacances et vous emmène au Puy du Fou.
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Revue de presse des hebdos

A la Une de vos hebdos cette semaine, seul l’Obs pense à vos vacances et vous emmène au Puy du Fou. Marianne se trouve deux ennemis, les islamistes et les puritains, le Point interviewe Blanche Gardin (et c’est pas marrant.). Quant à L’Express, il fait sa une sur les rêves fous de l'intelligence artificielle, plutôt sur ces rêveurs fou que sont Musk, Zuckerberg et Altman. Ça faisait longtemps…

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Après le remaniement, les paris continuent…

On pensait être enfin sortis des pronostics sur le remaniement, mais le Point continue, et relance : il verrait bien Gérard Larcher à Matignon. Macron en aurait fait son premier opposant, ”le premier contre-pouvoir,” selon l’hebdo. Ils sont aux antipodes l’un de l’autre : ”au fond, ils ne se comprennent pas. Aux yeux des macronistes, Larcher apparaît comme le représentant ultime de ”l'ancien monde,” une antiquité.”

Le président du Sénat l’a bien mis en garde contre ”le risque d’accidentologie” : les 49.3 et les motions de censure risquent de pleuvoir à l’automne, ”entre le projet de loi de finances qui ne sera jamais assez rigoureux pour la droite et le texte sur l'immigration qui sera toujours trop laxiste.” Bref, la dissolution devient une hypothèse plus que crédible aux yeux des LR : ”la solution est probable car ça ne peut pas durer, Macron ne peut pas finir son quinquennat à quémander. Il faut un choc politique !” Affirme un de ses cadres. Alors Larcher "se dit que le pays ne va pas bien et que ça peut être la chance de la droite. Est-ce qu'il s'imagine dans le costume de Premier ministre ? Il ne peut pas ne pas y penser,” selon un pilier du Sénat.

Macron a disparu, pour lePoint, qui joue à nous faire peur en se demandant à la une : ”y a-t-il encore un président ?” Le magazine s’attache en fait à montrer que le Président est isolé, ”enfermédans le déni, faute de disposer de la moindre solution à la crise existentielle de la France.” Il voit dans la séquence du remaniement ”une spectaculaire accélération de la déconstruction des institutions,” en particulier de la fonction de premier ministre, tant il se réduit ”à la promotion de proches du président.” A tel point que la Macronie, n’est qu’ ”une galaxie d'auto entrepreneurs pour lesquels la communication semble tout, et le sens de l’Etat, rien.” Pire, ”Macron rejoint Donald Trump en quittant le monde réel pour s'installer dans l'univers des vérités alternatives.” Le ”tout va très bien” présidentiel, contre ”les crises sociales, la décroissance à crédit, la dégradation des services publics.” L'historien Arnaud Teyssier souligne qu’en maintenant Borne en fonction, ”il ne lui reste guère que les ressources de la rhétorique. Il ne peut que poursuivre une navigation à vue dans des eaux parlementaires étroites…"

L'Express aussi a la dent dure, sur la méthode infligée aux ministres : ”vivant dans l'angoisse de se voir remplacés, les ministres évoluent en basse tension pendant de longues semaines,” selon les mots d'un ancien conseiller ministériel. ”Action réduite, prise de risque inexistante, parole étouffée, et si une ânerie les condamnait ?” Et l’hebdo de se demander : ”Emmanuel Macron croit-il à l'influence et au poids politique de ses ministres ?” croyant bon de préciser que sa question est rhétorique…

Le remaniement donne de l'air à LR, selon L’Express, soulagé par l’absence de débauchage à droite : ”la direction de LR n'est pas tenue de justifier son existence ou de démontrer ses différences idéologiques avec le macronisme.” D’autant que pour le parti au pouvoir, ”déstabiliser LR, c'est rendre plus difficile le bricolage de majorité à l’assemblée.” D’où, pour l'hebdo, les mesures très régaliennes proposées par la droite suite aux émeutes. LR, contrairement à la majorité, ”a établi un lien entre l'immigration et les violences, ce que la majorité refuse de faire.” L'hebdo pronostique une opposition plus frontale, en vue des européennes de 2024. Bellamy, candidat putatif à la tête de la liste LR, ”a son argumentaire en tête : il dépeint la délégation macroniste au Parlement européen comme un groupe de gauche, ciblant ses votes sur l'énergie ou l’immigration."

Le topless, c’est toujours un combat politique

Marianne consacre son dossier aux nombreuses attaques dont est l’objet la nudité des femmes : entre les insultes à l'encontre des archéologues réalisant en débardeur des fouilles à Saint-Denis, les filles tabassées pour une tenue jugée indécente, et les assauts du puritanisme américain, le mag n'en peut plus : ”l’heure est à la censure des corps et à la violence contre celles qui veulent simplement marcher dans l’espace public et aimer à leur guise.” L'hebdo dénonce donc la décision du conseil d'État de suspendre l'arrêté interdisant les burkinis à Mandelieu-La-Napoule. L’atteinte à ”la liberté d'aller venir, à la liberté de conscience et à la liberté personnelle,” prime, dans la loi, sur l’égalité des sexes… Pour le mag, "la femme est la frontière qui autorise ou interdit l'accession à ce monde libre et pluriel. Son corps et son visage sont les otages d'un diktat aussi politique que comportemental ; le voile constitue l'emblème de son contrôle,” à ses yeux. Et il rappelle que le maître à penser des Frères musulmans avait été pendu sur ordre de Nasser en août 1966…

Si l'adjointe au maire de Saint-Denis chargée du droit des femmes estime que ”ces événements sont la marque du patriarcat qui concerne toutes les religions et tous les territoires,” on en doute : une habitante confie qu’”ici, c'est le bled! Le harcèlement de rue vient essentiellement de musulmans misogynes, avec un rapport particulier au corps.”

En effet, "des remarques désobligeantes sont aussi venues de femmes estimant que ce travail devrait être réservé aux hommes – ce qui montre que le ” patriarcat” compte aussi ses soutiens féminins,” regrette le mag, qui considère que l'on sort du sexisme ordinaire. On regrette qu’il n'approfondisse pas cette question du sexisme religieux et culturel, où les hommes doivent être protégés des femmes, ces tentatrices…

Dans son édito de L'Express, Anne Rosencher a peur que nous laissions ”une minorité violente imposer sa norme, mélange de bigoterie mal placée, de frustration sexuelle, et de ”code de la rue”…"

Bellamy, en lice pour les européennes

Marianne fait dialoguer François-Xavier Bellamy et Emmanuel Maurel de la gauche républicaine et socialiste sur la crise de l’école, l’occasion pour l’eurodéputé LR de marquer sa singularité à droite : si on ne veut pas vivre dans la misère, on n'y est pas condamné, à condition d'avoir reçu des connaissances fondamentales et une culture en héritage. Cela a été la grande folie de nos dirigeants de considérer que l'école devait d'abord donner des compétences professionnelles aux enfants.” Il contredit ses collègues ”qui pensent qu'on s’en sortira en mettant de la police partout, des caméras vidéo de surveillance, en rentrant dans une vraie société policière. On ne mettra pas un policier derrière l’épaule de chaque français. Donc, à la fin, la clé est toujours éducative."

Le payant, modèle économique d’avenir du Net

Pour Marianne, le contenu payant a de beaux jours devant lui, ”aux antipodes de l'idéal libertaire ayant infusé aux prémices du Net,” L’information gratuite, c’est plutôt l’infobésité, "la surcharge informationnelle conduisant à un brouillage entre des données de bonne qualité et d'autres non vérifiées,” enchérit Olivier Babeau, l'économiste professeur des universités. Si la qualité de l'information se paye, une autre contrainte explique aussi la fin du gratuit : ”les contraintes pèsent désormais lourdement sur l'exploitation des données personnelles” : le RGPD prive de ressources les business models fondés sur la publicité ciblée.

Et demain, ce sont les coûts lié aux infrastructures de l'internet satellitaire, qui risquent de menacer l'accès universel au web, ce qu'un journaliste appelle ”l'effet Nespresso" : ”on vous donne la machine, à vous de financer les capsules.” Mais l’hebdo voit encore plus loin : ”la question environnementale risque fort de peser dans les débats autour de l'internet payant dans les prochaines années.” Au point d’envisager des seuils de consommation des données, au-delà desquels le coût serait plus plus important.

Transition écologique : on se bat pour l’addition

L’Obs fait dialoguer Eric Woerth et Jean Pisani-Ferri, l'auteur du rapport sur ”les incidences économiques de l'action pour le climat,” qui chiffre à une soixantaine de milliards par an les investissements pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Pour les financer, il faut à ses yeux augmenter la fiscalité et l'endettement, ce que réfute Eric Woerth, pour qui "le taux d'emploi, qui pourrait augmenter encore si l'on poursuit les réformes - il y a là un gros potentiel de croissance. Et le progrès technologique.”

D’un côté, un ancien ministre LR qui voit dans la transition écologique ”l'occasion de restructurer la dépense publique, et d'utiliser le ”signal-prix” : si l'on rend plus coûteuse les émissions de CO 2, elles baisseront.” Le néo-macroniste ne craint pas les protestations : ”il faut juste y adjoindre un signal politique qui le rende compréhensible et socialement acceptable.” De l’autre côté, Pisani-Ferry a retenu la leçon des Gilets jaunes : la taxe carbone doit être entièrement recyclée pour revenir, sous une autre forme, à ceux qui subissent son augmentation.” Il prône donc ”la prise en charge de la moitié des investissements verts par la puissance publique, la transformation étant inégalitaire.”

L’impôt, pomme de discorde Les deux se renvoient la balle, Woerth proposant de flécher une partie de la TVA, sans l’augmenter, vers la transition écologique, ou un bonus sur l'impôt sur les sociétés pour les entreprises qui changent leur modèle de production. Pisano-Ferry lui rappelle que son optimisme sur l’augmentation du taux d'emploi s’inscrit dans un long terme, incompatible avec l’urgence écologique. Il souhaite mettre en place un ”prélèvement non-récurrent sur la richesse financière nette des 10% de français les plus aisés,” échappant à une dimension confiscatoire (et à l'accusation de cibler uniquement les ultra-riches), mais préservant "l'équité, qui est centrale dans la transition.” Pour l’ancien ministre, il faut plutôt flécher l’épargne des français vers elle.

Cachez cette dette que je ne saurai voir : Woerth concède, difficilement, que on pourrait ralentir le rythme de la réduction de la dette, ”à condition de substituer à une dette de fonctionnement une dette d'investissement climatique.” Car Bruxelles est dans le collimateur des deux compères, qui ”nous adresse des injonctions contradictoires : on nous dit ”faites la transition climatique” d'un côté, tout en refusant d'ouvrir la discussion sur un traitement différent de la ”bonne dette.” Ils se réconcilient aussi sur le dos des tenants de la décroissance, qui n'élimine pas les émissions de CO2…

Le Puy du Fou, une leçon d’histoire déprimante

L’Obs s’inquiètede ”la progression, de tous côtés ou presque, d'une pensée réactionnaire et identitaire qui se traduit aussi bien à l'Assemblée nationale que dans certains médias.” Il envoie donc en reportage au Puy du Fou l’historien Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, pour vérifier les messages délivrés à son million de visiteurs annuels. L’historien s'attendait à une épopée, mais ”loin d'exalter le roman national et ses ressources avec confiance, tout converge, là-bas, pour donner du passé français une vision tragique, décliniste, funèbre.” À ses yeux, le Puy du Fou incarne ”un attrait pour non pas la grandeur de la France, mais l'exaltation des martyrs, des ruines fumantes de la chrétienté.” Il y voit l’histoire d’une France qui sombre, portée par ”cette pureté désespérée, une folie dans la sincérité suicidaire qui tranche au moins avec le cynisme et la brutalité de ceux qui font aujourd'hui boutique de nos désespérances.” Pas de quoi nourrir des va-t-en-guerre, on dirait…

L’hebdo nous apprend que l’agrégé d'histoire qu'est Laurent Wauquiez veut lui aussi avoir son parc à thème historique, du côté de Gergovie. Ce sera pour 2027. Le projet Galli-cité s'est même doté d'un comité scientifique, dont le président affirme, pour contrer toute critique, que "le meilleur antidote à toute récupération nationaliste réside précisément dans l'énergie qui sera déployée pour mieux faire connaître l'importance de la civilisation gauloise précédant la conquête de Jules César.”

Barnier : "l’Europe a une responsabilité dans la crise des gilets jaunes."

L'Express interviewe l'ancien commissaire européen, selon qui ”30 années d'ultralibéralisme et de dérégulation ont aggravé les conséquences des crises qui se sont succédé provoquant la destruction de millions d’emplois." Il reste confiant, au nom de l’emprunt commun souscrit pour sortir de la crise Covid et des nouvelles ambitions industrielles européennes, considérant que ”nous commençons enfin à tirer les leçons de nos erreurs.”

À ce sujet, la chronique de Cécile Maisonneuve sur l'échec de la nomination de Fiona Scott Morton à la Commission européenne est éclairante :”l’approche géopolitique de l'action européenne” souhaitée par Ursula Van den Leyen prend des sens différents selon les pays, et la France ne ralliera ses partenaires ”que pour autant qu'elle clarifie son approche : les ambiguïtés actuelles de dirigeants qui ont une furieuse tendance à confondre souveraineté, autonomie et étatisme ne sont pas porteuses.”

Aurélien Rousseau : un virage à gauche à la santé ?L’Obs dresse le portrait du nouveau ministre de la santé, attendu de pied ferme par les soignants, qu’ils soient libéraux ou hospitaliers. L'ex patron de l’ARS Ile-de-France succède à des médecins, mais lui a connu la réanimation en tant que patient. L’ex dircab d'Elisabeth Borne, historien de formation passé par l'ENA tranche sur le reste du gouvernement : ”il a grandi à gauche.” Une mère cadre au PSU, un passé de militant au PCF, mais pas de quoi effrayer la macronie, si on en croit un député PS. ”ses convictions de gauche ? Il est plus croyant que pratiquant.”

Les oligarques font dans le yaourt

L’Express nous explique comment Danone est tombé entre les mains des Russes, après avoir fait le (mauvais) choix de rester en Russie lors du déclenchement de la guerre. En effet, c’est le neveu de Kadyrov, le président tchétchène, qui prend la tête des 11 usines du groupe français, a-t-on appris. Fin 2022, le groupe annonce son intention de finalement quitter le pays, et fait évaluer la valeur de ses usines. La loi russe exige qu’elles soient cédées à 50% de leur valeur, et Danone ne souhaite pas se fâcher avec le pouvoir russe, pour conserver 20% de la future entité. LePoint nous apprend qu’il trouve un repreneur qui lui convient, mais le couperet tombe avant l’aval du conseil d’administration : "le Français conserve la nue-propriété de ses usines, mais l’État russe s’en octroie l’usufruit. En pratique, c’est ce dernier qui encaissera l’argent, fera tourner les sites, payera les collaborateurs, commercialisera les produits, les livrera, négociera les prix…”

Pour un professeur d’économie cité par l’Express, ”la nationalisation s'inscrit dans ce vaste mouvement de ”désoccidentalisation” et d'étatisation progressive de l'économie russe, 2 mouvements structurels qui se sont accentués à partir du début de la guerre.” Une jolie récompense pour un proche loyal à Poutine : ”la guerre pourrait engendrer une nouvelle génération d’oligarques, pour lesquelles les entreprises occidentales ayant commis l'imprudence de rester en Russie constitueraient un festin de choix.”

La grève du siècle se passe… à Hollywood

La convention collective des artistes ne sera pas renouvelée, et les acteurs ont déserté les plateaux d’Hollywood en signe de protestation. Ils demandaient une hausse du salaire minimum, et un intéressement au succès des programmes diffusés en streaming, nous apprend Le Point. C’est un marché de plus de 250 milliards de dollars, qui génère peu de droits résiduels pour les acteurs, alors que les plateformes ne disent rien des chiffres de leur diffusion… ”Ils osent nous dire qu'ils perdent de l'argent alors qu'ils cèdent des centaines de millions de dollars à leur PDG point. C’est dégoûtant” proteste Fran Drescher, connue en France sous les traits de la nounou d'enfer.

Les acteurs ont donc rejoint les 11500 scénaristes hollywoodiens, en grève depuis mai. Tous s'inquiètent de la place que prendra l'intelligence artificielle et ses possibilités technologiques : ”il est hors de question que les studios scannent mon apparence et ma voix pour les utiliser comme bon leur semble sans m'en informer ni me compenser financièrement,” affirme un acteur. La grève est suivie, car les syndicats ”gèrent toute la vie sociale de leurs membres, de leur assurance maladie à leur pension de retraite en passant par leurs indemnités de chômage et leurs droits d’exercer,” et sa durée inquiète les organisateurs des grands festivals…

Blanche Gardin n'est plus militante

”Si tu es militant, évidemment que tu ne fais pas dans l'humour, vu que tu es collé à ton sujet. L’humour, c'est la distance,” confie l’humoriste au Point. Mais elle fait tout de même l’apologie du housingfirst, ”un logement d’abord,” cette approche pragmatique qui ne conditionne pas le logement à la réinsertion ou à la sortie de la toxicomanie, avant d’énoncer son combat culturel : "on joue avec des catégories d’analyse - la race, le sexe, la religion- qui ne sont pas nos catégories culturelles. Elles ont été directement importées des États-Unis.” Sus au wokisme donc, ”ce mélange d'une pensée très radicale, fanatique, excluante avec un aspect extrêmement infantile et infantilisant.” Elle propose de ”parler français et les appeler ”les Eveillés, ne serait-ce parce que ça souligne le côté religieux et sectaire du truc.” Car ”ce ne sont pas des gens qui attendent de la réflexion, du temps, de l'indirect et même de la rigolade, ils veulent du sermon, du mode d’emploi.”

L'anti Mélenchon de la semaine, c'est Jean-François Kahn, qui dans L'Express lui taille un costard. Sa position quant aux émeutes: ”l'exacerbation d'un égotisme narcissique qui l'a transformé en véritable gourou d'une secte.” Mais aussi ”la conviction enivrante que sa parole permet de déclencher ou d'entretenir des incendies quelles qu'en soient les conséquences.”Le journaliste y voit aussi une stratégie face à l'échec annoncé de LFI aux prochaines élections : ”quitte à la favoriser, une victoire de l'extrême droite les débarrassera du macronisme- leur obsession-, mais surtout créera, prévoient-ils et même espèrent-ils ,un climat de guerre civile dont, sur le thème de l’antifascisme, ils seraient les principaux profiteurs.

Anne Hidalgo respire : selon Le Point, Gabriel Attal a dû choisir entre l'Education nationale et Paris. Restent en lice Clément Beaune et Olivia Grégoire… A moins que les macronistes se rapprochent de Rachida Dati : ”la martingale gagnante pour faire tomber la capitale dans l'escarcelle (partagée) de la droite et des macronistes face à la gauche et aux écologistes parisiens ?”

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